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Remise des Archives audiovisuelles de l’armée françaises au FLN
 
 
Discours d’adieu de l’ambassadeur de France à Alger le 14 juillet 2008, qui reconnaît la souffrance des Algériens pendant la colonisation et leurs sacrifices pendant les deux guerres mondiales, estime qu’il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin. Après que l’hymne national algérien eut été une nouvelle fois chanté au sein de la résidence de France à Alger, l’ambassadeur a déclaré : “ Nous devons poursuivre nos efforts avec ténacité, sans nous laisser impressionner par la surenchère de ceux qui, de part et d’autre de la Méditerranée, ne souhaitent en réalité pas les voir aboutir, de crainte que ne disparaisse un fonds de commerce si aisé à exploiter.” Ainsi, après la “tragédie inexcusable” de Colin de la Verdière à propos des massacres du 8 Mai 1945, le discours du président Sarkozy à Constantine le 5 décembre dernier, Bernard Bajolet va plus loin : “ La voie a été tracée au plus haut niveau depuis l’élection du président Sarkozy dont l’un des premiers gestes a été d’appeler son homologue algérien, puis de lui rendre visite". Pour l’ambassadeur, les “mauvaises herbes”, c’est apurer le passé. Bernard Bajolet qui reconnaît cependant le caractère tardif des mesures décidées par la France estime que “des gestes audacieux ont été faits dans ce sens du côté français, entre autres la remise des plans de pose des mines, intervenue bien tardivement il est vrai, mais accompagnée d’autres engagements dans ce domaine des propositions de coopération en matière d’archives, la remise des archives audiovisuelles de l’INA, qui sera suivie de celle des archives audiovisuelles de l’armée françaises”.| Voir ECPAD || Charger le discours complet au format PdF |
 
   
 
 
 
François Fillon : "Nous savons qu'une mémoire apaisée laissera la parole à l'avenir",
 
Vous en avez pas rêvé, Sarkozy l'a fait...
 
Les Responsables

   
   
   

Algérie-Fillon : Le passé, pas un "fardeau"
La France et l'Algérie ne doivent pas considérer leur passé commun "comme un fardeau", mais travailler ensemble à "dépasser le ressentiment", a déclaré le samedi 21 juin 2008 François Fillon à Alger. "Nous savons qu'une mémoire apaisée laissera la parole à l'avenir", a expliqué le Premier ministre au premier jour de visite à Alger, lors d'un discours devant des étudiants de l'Ecole supérieure des affaires algériennes. " Le chemin qui est devant nous, c'est de forger une vision pacifiée de l'Histoire franco-algérienne. Nous travaillons à en créer les conditions, dans un esprit de confiance mutuelle et de fraternité", a-t-il poursuivi, rappelant notamment l'ouverture récente des archives de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) aux chercheurs et historiens algériens.


Totale liberté : comme l'annonce le secrétaire général de la Coordination nationale des chouhadas ( 1 ). consistant d'abord à monter un dossier pour permettre aux fellouzes de déposer, auprès de la Cour internationale, « une plainte contre les crimes perpétré » par le colonisateur français contre les Algériens ». Cette plainte sera déposée le 5 juillet 2008 prochain. Il est encore temps mais il y a urgence d'exiger l'annulation immédiate de cet accord d'exploitation sans contrepartie de nos archives.
(1) Les chouhadas sont les " martyrs " du FLN. Rappelons que, pour un chrétien, un martyr c'est celui qui meurt pour sa foi. En islam, c'est celui qui tue pour sa foi.
 
 
Les responsables
Nicolas Sarkozy,

Président de la République.
François Fillon
1er ministre
Christine Albanel
Ministre de la Culture
Bernard bajolet
Ambassadeur France en Algérie
 
     

L'actuel ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, sera prochainement nommé à un poste nouvellement créé, celui de coordinateur des services de renseignements, auprès du président de la République. Bernard Bajolet, 59 ans, ambassadeur de France en Algérie depuis fin 2006 et ambassadeur en Irak de 2004 à 2006, devrait rejoindre l'Elysée courant juillet. C'est un spécialiste du monde arabe, qui a également été en poste à Sarajevo.
Son rôle consistera à coordonner le travail de plusieurs services dépendant du ministère de l'Intérieur (DST et RG regroupé au sein de la DCRI au 1er juillet) et de la Défense (DGSE, DRM et DPSD). Jusqu'à présent, cette coordination était placée sous la responsabilité du Premier ministre, via le Secrétariat général de la Défense Nationale (SGDN) où siège le Comité interministériel du renseignement (CIR). D'avis général, ce CIR ne donne pas pleine satisfaction.
Biographie de M. Bernard Bajolet.
Bernard BAJOLET, né le 21 mai 1949 - Etudes secondaires : Lycée Henri Poincaré à Nancy - Diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris- Ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration, promotion "Léon Blum", 1975- Deuxième Secrétaire puis Premier Secrétaire à Alger, 1975-1978 à l’Administration centrale (Information et Presse - questions européennes), 1978-1979 - au Cabinet du Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, chargé des relations avec le Parlement Européen, 1979-1981 - deuxième Conseiller à Rome (Italie), 1981-1985 - à l’Université Harvard, 1985-1986 - deuxième Conseiller à Damas, 1986-1990 à l’Administration Centrale, (Directeur Adjoint Afrique du Nord et Moyen-Orient), 1991-1994, Envoyé spécial du Gouvernement Français à la Conférence de Paix de Madrid (1991) - Ambassadeur à Amman, 1994-1998 - Ambassadeur à Sarajevo, 1999-2003 - Chef de la section des intérêts français puis Ambassadeur à Bagdad, septembre 2003 à août 2006 - Ambassadeur, Haut Représentant de la République Française à Alger, novembre 2006 au 14 juillet 2008.

 
 
 
 
   

ECPAD
C'EST QUOI ?
Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense

L'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) est un établissement public à caractère administratif (EPA) du ministère français de la Défense .
Situé en France, tout près de Paris, à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne (94), son histoire débute en 1915, avec la création de la Section photographique des armées (SPA) et de la Section cinématographique de l'Armée française (SCA), fusionnées dès 1917 en une Section photographique et cinématographique des armées (SPCA) elle-même dissoute en 1919.
L'établissement est recréé sous le nom d'Établissement cinématographique des armées du ministère de la Défense (ECA), puis transformé en Établissement cinématographique et photographique des armées (ECPA) en 1969. Il prend le nom actuel d'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) en 2001
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Établissement de Communication et de
Production Audiovisuelle de la Défense


Depuis 1916, le Ministère de la Défense est doté d’un établissement dédié à la production et à la conservation des documents photographiques et cinématographiques des armées. L’Établissement est le témoin systématique de l’engagement quotidien de nos forces armées partout dans le monde. Son action constitue un patrimoine d’images fixes et animées exceptionnel. Les conflits 14/18, 39/45, l’Indochine, l’Algérie, 4 millions de photos et 17 500 bobines de films, reflets de notre histoire.
   

C’est en 1915 que furent créées, sur décision conjointe des ministères de la Guerre, des Affaires étrangères et de l’Instruction publique, les Sections photographique (SPA) et cinématographique des armées (SCA) dont la principale mission fut d’emblée la constitution des archives audiovi­suelles militaires. Le bilan est rapidement remarquable : en 1917, plus de 900 films et 115 000 photographies avaient été produits. Pourtant, en 1919, la section photographique et cinématographique des armées (le SPA et le SCA avaient fusionné en 1917, par décision du Ministère de la Guerre) est dissoute et l’ancien SCA est rattaché en 1920 au Service géographique de l’Armée.
C’est en 1939 que l’on assiste à la renaissance d’un Service cinémato­graphique des armées avec la réalisation des Journaux de guerre et les projections aux soldats mobilisés pendant la Drôle de guerre. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, une étape importante est franchie. Sur un décret du 26 juillet 1946, le SCA devient interarmées et s’installe au Fort d’Ivry. Désormais les “soldats de l’image” suivent leurs frères d’armes sur le terrain : Indochine, Afrique du Nord, conflit du canal de Suez...
En 1969, Michel Debré crée le Service d’information et de relations publiques des armées (SIRPA) avec son outil audiovisuel : l’Établissement cinématographique et photographique des armées (ECPA), chargé notamment de témoigner des actions extérieures des armées et de conserver le patrimoine audiovisuel de la Défense.
Le 18 avril 2001, l’ECPA devient ECPAD (Établissement de communcation et de production audiovisuelle de la Défense) avec un nouveau statut. Établissement public administratif, il conserve ses missions de service public (produire des images et les conserver) et dispose d’un cadre juridique adapté pour développer une politique commerciale et accentuer son ouverture à un public de plus en plus large.


LES MISSIONS DE l’ECPAD


Conserver


L’ensemble des documents produits depuis 1915 ont ainsi constitué année après année un patrimoine exceptionnel. En interaction constante, la production et la conservation s’enrichissent mutuellement et sont indissociables. Pour autant, si les versements réguliers de la production constituent une source essentielle de l’accroissement des archives, il faut également mentionner les dons et acquisitions : la collection Imbert, 11 000 photographies sur la vie coloniale en Algérie, au Tonkin et à Madagascar de 1900 à 1922 ; la collection Audouin-Dubreuil, qui présente une mission transsaharienne dont le but était d’établir une liaison nord sud entre l’Algérie et le Niger ; par voie routière, ferroviaire et aérienne, en 1919 ; la collection Baron, témoignage sur la guerre d’Indochine vécue par un jeune lieutenant et la collection Petitpierre, qui illustre la reconstruction des ponts détruits pendant la guerre d’Indochine. Ces apports extérieurs viennent ainsi com­pléter nos collections. Cette activité est en plein essor : elle dépend des donations de militaires et de civils, liés aux pages d’histoire de l’armée française. Ces dons font l’objet d’un commentaire de la part du donateur.
La collecte des documents, certes fondamentale, n’est cependant que la première étape de l’activité des archives. Les documents, une fois rassem­blés, doivent en effet être inventoriés et conservés afin de pouvoir être communiqués au public dans les meilleures conditions possibles. Pour ce faire, les archives sont confrontées aux difficultés de conservation et d’exploitation inhérentes à chaque type de support : fragilité chimique du nitrate, syndrome du vinaigre pour l’acétate...
De plus, il est fondamental de garder les matériels de lecture des différents formats (et standards pour la vidéo) afin de garantir l’accès au contenu des documents. Dans cette logique de conservation et de sauve­garde, des spécialistes travaillent au contretypage et à la duplication. La technique de numérisation ouvre dans ce domaine de larges perspectives. Membre de la FIAF, l’Ecpad mène au Fort d’Ivry un travail de conservation répondant aux critères actuels définis dans ce domaine.
Dans cette même perspective, en parallèle à la sauvegarde des docu­ments, il est essentiel de donner à ceux qui travaillent sur les archives (chercheurs, historiens,...) les moyens de les exploiter. Il s’agit alors de resituer ces clichés dans leur contexte. C’est le travail des documenta­listes et historiens de l’ECPAD qui enrichissent photos et films de leurs commentaires. Grâce à ce travail minutieux, chaque document devient exploitable. Une information précise sur le lieu photographié, les person­nes présentes, notamment, permettra une recherche par mot clé, sur le site Internet de la Médiathèque de la Défense (ecpad.fr). L’aboutissement de ce travail est le regroupement des documents au sein de collections. Le public peut ainsi y accéder dans de bonnes conditions soit directement à la Médiathèque, située au Fort d’Ivry, soit en se connectant au site Inter­net (ecpad.fr). L’Ecpad mène également une politique active de parte­nariat avec différentes institutions (Cinémathèque de Bretagne, Institut Français de Thessalonique) afin d’aller à la rencontre du public.


Les collections de l’ECPAD


Les conflits mondiaux - 1915 à 1919 - le front français et le front d’Orient, les poilus.
Le fonds de la Seconde Guerre mondiale - des fonds alliés (la Drôle de guerre, Vichy, l’armée de la Libération, les Forces Françaises Libres) - du fonds allemand.
La décolonisation - Indochine et Algérie.
La collection sur la guerre d’Indochine regroupe les fonds du Tonkin, de l’Annam, de la Cochinchine, du Cambodge et du Laos.
Les reportages photographiques et les films de la collection Algérie évoquent abondamment :
- les opérations militaires dans le bled et dans les villes (la bataille d’Alger par exemple) ; - la vie quotidienne des troupes professionnelles ou issues de la conscription ; - la vie des civils en ville et dans les campagnes, - les événements politiques, comme le 13 mai 1958, la semaine des barricades ou le putsch des généraux en 1961.
Nombre de documents appartenant â ce fonds “décolonisation” mon­trent l’action de la France dans les colonies : maintien de l’ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d’écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d’une volonté de légitimer la présence française en Indochine et en Algérie, souvent renforcée dans les films par un commentaire partisan (sic)..............(il ne faut pas s'étonner que ces braves gens remettent les documents au FLN, avec un commentaire si minable de cet organisme.)


ECPAD - 2 à 8 route du Fort - 94205 Ivry sur Seine Cedex - Métro : ligne 7 (Station Mairie d’Ivry) Tél : 01 49 60 52 73 (Médiathèque) - Fax : 01 49 60 52 06 - Email ecpad@ecpad.fr. Pour plus d’informations, site Internet www.ecpad.fr.