ARTE CRACHE SUR L’EMPIRE (bis repetita)
APOLOGIE DE CRIMES DE GUERRE !
TRAITÉ D’AMITIÉ FRANCO-ALGÉRIEN
MORCEAUX CHOISIS
19 MARS EN ARDECHE
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Bulletin
A.M.E.F N° 24
 
       
 
 

ARTE CRACHE SUR L’EMPIRE (bis repetita)


Dans la longue et récente série télévisée toutes chaînes « J’irai cracher sur l’Empire », il ne manquait que le crachat de Arte. Lacune comblée ! Le 1er février, la chaîne franco-allemande nous a servi un document intitulé : « Les trois couleurs de l’Empire », prétendant exposer plus particulièrement « l’évolution de l’idéologie colonialiste » dans l’Histoire : colonialiste et non colonisatrice, ce qui était déjà condamner avant d’avoir jugé. Démarche totalitaire confirmée par le contenu de l’émission…Celle-ci fort bien faite sur le plan journalistique contrairement aux tables rondes des autres chaînes, interviewait séparément différents historiens ou présumés tels, presque tous évidemment triés sur le volet de la pensée unique, ainsi que quelques acteurs du drame algérien comme Boualem ou le colonel Meliani. Mais, dans ce document consacré aux colonies, pas un seul colonisateur, ni d’ailleurs un seul colonisé ne font entendre leur voix…Cachez ces témoins que je ne saurais entendre ! Rendons tout de même grâce à Arte de ne pas avoir amalgamé, comme d’autres, l’esclavage avec le processus de la colonisation…
On a donc subi en ouverture Bruno Etienne, sommité (en France tout est possible !) de la fac d’Aix en Provence, grand spécialiste de la falsification des chiffres, nous sortant la fable de l’Algérie grenier à blé…en 1830, comptabilisant les fers à chevaux pour nous prouver l’existence de l’industrie métallurgique algérienne à l’époque de la conquête (pourquoi pas des hauts-fourneaux ?), et nous assénant la création d’un pacte sur les prisonniers établi par Abd el kader, avant la convention de Genève ! Mais en oubliant les prisonniers français massacrés par lui à Sidi Brahim. D’autres énormités ont suivi…
Quelques auteurs du XIXème siècle faisaient l’objet de citations tronquées et partielles pour leur caractère critique à l’encontre des modalités de la conquête, venant d’auteurs qui avaient des opinions beaucoup plus nuancées et nullement opposées à son principe, comme Tocqueville, ou franchement favorables comme Fromentin. Procédé classique de la désinformation, largement utilisé ici. Comme l’amalgame systématique entre la conquête et la colonisation, c’est-à-dire entre deux situations totalement opposées, mais ici volontairement confondues.
Le reste à l’avenant : la très marxiste Rey-Goldzeiger nous ressort le coup des « meilleures terres » : vous prenez des zones de cailloux et de marécages en friche depuis des siècles, vous les faites mettre en valeur par trois générations de colons qui y laissent leur peau pour la plupart, et il en résulte du blé ou des vignes, cela s’appelle « accaparer les meilleures terres » des Arabes ! Chanson connue…La célébration de 1930 en Algérie prétendument vécue comme une humiliation par les musulmans alors que tous les documents historiques nous disent le contraire. Un certain Gihaume, se disant anthropologue, dénonce la lutte de la France contre l’Islam en Afrique du Nord, y voyant l’esprit des croisades ! Monstruosité historique, puisque au contraire la IIIème république a favorisé l’islamisation de populations bien tièdes, pour contrer toute action de l’église catholique.
Ce document n’était qu’un réquisitoire contre la France outre-mer, poussé jusqu’à la caricature : il n’était que de voir un certain Blanchard, très jeune et très ignare historien dont la prestation de commissaire politique était révélatrice : pour lui, le comble de l’horreur était de voir un drapeau français sur une mosquée…Il ne s’est pas exprimé sur la présence d’un drapeau FLN sur une église en ruine, il est vrai que la décolonisation n’était pas le sujet : dommage ! D’autres auraient peut-être remis les pendules à l’heure…
A quand le document ARTE sur « l’évolution de l’idéologie décolonisatrice » ? Très bientôt, n’en doutons pas !

Michel LAGROT


APOLOGIE DE CRIMES DE GUERRE !


Quarante trois ans après la fin de la guerre d’Algérie, l’acharnement des gaullo-marxistes perdure. L’interdiction de la Stèle de Marignane n’ayant pas suffi, nous voilà donc, Annie Robert, Jean-François Collin, Jean-Pierre Papadacci, cités en correctionnelle pour « délit d’apologie de crime de guerre » (sic) !
JF Gavoury, fils du commissaire, s’appuyant sur l’article 24, alinéa 5, de la loi de juillet 1881, considère en effet que « l’élévation de la dite stèle permet, publiquement, la commémoration, la glorification et l’exaltation de personnes identifiables qui ont été condamnées et fusillées pour crime et constitue le délit d’apologie de crime prévu à l’article 24, alinéa 5, de la loi du 29 juillet 1881 ».
A ses yeux, le fait « d’avoir prévu, organisé, construit ladite stèle et surtout d’avoir autorisé l’inscription sur celle-ci des dates d’exécution des quatre fusillés de l’Algérie française et notamment celle d’Albert Dovecar et Claude Piegts » prouve l’intention coupable d’apologie.
Il fait mention, en plus, à notre encontre, de l’alinéa 5 qui précise : « seront punis de la même peine ceux qui par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront fait l’apologie des crimes visés au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l’ennemi » (sic).
M. JF Gavoury estimant avoir subi un préjudice moral en raison de l’érection de la stèle réclame donc :
- 1 La destruction de la stèle
- 2 La somme de 1 € à titre de dommages et intérêts.
- 3 La somme de 4 000 € prévue par l’article 475-1 du code de procédure pénale.
- 4 L’exécution provisoire du jugement à intervenir, nonobstant toutes les voies de recours et sans caution.
- 5 La publication aux frais des personnes citées dans les journaux nationaux (Le figaro – Le Monde) et un journal régional (La Provence)
- 6 La condamnation des défendeurs aux entiers dépens.
Cette affaire sera plaidée le 13 mars 2006 à l’audience du tribunal correctionnel d’Aix en Provence. Ce mois de mars reste pour nous gravé de souvenirs tragiques mais nous serons présents sur le banc des accusés et nous serons sereins et déterminés.
Nous ne serons pas seuls car nous représenterons tous nos camarades tombés au mois de mars :
• Jean Feigna – Michel Hendericksen – Henri Lapisardi (3 mars 1962 à Toulon)
• Toutes les victimes de la trahison du 19 mars 1962
• Tous les massacrés de la rue d’Isly à Alger (26 mars 1962) et d’Oran (5 juillet 1962)
• Le colonel Jean Bastien-Thiry (11 mars 1963)
Jean-Pierre PAPADACCI

 

TRAITÉ D’AMITIÉ FRANCO-ALGÉRIEN

Ce que chaque Français, quelles que soient ses convictions doit savoir, c’est qu’il ne s’agit pas d’un accord entre deux pays majeurs et responsables : Non ! Il s’agit d’une machination décidée par un Président français à bout de souffle, qui aspire de tous ses vœux à laisser une trace dans l’Histoire, comme son illustre prédécesseur Charles De Gaulle - le fossoyeur de notre Empire - et ce scélérat du nom d’Abdelaziz Bouteflika, Président d’un pays terroriste.
Après les humiliations que cet énergumène nous a fait subir, allons nous fraterniser avec le FLN - car c’est de cela qu’il s’agit - et nous couvrir la tête de cendres, après avoir renoncé à toute dignité ?
Durant deux cycles d’étude que j’avais accompli en Vendée militaire, j’appelais à traîner devant le tribunal de l’Histoire, tous ces généraux républicains, véritables criminels de guerre, responsables du génocide vendéen, principalement Turreau, dont le nom déshonore encore l’Arc de Triomphe à Paris.
J’imaginais une certaine analogie avec l’Algérie. En réalité, il n’en n’est rien, car le FLN a fait beaucoup mieux que les massacreurs de la Convention.
On nous parle à propos de ce Traité, d’apaisement, voire de repentance !
De qui se moque-t-on ?
Repentance ? Hors de question ! Apaisement ? Au fond pourquoi pas ? Mais aux conditions suivantes :
1°- Que les assassins du FLN reconnaissent les atrocités qu’ils ont commises à l’encontre des hommes, des femmes et des enfants, toutes confessions confondues, avant et après les soi-disant « Accords d’Evian ».
2° - Qu’ils admettent les bienfaits de la colonisation.
3° - Qu’ils demandent « l’aman » et autorisent les Harkis à rentrer chez eux.

Si vous pensez que cela est possible, je vous en donne acte. Sinon, c’est Non, Niet, Nada !


Philippe Martel

 

MORCEAUX CHOISIS
Ben mon colon


- Avant de faire déclasser par le Conseil Constitutionnel la disposition de l’article 4 la loi du 23 février 2005 sur « le rôle positif de la présence française outre-mer », Jacques Chirac avait demandé à son fidèle Président de l’Assemblée Nationale Debré de la réécrire. Il aurait pu s’inspirer de ce texte :

« Certes, au temps où la colonisation était la seule voie qui permit de pénétrer des peuples, repliés dans leur sommeil, nous fûmes des colonisateurs, et parfois impérieux et rudes. Mais, au total, ce que nous avons, en tant que tels, accompli laisse un solde largement positif aux nations où nous l’avons fait ».

Mais voilà Chirac et Debré n’ont pas de mémoire. Ces quelques lignes sont issues d’une conférence de presse donnée en janvier 1964 par leur maître à penser, Charles De Gaulle.
……………

- Dans le cours d’une émission de ARTE « Les trois couleurs », un historien ( ?) commentait des images d’archives montrant des militaires français faisant la classe ou donnant des soins dans des villages isolés de l’Algérie de 1958-1960 : « Vous voyez que rien n’avait été fait dans ce pays puisque c’est l’armée qui était obligée de soigner et de faire la classe ». L’explication était pourtant simple : les instituteurs et les médecins n’étaient plus dans ces zones dangereuses où, à tout moment ils risquaient de se faire assassiner par le FLN. Pas besoin d’être historien pour le deviner.


 

19 MARS EN ARDECHE


Madame le maire de la commune de Saint Paul le Jeune en Ardèche, est née en Algérie, dans la région de Constantine. Elle vient d’obtenir de son conseil municipal l’autorisation de baptiser une place du village du nom du 19 mars 1962. Un de nos adhérents nous a donné l’information et lui a téléphoné, pour apprendre que, originaire de la région, elle avait fait l’école normale d’instituteurs de Constantine et avait enseigné en Algérie après l’indépendance et que sa décision venait pour stigmatiser les massacres perpétrés par l’armée française !
Nous avons donc, par l’intermédiaire de notre ami Michel Lagrot, envoyé à cette dame la lettre reproduite ci-après.

Madame le Maire,

Vous avez cru devoir prendre l’initiative, sous les pressions qu’on imagine, et que nous connaissons bien, de baptiser une voie de votre village « rue du 19 mars », cette date étant présentée comme fin de la guerre d’Algérie.
Vous ne pouvez ignorer que c’est après cette date qu’ont été perpétrés par le FLN les attentats les plus meurtriers contre les populations et l’armée, ni que ledit FLN fête explicitement cette date comme une victoire contre la France. Cette date n’est d’ailleurs, que la signature « d’accords » que l’Histoire a consacré comme des chiffons de papier et qui n’ont aucune signification de fait. Vous avalisez donc un mensonge historique et une défaite de la France revendiquée par ses ennemis, jusqu’à la glorifier.
De nombreux maires, nous direz vous, en ont fait autant. Certes. La démagogie et surtout la plus abyssale ignorance ont joué en ce sens. Mais ils ont eu le loisir, depuis d’apprendre que ce geste était ressenti comme une insulte par tous les Français d’Algérie victimes de la prétendue raison d’état, et par tous les Français tout court qui ont encore un peu de sentiment national. Au risque de vous étonner, nous pouvons vous préciser qu’il en existe encore.
Ces maires méritent qu’on ait à leur encontre un ressentiment, assez commun pour qu’ils s’en moquent, dans l’ambiance d’un pays qui cultive avec délectation son goût de la guerre civile. Mais lorsqu’ils sont originaires d’Algérie et agissent en parfaite connaissance de cause, ils n’inspirent que le mépris. C’est votre cas, et croyez bien que le nôtre vous est assuré.
Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mon parfait dégoût.

Pour le président de l’AMEF
Michel LAGROT


Voir aussi comment transformer plaque place du 19 mars 1962 Saint Paul le Jeune en Ardèche



Dernière minute :
A Bourg lès Valence dans la Drôme

Le sénateur-maire de Bourg lès Valence vient de décider de débaptiser la place de l’Hôtel de Ville pour en faire la place du 19 mars….
Nous allons donc lui écrire également.

     
 
Association pour la mémoire de l'Empire français (AMEF) L'association a pour objet de maintenir le souvenir de l'épopée et de l'oeuvre française outre-mer. Elle défend également la mémoire de tous ceux qui ont fait tant de sacrifices pour le rayonnement de la France à travers le monde.