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Le pseudo ministre des Anciens combattants mais d'une seule association la FNACA et surtout pas des Rapatriés il est aussi le ministre des visas : Abdelkader Arif
   

Kader Arif Ministre aux Anciens combattants.


De son véritable prénom Abdelkader, Kader Arif est né le 3 juillet 1959 à Alger (Algérie française). Aîné de quatre enfants, il est le fils d’un harki qui devait réussir à rejoindre la métropole (il avait alors 3 ans et demi).
Son père (qui sera ouvrier agricole, bûcheron, ouvrier du bâtiment) était du Sud-Ouest algérien, sa mère de la Mitidja.

La famille habitait Maison-Carrée (devenu El-Harrach). Ses parents, tous deux décédés, étaient analphabètes.
Il semble qu’il ne soit pas marié, mais vivrait en concubinage (avec ses trois filles). Il a fait ses études à Castres et à Toulouse. Il sera notamment employé d’un cabinet d’architectes (1992-1995) et directeur régional d’une agence de voyages, Nouvelle Liberté (1995-1999).
En 1999, à 40 ans, il intègre la faculté de Toulouse, y décrochant semble-t-il aussitôt une maîtrise de communication en faisant valider son expérience professionnelle.
Fort de ses amitiés politiques, il est engagé dans la foulée comme cadre d’administration universitaire de Toulouse-Le Mirail (1999-2001).
Il aurait par ailleurs été salarié d’un « établissement public d’aide aux rapatriés » (Marianne, 24 novembre 2003).
Il semble qu’il ait milité dans les milieux antifascistes toulousains dans les années 1970, le déclencheur étant le putsch anticommuniste du général chilien Augusto Pinochet.
Il s’engage aux élections municipales de 1977 puis finit par rejoindre le Parti socialiste en 1983. Il figure aussi parmi les fondateurs de France Plus, l’un des premiers lobbies politiques de l’immigration.
Il doit toute sa carrière à Lionel Jospin, dont il devint le chauffeur lorsque ce dernier se parachuta en Haute-Garonne en 1988 comme conseiller général de Cintegabelle.
Par la suite, après la défaite de 2002, c’est avec Arif que Jospin réapparaîtra pour la première fois dans un meeting, aux européennes de 2004. De même, à l’été 2006, Arif sera l’un des très rares à plaider pour une nouvelle candidature de l’ancien Premier ministre.
Devenu l’un de ses assistants parlementaires, il se voit confier la direction de la fédération du département (la 4e de France en nombre d’adhérents) en 1999 (qu’il dirige jusqu’en 2008).
Conseiller municipal (chargé des sports) de Castanet-Tolosan, dans la banlieue de Toulouse, de 1995 à 2001, il entre au bureau national du PS en 2000 (sur demande de Lionel Jospin à François Hollande, qui conservera le poste de premier secrétaire jusqu’en 2008), puis au secrétariat national en 2002 (en charge des relations internationales, puis de la mondialisation).
En 2004, il conduit la liste européenne socialiste dans le Sud-Ouest et devient député européen (réélu en 2009). À Bruxelles, il siège en particulier aux assemblées parlementaires mixtes Euromed et UE-Turquie (ainsi que vice-président de l’intergroupe rugby, sport qu’il a pratiqué au début des années 80 comme talonneur de Castres).
Il s’est officiellement prononcé pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne (La Turquie dans l’Union européenne ?
C’est toujours oui !, tribune libre dans Le Monde, 21 février 2008). En 2009, cet antisioniste a proposé, pour soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza, qu’un euro soit prélevé sur chaque cotisation d’adhérent, proposition aussitôt rejetée. En 2005, il devient le n°3 de l’appareil socialiste en tant que secrétaire aux fédérations.
C’est à ce titre qu’il préside la commission chargée du décompte final des bulletins lors de l’élection au poste de premier secrétaire qui opposera vivement Ségolène Royal et Martine Aubry (ce qui sera tout bénéfice pour Hollande, avec une Royal écartée et une Aubry trop politisée…). Dans l’équipe de campagne de François Hollande, il est responsable des relations avec le Parlement européen et de l’Europe lors des primaires, puis responsable du pôle Coopération.
7 décembre 2010 Kader Arif est reçu par Ben Bella avec François Hollande en voyage chez le FLN à Alger.
Le 16 mai 2012, il est nommé ministre chargé des Anciens Combattants du gouvernement Jean-Marc Ayrault.
En juin 2012, celui qui est conseiller municipal de Toulouse depuis 2008 est imposé comme « candidat de la diversité », se présentant pour la première fois à une élection au suffrage universel, obtenant au premier tour 30,84 % dans la 10e circonscription de la Haute-Garonne, face à l’UMP-Parti radical Dominique Faure (24,41 %) et deux candidats socialistes dissidents, tous deux conseillers généraux, Daniel Ruffat, maire de Sainte-Foy d’Aigrefeuille depuis 2001, et Gilbert Hébrard, maire de Vendine depuis 1983.
Candidat aux élections législatives de 2012 dans la Dixième circonscription de la Haute-Garonne, il parvient, le 10 juin 2012 en tête du premier tour avec 30,84% des suffrages exprimés, devant Dominique Faure, candidat de UMP et du Parti Radical Valoisien qui obtient 24,41%
Le 8 juin 2012 par le décret n° 2012-795 du 8 juin 2012 relatif aux attributions du ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants, traite, par délégation du ministre de la défense, les questions relatives aux anciens combattants et aux victimes de guerre ainsi qu'aux rapatriés.
Le 16 juin 2012, il est élu député dans la 10e circonscription de la Haute-Garonne, remportant le scrutin avec 57,78 % des voix.
Il laisse son siège à sa suppléante Émilienne Poumirol le 21 juillet 2012. Emilienne Poumirol, est une fille de militants anarchistes espagnols réfugiés outre-Pyrénées…
Il participe le 15 octobre 2012 au congrès de la FNACA à Bastia, pour soutenir l'association d'anciens combattants de gauche et expliquer les manoeuvres pour le vote de la loi nauséabonde du mois d'octobre au sénat.
Il participe muet, aux débats de la loi nauséabonde du 19 mars d'Alain Néri les 25 octobre 2012 et 8 novembre 2012 Kader Arif par manque de courage se défile de ses responsabiltés il s 'en remet à " la sagesse" du Parlement. « Je m’en remets dans le plein respect des prérogatives du Parlement car c’est à ce dernier qu’il incombe d’achever un processus législatif qu’il a lui même engagé et ce, sans aucune ingérence ni interférence de la part de l’exécutif »
16 décembre 2012 Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, fils de harki, a plaidé en faveur de facilitations dans la délivrance de visas aux Algériens, mais rien pour les visas des Harkis qui voudraient se rendre en Algérie. 20 décembre 2012 Kader Arif est pour l’expérimentation des récépissés lors des contrôles d’identité.
- Kader Arif reçoit quelques associations de Français d'Algérie le 3 janvier 2013 207 jours après sa nomination. à 21h.
- 21 février 2013, annonce la à l'Assemblée nationale que "les otages au Cameroun ont été libérés" ce qu'aucune source militaire camerounaise ne confirmera, bonjour les dégâts pour les familles.. ...

   
     
 
Débats loi du 19 mars 2012 au sénat le 8 novembre 2012
 
   
Mise à jour 16 décembre 2012