Les voyous de l'UMP votent pour la deuxieme fois un texte au Conseil de Paris contre les Français d'Algérie.
Il s'agit cette fois de la reconnaissance des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata

 
 
     
 

R A P P E L DES TURPITUDES DE L'UMP

 

En 2011

le Conseil de Paris a en effet décidé, de manière unanime, la pose d'une stèle en hommage aux victimes de l'OAS au cimetière du Père Lachaise à Paris.
 

Symboliquement, Bertrand Delanoë a tenu à ce que le vote des élus ait lieu le jour anniversaire de la manifestation de Charonne, le 8 février 1962.
Cette stèle qui comportera le texte suivant aura une surface de 2 mètres sur 0,30: " 1961-1962, en hommage à toutes les victimes de l'OAS en Algérie et en France. " Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et sa première adjointe, Anne Hidalgo, vont inaugurer jeudi 6 octobre 2011 au cimetière du Père-Lachaise à Paris une stèle en hommage aux victimes de l’OAS, une initiative inédite en France. Le 8 février 2011 le Conseil de Paris avait voté à l’unanimité en faveur de la pose de cette stèle. Le vote des élus avait eu lieu le jour anniversaire de la manifestation organisée à Paris le 8 février 1962 pour dénoncer les agissements de l’OAS et la guerre d’Algérie. Une manifestation qui s’était terminée par un massacre à la station de métro Charonne.

Une adresse à la Maire.

J'ai bien sûr noté qu'après avoir souligné que « Les populations civiles ont été victimes d'exactions et de massacres, perpétrés par les deux camps qui s'affrontaient », vous aviez insisté sur le souci de la Ville de Paris de mener « une action de mémoire historique en veillant à ce qu'aucun des acteurs de ce conflit qui fut aussi un drame national ne soit tenu à l'écart de notre communauté citoyenne ».
Aussi ai-je été parfaitement surpris du déséquilibre de votre projet.
Vous serait-il possible de compléter cette érection par l'apposition d'une stèle similaire qui pourrait être ainsi libellée : 1954-1962 EN HOMMAGE A TOUTES LES VICTIMES DU FLN EN ALGERIE ET EN FRANCE CIVILS, MILITAIRES, MAGISTRATS, FONCTIONNAIRES, ELUS, DEFENSEURS DES INSTITUTIONS ET DES VALEURS DE LA REPUBLIQUE

 

En 2015


                 
 
 

Paris s’engage pour la reconnaissance des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata

 
               
   

J’ai présenté un voeu à ce Conseil de Paris qui a été adopté à l’unanimité, demandant au Président de la République de reconnaître les massacres d’Etat commis le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata en Algérie et pour l’ouverture de toutes les archives relatives à ces terribles évènements.
Alors que le FN mène une bataille culturelle réactionnaire, en nostalgie de l’Algérie française et des criminels de l’OAS, en débaptisant comme à Béziers la « rue du 19 mars 1962 », date du cessez le feu de la guerre de l’Algérie, ce devoir de mémoire doit être pris très au sérieux.
La Ville de Paris qui avait fortement contribué à la reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961, est donc à l’initiative une fois de plus, pour que ces crimes de guerre soient enfin reconnus.

 
Les turpitudes de l'UMP qui soutient
le FLN et le PCF
 

Le texte voté par les voyous de l'UMP

Après amendement de l’exécutif, ce vœu a été adopté à l’unanimité. La bataille avec les associations et les historiens se poursuit pour que ce vœu se réalise.

Voici le texte adopté :

Conseil de Paris

Séance des 13, 14 et 15 avril 2015

Sur proposition de Danielle Simonnet,

Pour la reconnaissance des massacres du 8 mai 1945

Vœu adopté à l’unanimité du Conseil de Paris après amendement de l’exécutif.

Considérant que le 8 mai 1945, alors que le peuple français fêtait l’armistice, la paix retrouvée et la victoire sur le nazisme, commençaient en Algérie, à Sétif mais aussi à Guelma et Kherrata, des répressions sanglantes de manifestations nationalistes, indépendantistes et anti-colonialistes,

Considérant que ce 8 mai 1945, dans la rue principale de Sétif en Algérie, de nombreux Algériens s’étaient tout d’abord rassemblés pacifiquement pour fêter l’armistice mais aussi exiger la libération du dirigeant nationaliste Messali Hadj, et défendre « l’Algérie libre » pour laquelle ils avaient conçu un nouveau drapeau, symbole de leur lutte pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et pour l’indépendance,

Considérant que pendant plusieurs semaines, l’armée française et de nombreuses milices coloniales, composées de civils d’origine européenne, ont alors fait régner la terreur pour rétablir l’ordre colonial et défendre l’Algérie française,

Considérant que si le nombre des victimes algériennes, officiellement toutes françaises à l’époque mais qui ne l’étaient pas en fait et en droit, est difficile à établir, car encore sujet à débat soixante-dix ans plus tard, le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts et les travaux de la très grande majorité des historiens français attestent d’un bilan de dizaines de milliers de victimes arrêtées, torturées et exécutées sommairement,

Considérant que depuis soixante-dix ans, ces crimes de guerre commis par l’État et ceux qui le servaient, ne sont toujours pas reconnus officiellement, et font partie intégrante de l’histoire de France,

Considérant qu’une telle situation est inacceptable, car elle ajoute à ces massacres l’outrage aux victimes, à leurs descendants et à leurs proches,

Considérant que cette page de l’histoire est à fois  française et algérienne et que la reconnaître contribuerait à consolider la fraternité entre le peuple Algérien et Français,

Considérant que reconnaître ce massacre commis par l’Etat français permettra à tous nos concitoyens, et notamment ceux issus de l’immigration algérienne, de se construire toujours plus fraternellement dans un avenir commun, celui de la communauté légale républicaine, où toutes les mémoires sont respectées,

Considérant qu’il ne serait être question d’oublier une partie des victimes de ces journées sanglantes et qu’il est important de rendre aussi hommage aux 102 victimes (selon les historiens) issues de la population dite « européennes », ayant perdus la vie au cours des émeutes provoquées par les massacres,

Considérant que le 27 février 2005 pour que, lors d’une visite à Sétif, M. Hubert Colin de Verdière, ambassadeur de France à Alger, a qualifié les « massacres du 8 mai 1945 » de « tragédie inexcusable » et que son successeur M. Bernard Bajolet a déclaré à Guelma en avril 2008 devant des étudiants algériens que « le temps de la dénégation des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie est terminé »,

Considérant que M. François Hollande, lors de sa campagne électorale avait promis que l’Etat Français procéderait à la reconnaissance des crimes coloniaux,

Considérant que cette reconnaissance relève du devoir de mémoire, tout comme celle des massacres du 17 octobre 1961, qu’elle justifie la création d’un lieu du souvenir à la mémoire de celles et ceux qui furent assassinés, l’ouverture de toutes les archives relatives à ces terribles événements, et la reconnaissance par la République des crimes commis alors,

             

LES REACTIONS AU TEXTE DU VOTE DE L'UMP

Il semble, madame, que vous soyez atteinte d’hémiplégie. Ce qui est bien regrettable.
Pourquoi narrer ces événements dont le bilan est toujours contesté, voire source de propagande par les officiels algériens. Puis-je vous rappeler, que votre glorieux communiste déserteur THOREZ, au gouvernement de l’époque, était pour que l’ont fusillent tous les insurgés assassins. C’est dire !
Hémiplégie disais-je car en 2015 nous ne connaissons toujours pas officiellement le sort de 2035, de nos compatriotes qui sont également les vôtres, et qui ont été enlevés et plus jamais retrouvés.

A noter que 1438 l’ont été après le 19 mars 1962 dont 88 militaires.

Hémiplégie disais-je car en 2015, sauf élucubration d’un ”auguste” personnage sorti d’une école de journalisme (Pierre DAUM), vous piétinez la mémoire des milliers de Harkis et de leur famille assassinés dans des conditions horribles après le 19 mars 1962.
Hémiplégie disais-je, quand vous occultez les massacres de près de 800 personnes le 5 juillet 1962 à ORAN.

Reconnaître ces faits est tout aussi légitime, ne le croyez-vous pas ? JCR


La ville de Paris adopte un texte en faveur de la reconnaissance des massacres de Sétif du 8 mai 1945.
Bien évidemment, rien n'est dit sur l'origine de la répression, à savoir le lynchage d'une centaine de civils européens.

Quant aux responsables de cette répression, ce sont les "milices coloniales composées de civils d'origine européenne" donc... les Pieds-Noirs !

De l'art de transformer les victimes en bourreaux...

Aucune mention bien sûr des véritables responsables, à savoir, en 1945, le Chef de l'Etat, un certain De Gaulle... déjà..., entouré de ses ministres communistes.

Et ce sont aujourd'hui les héritiers de Maurice Thorez, qui exigeait dans L'Humanité qu'on fusille tous les indépendantistes, qui se dédouanent de leur responsabilité en l'attribuant à d'autres !
Ni vu, ni connu, je t'enfume !


Cela me fait penser au massacre de Katyne, ces milliers d'officiers, d'étudiants, de médecins, d'ingénieurs, d'enseignants polonais tués en 1940. Lors de la découverte du charnier, l'URSS a accusé les nazis. Il a fallu attendre 1990 pour que l'URSS reconnaisse que ce massacre avait été ordonné par les responsables soviétiques et était l'oeuvre du NKVD, la police politique de l'Union soviétique...

A l'image de ses mentors, Madame Simonnet n'est pas une historienne mais une idéologue. D'ici à ce qu'elle nous raconte que les 120 millions de morts du communisme au XX° siècle sont aussi l'oeuvre des Pieds-Noirs... LVD

 


Les membres de l'UMP du Conseil de Paris qui votent comme le PCF contre les Pied-Noirs

     
Un autre point de vue d'un membre de l'UMP sur le même sujet du 8 mai 1945

Le secrétaire d'État chargé des Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, a rendu le dimanche 19 avril 2015 un hommage aux victimes algériennes de Sétif, 70 ans après le massacre qui a fait des milliers de morts. Le Premier ministre, Manuel Valls, lui a apporté publiquement son soutien tandis que le secrétaire général de l'UMP, Laurent Wauquiez, a critiqué cette visite en Algérie.

«Le seul pays à s'excuser de notre Histoire»

Pour le secrétaire général de l'UMP, « nous sommes le seul pays à passer notre temps à nous excuser de notre Histoire. (...) Que ne passe-t-on pas plus d'énergie à mettre en avant les très belles pages de l'intégration qui ont été les nôtres ? Que ne passe-t-on pas plus notre temps à mettre en avant les très belles pages écrites par l'histoire française?» s'est interrogé l'ancien ministre.

Et Laurent Wauquiez de regretter : « Cette repentance est à sens unique. (...) Nous, nous faisons notre travail de mémoire, il y a aussi un travail de mémoire à faire de l'autre côté et il y a aussi une réflexion à faire en Algérie.»
Toujours sur le même sujet l'UMP Marseille installe une plaque du 8 Mai 1945 en 2014
     
 

Carton rouge en revanche à une certaine Sabine Bernasconi, maire UMP du 7e secteur de Marseille, qui n’a pas hésité à organiser , 14 juin 2014, aux côtés d’organisations de gauche et d’extrême gauche, à une manifestation pour la pose d'une plaque dédiée aux victimes musulmanes du 8 mai 1945.

« A la mémoire des victimes contre le colonialisme et pour la liberté des peuples », qui, bien sûr, ne faisait aucune référence à la centaine de Pieds-Noirs assassinés préalablement.

Mme Bernasconi, couverte sans doute par le maire de Marseille Jean - Claude Gaudin , qui s’était illustré de manière navrante en recevant à bras ouverts la terroriste Zorah Drif, responsable des assassinats du Milk Bar à Alger, a insulté, par sa présence et son silence, les dizaines de milliers de Pieds-Noirs demeurant à Marseille.

L'autre 8 mai 1945 en Algérie

A la mémoire des victimes des massacres de mai 1945.
Le 8 mai 1945 des algériens défilent à Sétif à l'appel des dirigeants nationaliste pour célébrer la victoire contre le nazisme. Des pancartes et un drapeau algérien sont déployés au milieu des drapeaux alliés. "A bas le fascisme et le colonialisme ", vive l'Algérie libre et indépendante ""Nous voulons être vos égaux".
Un policier tire et tue froidement Bouzid Saâl, le jeune scout qui porte le drapeau algérien. Toute
la région de Sétif, Guelma et Kherrata va vivre une répression violente et aveugle conduite par l'armée coloniale et des milices déchainées.
Une révolte se déclenche et une répression impitoyable aboutit à plusieurs dizaines de milliers de
morts.
Ces événements douloureux vont marquer des générations d'Algériens et déterminer les consciences
pour le combat du peuple algérien contre colonialisme et pour la liberté des peuples.

Il s'agit du texte de la plaque de L'UMP

     

Sabine Bernasconi, maire UMP
du 7e secteur de Marseille

 
 

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