Draguignan 26 mars 2008

En mémoire des victimes de la rue d'Isly l'Amicale Dracénoise des Rapatriés d'Algérie , sous la présidence de Vincent Diaz a rendu hommage le mercredi 2008 en fin de journée aux victimes de la fusillade de la rue rue d'Isly à Alger, en présence de Max Piselli, maire et conseiller général.
L'amicale des Rapatriés d'Algérie et le premier magistrat de la ville de Draguignan dans le Var ont déposé des gerbes au pied du monument aux morts d'outre mer au coeur du cimetière.

Dans une allocution, le président de l'amicale dracénoise des Rapatriés d'Algérie a parlé de la « balade des malheureux », la « perte de la terre natale », du « ciel bleu », de ces « Rapatriés d'Algérie qui devenaient immigrés » de « tout ce qui faisait leur vie », qui « se teignait de rouge sang ».
La fusillade de la rue d'Isly a eu lieu le 26 mars 1962 devant la grande Poste dans le centre d'Alger.
Ce jour-là une manifestation de Français partisans de l'Algérie française s'est heurtée à des soldats de l'armée Française qui ont ouvert le feu.

Le nombre de victimes, précisément inconnu, est d'une cinquantaine de morts et 200 blessés.

Ala fin de la commémoration, un Rapatrié d'Algérie prenait la parole pour s'indigner que des associations telles que la Ligue des Droits de l'Homme ou le MRAP , le journal des nostalgiques de Joseph Vissarionovitch Djougachvili " l'Humanité " soient intervenus dans une vidéo d'un croupuscule de la mouvance du PCF l'ANPROMEVO pour appeler à manifester contre une cérémonie du souvenir à la rue d'Isly, à Paris. « Ils font tout pour nous salir, la guerre nous est déclarée à nouveau » a déploré cette personne.