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Le président groupe socialiste du Sénat fait condamner un fils de Harki - 2 ans ferme -.
 
       
Mohammed Bellebou
 
 

Mohammed Bellebou, est un fils de Harki agé de 55 ans, qui avait retenu contre son gré le sénateur PS Jean-Pierre Bel sous la menace d'un engin explosif factice, a été condamné le 9 avril 2010 à trois ans de prison, dont deux ans ferme, par le tribunal correctionnel de Foix.
Son avocat Jean-Pierre Cabrol a d'ores et déjà annoncé qu'il faisait appel.

Mr .Mohamed Bellebou était déjà détenu depuis son interpellation le 18 mars 2010 et depuis il faisait une grève de la faim.

Ce jour-là, il avait rendez-vous avec Jean Pierre Bel dans les locaux de l'association des maires d'Ariège, à Foix. Muni d'un extincteur bardé de fils électriques, il avait menacé de mort le sénateur et l'avait séquestré pendant une heure.

M. Jean - Pierre Bel, est président du groupe sectaire socialiste du Sénat, avait été libéré sans incident grâce à l'intervention sur place du préfet de l'Ariège, Jacques Billand.

Madame Liamena Mellouli Saïfi, détenue elle-aussi depuis le 18 mars 2010, a été condamnée à une peine de 18 mois de prison, dont 6 mois ferme, et a été libérée vendredi. Elle sera ultérieurement convoquée par le juge des libertés et de la détention pour un aménagement de sa peine.
Mohammed Bellebou et Liamena Mellouli Saïfi avaient été présentés au parquet pour "menaces de mort sur un élu public". M. Bellebou était en outre poursuivi pour détention illégale d'une arme de quatrième catégorie, les enquêteurs ayant trouvé un fusil à canon scié lors d'une perquisition à son domicile. | Lire aussi |

 
R E A C T I O N S
- Le verdict est tombé : 2 ans de prison ferme pour avoir séquestré, sous la menace d’une « bombe » factice, le sénateur Jean-Pierre Bel pendant une heure !
Mohamed Bellebou a bénéficié de toute la rigueur de la loi ainsi que de celle des juges. En France, il vaut mieux s’appeler Frêche ou Bussereau que Bellebou et de surcroît Mohamed.
AJIR pour les Harkis s’élève avec véhémence contre ce jugement emprunt d’une sévérité non justifiée. Les juges ont-ils seulement examiné les raisons qui ont poussé Mohamed Bellebou à commettre cet acte que nous réprouvons ? Ou n’ont-ils fait que sanctionner l’acte sans se préoccuper de la situation que connaissent Mohamed et sa communauté depuis bientôt 50 ans ?
AJIR appelle tous les harkis et toutes les associations de harkis, à la solidarité avec Mohamed Bellebou et sa famille, à agir pour obtenir la libération immédiate de Mohamed Bellebou.