Hors la loi : Socialiste Patrick Menucci en récompense des 150.000 euros remis à Rachid Bouchareb obtient la première du film à Marseille le 19 ou 20 septembre

   

Abdelaziz Belkhadem Président du FLN apporte son soutien au film de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi, qui traite pour lui les méfaits de la colonisation. « Et qui rappelle, leurs méfaits» Belkhadem aurait eu un long entretien avec le Président Bouteflika avant de téléphoner à Rachid Bouchareb, pour l’assurer de son « soutien » et de celui de « Bouteflika ». « Ce dernier se réjouirait de voir le massacre de Sétif qui avait coûté la vie à un milliers de personnes en 1945 occuper le devant de la scène et gêner les responsables français ».
L'essentiel du financement de Hors-la-loi vient de France ( parmi ses financeurs, figurent France FLN vision, France 2 et France 3, Canal+, Studio Canal, Kiss Films – la société de Jamel Debbouze , la région PACA Michel Vauzelle 150.000,00 €, l'ACSE, Ciné-cinéma et le CNC). Le budget est estimé à 19,5 millions d’euros. Pour Véronique Cayla, présidente du CNC " La part française de financement est de 12 millions d'euros, dont 7 % d'aides publiques » le CNC n'ayant même pas lu le scénario; (15% du financement provient de l’Europe et 25% de l’Algérie)
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Marseille accueillera, le 20 septembre 2010, la première nationale du film de Rachid Bouchareb, "Hors la Loi" qui avait créé la polémique lors de sa projection en compétition officielle à Cannes en mai.
Invité le 10 juillet 2010 à Alger par le FLN et par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, pour assister à une projection du film à Alger, Patrick Mennucci, vice-président PS de la Région délégué à la Culture, a obtenu cette avant-première marseillaise.
       
 

Projection de "Hors la loi " de Rachid Bouchareb pour la première mondiale le 10 juillet 2010 à Alger.
Le navet de Rachid Bouchareb, " Hors la loi " n'a pas attendu sa sortie en France prévue pour 19 ou 20 septembre à Marseille pour être projeté en Algérie. Les autorités de la Culture ont profité de la circonstance du 48e anniversaire de la fête de l'Indépendance du FLN afin de le montrer, à la salle El Mouggar.
Projeté une première fois au même endroit et en même temps que sa projection à Cannes en 21 mai dernier, " Hors la loi " a été vu à titre symbolique en présence des acteurs copains dont Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Chafia Boudraâ, Ahmed Benaïssa, Bernard Blancan, des copains des complices mais certainement pas de bons acteurs.

Pour Rachid Bouchareb : " mon film n'a décroché aucun prix à la 63e édition du Festival de Cannes, ça n'a rien à voir avec la controverse qui a été suscitée autour de cette fiction. " dira t-il pour couper court à une autre polémique sur la non attribution de trophée cannois à ce film.

Pour la ministre de la culture il ne s'agit pas d'une fiction mais d'un film historique.

La ministre de la culture, Mme Khalida Toumi a affirmé, que " l'Algérie est fière de compter parmi ses enfants un cinéaste de la trempe de Rachid Bouchareb, réalisateur du film "Hors la loi".
"L'Etat algérien a contribué avec la plus grande part au budget pour réalisation de ce film historique qui est une coproduction en lui consacrant "4 millions d'euros, le reste des fonds ayant été alloués par des privés dont une station de télévision française", a-t-elle ajouté"

"Hors la loi", un mauvais film de gangsters sur fond de guerre d'Algérie, avec des décors composés de meubles de Conforama, avec un scénario approximatif.

A Cannes, « Hors-la-loi » n’a en effet pas servi l’image de l’Algérie ni la cause de la repentance défendue par le gouvernement Algérien . Bien au contraire, le film a donné de la Révolution algérienne l’image d’une guerre sale menée par des hommes à la moralité parfois douteuse. Le film n’a suscité aucun débat sur le passé colonial de la France en Algérie. Le seul débat a porté sur la liberté de création.
Le gouvernement français a-t-il volontairement favorisé la polémique pour montrer à Alger que le sujet de la Guerre d’Algérie restait sensible en France? Difficile à dire, mais le député UMP Lionel Luca, à l’origine de la polémique sur le film de Bouchareb, s’est bien appuyé sur un document officiel émanant d’un service du ministère français de la Défense.
Or, un tel organisme ne pouvait pas agir sans l’aval du gouvernement français. Durant les jours qui ont précédé le festival de Cannes, la polémique a été alimentée par le gouvernement français qui a distillé certaines informations, comme celle évoquant par exemple la demande de Nicolas Sarkozy de voir le film alors que plusieurs projections privées ont été organisées à Paris.