- CAEN - Hommage aux soldats morts en Algérie

 « Pendant cette période douloureuse de notre histoire, ils ont accompli leur devoir. » À l'occasion de Journée nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie, une cérémonie s'est tenue 5 décembre 2009place Foch. Le préfet, Christian Leyrit, a lu le message du secrétaire d'État aux Anciens combattants.

Saint – Seurin sur l’Isle.

La guerre d'Algérie reste en mémoire

Saint-Seurin-sur-l'Isle a rendu hommage, samedi 5 décembre 2009, aux victimes de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie de 1952 à 1962, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée au monument aux morts, en présence du maire Marcel Berthomé, président des anciens combattants, d'élus locaux, d'anciens combattants et militaires des associations locales.
Celle-ci a été marquée par un dépôt de gerbe, la lecture du message du secrétaire d'État aux anciens combattants , Marcel Berthomé de préciser sur l'après-cessez-le-feu du 19 mars 1962, mettant en évidence les dérives des polices parallèles de l'exécutif provisoire et des bandes organisées de la rue : perquisitions, arrestations, expulsions, exécutions, près de 5 000 Français assassinés ou disparus entre mars et juillet 1962, le massacre des Harkis et l'exode de plus d'un millier de Français d'Algérie dans des conditions honteuses.

- AUDE - A la mémoire des morts pour la France

C'est sous un ciel gris que l'hommage a été rendu sa medi matin, au monument aux morts. Une cérémonie à la mémoire de tous ces combattants et civils morts pour la France entre 1952 et 1962. Pour ce rendez-vous annuel, une vingtaine de harkis, qui ont courageusement pris les armes en Algérie, en Tunisie et au Maroc, se sont rassemblés. Ce moment historique a été célébré par le 3e RPIMa. À noter la présence, entre autres, du sous -préfet, Pascal Zingraff, et de Jeanine Vincent, l'adjointe au maire. Un discours d'Hubert Falco, le secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants, a été prononcé. Un message fort mais peu audible. Et comme le souligne cet ancien militaire : « Là, il y a de vieilles barbes même si on est rasé de près ». Photo DDM, Roger Garcia.

- Pleyben - Guerre d'Algérie et combats au Maroc et en Tunisie. hommage aux «Morts pour la France» à Pleyben

comme chaque 5 décembre depuis 2003, un hommage était rendu un peu partout en France aux soldats morts en Afrique du Nord entre 1952 et 1962. À Pleyben, où se trouve le mémorial départemental du souvenir, près de 400 personnes, dont 150 portes-drapeaux, ont assisté à une cérémonie que présidait Pascal Mailhos, préfet du Finistère. Pour rappel, la date du 5 décembre avait été retenue à la suite de l'inauguration, en 2002, par le président Chirac, du Mémorial aux soldats français et harkis tués en Afrique du Nord. Un choix qui, à l'époque, avait suscité les vives protestations d'élus et d'associations d'anciens combattants, qui déploraient «l'absence de signification historique» de cette date. (Photo Thierry Dilasser

- Bourg - Combats en Afrique du Nord : cérémonie d'hommage à Bourg

Cérémonie en hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie. Elle s'est déroulée devant le mémorial d'AFN à Bourg. Une cérémonie sobre à laquelle participait une délégation d'Anciens combattants, le colonel Bichet, délégué militaire et Marc Demulsant, sous-préfet de Nantua. Seulement deux gerbes ont été déposées, celle de l'Union locale des Anciens combattants et celle du préfet de l'Ain. Un détachement de la base aérienne d'Ambérieu présentait les armes pendant que le sous-préfet rendait hommage « à ces quelque 24 000 militaires, les fonctionnaires civils, les harkis tués dans l'accomplissement de leur devoir pour défendre ce qui était alors le territoire français ».

- Draguignan - En souvenir des "morts pour la France"

Cérémonie empreinte d'émotions que celle organisée, le 5 decembre 2009 en fin de matinée, au jardin Anglès. En présence de la sous-préfète, Corinne Orzechowski, du maire de Draguignan, Max Piselli, et de l'ensemble des autorités militaires et patriotiques de la Dracénie, les Dracénois ont salué la mémoire et le souvenir de tous ceux qui sont morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
Après que MM. Jean Henry et Serge Prévot, respectivement décoré de la médaille militaire et fait Chevalier dans l'Ordre national du mérite, la sous-préfète de l'arrondissement de Draguignan a lu le message adressé par le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants, Hubert Falco.
« Loin de chez eux, dans le bled, le djebel et le désert, venant de toutes les régions de France, ils ont donné au mot fraternité son sens le plus beau et le plus exigeant. Dans cette période douloureuse de notre histoire, ils ont accompli leur devoir. La République s'incline avec respect et reconnaissance devant leur mémoire. Nous ne les oublierons jamais...».
Dépôts de gerbe, minute de silence et Marseillaise ont rythmé cette fin de commémoration, qui chaque année, permettra aux jeunes générations de ne jamais oublier.

- Saint-Sauvy – Cérémonie à la mémoire et le souvenir de tous ceux qui sont morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.

Le 5 décembre 2009, cérémonie au monument aux morts de Saint-Sauvy, tandis que Monsieur Marquisseau, maire et son conseil municipal accueillaient les Anciens d'Algérie du canton de Mauvezin pour leur congrès annuel de la FNACA. Ils étaient presque tous là et comme l'a souligné le président Jean Cousturian, ils se sont souvenus avec émotion que lors de leur précédente rencontre, à Saint-Sauvy, il y a 4 ans.
Tous les rendez-vous annuels de la FNACA sont suivis par les membres et anciens d'Algérie.
C'est ainsi que, lors de l'assemblée générale, Guy Brescon, membre du bureau départemental, insistait sur l'importance qu'il y avait à se retrouver tous très nombreux le 19 mars 2010 lors du congrès départemental.
Après avoir remis à Manuel Ferreira son diplôme d'honneur de 33 ans de service comme porte-drapeau, une gerbe était déposée au monument aux morts pour ce 5 décembre suivie d'une minute de silence en mémoire des soldats morts pour la France en Algérie. Un apéritif offert par la municipalité et un repas servi au foyer rural.

- Hautes Pyrénées - Guerre d'Algérie : la mémoire intacte

Devoir de mémoire accompli à l'occasion de la journée nationale d'Hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combattants du Maroc et de la Tunisie, en présence des autorités civiles et militaires et des représentants des anciens combattants.
Alain Maillé, adjoint au maire, représentant Bernard Plano, a en préambule lu le message adressé par Hubert Falco secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants.
Deux gerbes ont été déposées, ensuite, au monument aux morts par Alain Maillé, assisté de M. Méjamolles, président de la section locale de la Fnaca, et par le général Jean Vincent, président de la section fédérale André-Maginot des Hautes Pyrénées des anciens combattants, assisté de Mme Deumié, qui représentait l'Association des médaillés militaires. Sonnerie « Aux morts » et hymne national ont clôturé cette cérémonie. L'assistance était invitée à poursuivre l'hommage à la mairie où une boisson chaude était offerte par la municipalité.

- Saint-Sulpice- . Anciens combattants. Ils ont rendu hommage aux victimes des conflits en Afrique du Nord

Saint-Sulpice a rendu hommage aux victimes civiles et militaires des conflits en Afrique du Nord devant une assistance clairsemée. Après lecture du communiqué du secrétaire d'état à la défense et aux anciens combattants, leprésident des médaillés militaires a pris la parole, pour déclarer notamment : « Nous Français, nous devons nous repentir d'avoir, le 18 mars 1962, signé les accords d'Evian avec le FLN… et d'avoir de ce fait, failli à la parole donnée… ». Plus loin Lionel Marquois exprimait sa « tristesse» par rapport aux 6400 jeunes appelés et aux milliers de soldats de métiers morts pour la France, aux Harkis « abandonnés et désarmés » et aux « malheurs de la population abandonnée et livrée au FLN.
En France, le gouvernement a, par décret, fixé au 5 décembre la date de la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie, en référence à l'inauguration par le chef de l'Etat du Mémorial aux soldats français et harkis tués en Afrique du Nord.

- Haute – Garonne - Cérémonie du 5 décembre au monument

A l'occasion de cette journée nationale d'hommage aux morts en Afrique du Nord, neuf associations d'anciens combattants (sur douze) étaient présentes et ont déposé des gerbes au pied du Monument aux morts. Accueilli par Rémi Lahore, délégué aux anciens combattants, Bernard Buffet, sous préfet de Saint-Gaudens a lu le message de HubertFalco, secrétaire d'Etat. Au terme de la cérémonie, les participants étaient conviés à un vin d'honneur à la mairie.

- Bailleul et La Flandre - Henri Verstaen dit le malaise des anciens combattants

Henri Verstaen critique ceux qui prônent la repentance.

5 décembre 2009, au café de la Maison commune, la section cappeloise ... de l'arrondissement Flandre - Lys de l'Assocation nationale des combattants s'est réunie en assemblée générale sous la conduite de son président Henri Verstaen. L'occasion pour lui d'évoquer les sujets qui fâchent.

Vous avez parlé de la repentance pendant votre discours. Que vouliez-vous dire ?

« Cette repentance est le fait d'un certain nombre d'intellectuels et de politiques qui ne représentent qu'eux-mêmes et qui voudraient que la France demande pardon au monde. Ils lui reprochent son passé colonialiste, sa participation à l'esclavagisme. Ils font un amalgame avec nos camarades qui sont tombés en Algérie. Nous pensons qu'il s'agit d'une imbécillité intellectuelle et d'une démagogie politique. Nous avons hérité d'un passé dont nous ne sommes pas comptable, mais nous sommes redevables de nos seuls actes et de leurs conséquences devant l'histoire. Rappelons également que tous ceux qui ont participé aux combats en Algérie n'ont fait que leur devoir sur ordre du gouvernement de l'époque et que 534 de nos camarades sont tombés entre le mois de juin 1962, date de l'indépendance de l'Algerie, et 1964, date du retrait de la France. » Vous avez voté une aide à la section d'Hazebrouck ?
« En effet, cette section ne compte plus que vingt-huit membres. Son président, nouvellement élu, nous a contactés pour refaire le drapeau. La municipalité d'Hazebrouck, dont c'est pourtant le rôle, semble se désintéresser de sa section d'anciens combattants. Nous devons aider nos camarades à perpétuer le devoir de mémoire envers ceux qui sont tombés pour la France. » •

- Bagnères-de-Bigorre - Journée nationale. Les victimes d'AFN méritent mieux - Hommage.

La ville de Bagnères-de-Bigorre a commémoré la mémoire des victimes militaires et civiles de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc de 1952 à 1962.
Cette journée nationale d'hommage et surtout le choix de la date du 5 décembre n'a pas obtenu l'aval de la plus grande majorité des associations d'anciens combattants de la guerre d'Algérie qui ne reconnaissent comme date officielle que celle du 19 mars 1962, cessez-le-feu en Algérie, dont ils réclament l'officialisation.
La commission Kaspi, qui a été chargée d'étudier la validité de cette demande, s'est prononcée pour cette solution.
Le résultat de cette situation s'est vu, une fois de plus, lors de la cérémonie qui s'est déroulée samedi 5 décembre, devant le monument aux morts, en présence de Claude Laguerre, maire adjoint chargé des affaires militaires, représentant le maire ; quelques conseillers municipaux, Nadine Delattre, sous-préfète ; le chef de la brigade de gendarmerie nationale et trois drapeaux d'autant d'associations d'anciens combattants.
Après la lecture du message officiel d'Hubert Falo, secrétaire d'État aux Anciens Combattants et Victimes de guerre, rendant hommage aux victimes civiles et militaires, trois gerbes étaient déposées précédant l'hommage aux morts, la minute de silence et « La Marseillaise ».
Les morts en AFN méritent mieux qu'un semblant de reconnaissance, bafouant l'Histoire.

- Draguignan - Mohamed Rabal décoré à Paris

Mohamed Rabal (à droite) décoré de la médaille du mérite, ici en compagnie de Tayeb Guelatti.

Samedi 5 décembre 2009 à Paris, au Quai Branly là où a été érigé le 5 janvier 2002 le monument en l'honneur des toutes les victimes de la guerre en Algérie, et des combats au Maroc et en Tunisie, Mohamed Rabal a reçu des mains d'Hubert Falco, secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, la médaille du mérite.
Ce père de huit enfants parfaitement intégré doit cette décoration avant tout à son implication dans la fédération des harkis du Var. Cette fédération a été créée et elle est présidée depuis 2004 par Tayeb Gueletti, l'adjoint aux affaires patriotiques. Elle regroupe près de 750 adhérents répartis dans 12 associations. Le but est de représenter et de défendre la communauté harki, le président estime d'ailleurs qu'un pas important a été fait grâce à la loi du 23 février 2005 avec en particulier des mesures de réparation : allocation de reconnaissance, aide spécifique au logement, aide en faveur des familles et des enfants des harkis.

- Laugnac. Les anciens combattants ont commémoré le 5 décembre

C'est au monument aux morts de Sembas que la section locale des anciens combattants de Laugnac commémorait la fin de la guerre d'Algérie.
Cette section locale de Laugnac qui regroupe les anciens combattants de Cours, Laugnac, Madaillan et Sembas honorait, ce dimanche 6 décembre, les morts de la guerre d'Algérie et de toutes les guerres devant le monument de Sembas. En présence d'Alain Merly, président de la communauté de communes du canton de Prayssas, des maires ou de leur représentant des 4 communes, Hervé Lacam, président de cette section des anciens combattants, demandait après le dépôt de gerbe par Nadine Chaubard, maire de Sembas, d'observer une minute de silence pour tous les morts pour la France. Après cette minute de silence, il lisait le message du secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants avant de demander à Philippe Benza d'entonner la « Marseillaise » reprise en chœur par les nombreux participants. A l'issue de cette cérémonie, Hervé Lacam invitait tous les présents à se rendre devant la tombe de Roland Malet, mort en Algérie pendant la guerre, et ensuite à se rendre au cimetière de Lacenne pour se recueillir devant la tombe de Pierre Chaubard, ancien maire de Sembas.

- Roquesérière. L'hommage aux victimes de la guerre en Afrique du Nord

Pour rendre hommage aux victimes de la guerre en Afrique du Nord, Lucien Esposito, président départemental de l'UNC était entouré de nombreuses personnalités dont le colonel Cochepin, le colonel Pierquin , le colonel Albi, le colonel Mazinque, et Roger Suzanna, président de la section cantonale UNC.
Plus qu'un discours, c'est un bilan qu'a dressé Lucien Esposito : le lourd bilan des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Des victimes de l'après 19 mars 1962 aussi, clôturant en ces termes « ces millions de morts et de disparus de la guerre d'Algérie n'ont pas quitté ce monde dans la nuit et le brouillard mais dans un soleil aveugle, sans défense, victimes d'une barbarie non dénoncée ».
Emouvante cérémonie qui s'est déroulée en présence notamment d'André Laur, conseiller général et Jean-François Vidal, maire de Roqueserière.

- Orleix. Émouvante cérémonie

Les anciens combattants et la municipalité ont tenu à rendre hommage aux morts pour la France en Afrique française du Nord à l'occasion de cette journée commémorative du 5 décembre qui honore tous ceux qui sont tombés entre 1952 et 1964 sur ces territoires. Les anciens combattants, emmenés par le président Pierre Sierpinski, des représentants de la municipalité et des habitants du village se rendirent au monument aux morts en cortège depuis la mairie.
À 17 heures, la cérémonie a débuté d'une manière symbolique par le « Chant des Africains », en mémoire de tous ceux qui ont souffert ces dures épreuves des combats, des massacres (en particulier les harkis) et de l'exil. En y incluant ceux qui, venant de ces territoires, ont participé à la Libération de la France en 1944.
Moment émouvant pour tous ceux qui ont laissé là-bas : tombes des ancêtres, souvenirs affectifs et vie active. Puis, ce furent les lectures traditionnelles du message du secrétaire d'État aux Anciens Combattants par M. Charles Habas, maire d'Orleix, et de l'Union nationale des combattants par le commandant Defis, responsable des anciens combattants d'AFN. Ensuite, ce fut le dépôt de gerbe, la sonnerie « Aux morts » et la minute de silence. « La Marseillaise » marqua la fin de la cérémonie. Le maire remercia vivement les participants pour ce témoignage de mémoire et de reconnaissance et les invita au « pot » de l'amitié, à la mairie.

- COURSAC. - Les médaillés du 5 décembre

Samedi, 5 décembre 2009 environ 500 personnes et 140 drapeaux étaient rassemblés autour du Mémorial Afrique du Nord (AFN) érigé dans la commune en mémoire des victimes périgourdines. La cérémonie du 5 décembre était présidée par la préfète Béatrice Abollivier, autour de laquelle on retrouvait le maire Bernard Peyrouny et Jacques Monmarson, président de l'Association des maires et conseiller général du canton de Saint-Astier. L'autorité militaire était assurée par le colonel Magny, délégué militaire de Dordogne.
« La Marseillaise » des enfants
Les honneurs étaient rendus par un détachement de l'escadron départemental de sécurité routière, un de l'école de police de Périgueux et un du service militaire adapté de Périgueux, placés sous les ordres du lieutenant D'Almeida. Le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier assurait la garde du drapeau porté par l'un de ses officiers.
Après les honneurs rendus aux morts, le colonel Magny remettait six décorations : l'ordre national du Mérite au lieutenant-colonel Chastanet et au capitaine Gagnard, la Croix du combattant à Jean-Louis Colombier, la médaille de bronze de la Défense nationale au caporal-chef Oustric et au caporal Seino et enfin la médaille commémorative AFN à Jean-Louis Cordier.
La préfète lisait ensuite le message d'Hubert Falco, secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants. Deux autres messages suivaient avant le dépôt de gerbe par les autorités et les associations. Georges Mouillac entonnait alors « La Marseillaise », accompagné a capella par les enfants de l'école élémentaire de Coursac. Béatrice Abollivier passait ensuite les troupes en revue, accompagnée du colonel Magny. Un lâcher de ballons a conclu la cérémonie.

- Trouville-sur-Mer -Commémoration de la guerre d'Algérie -

C'est au monument aux morts devant la mairie de Trouville qu'a eu lieu, samedi matin, une prise d'arme et un dépôt de gerbes en souvenirs des victimes et des événements de la guerre d'Algérie. En présence d'élus et d'anciens combattants, et pour la première fois à Trouville, pour une telle cérémonie, une Marseillaise a été interprété, de façon émouvante par Émilie Chennevière. Christian Cardon, maire de Trouville, se dit très satisfait de cette Marseillaise chantée qui sera dorénavant au programme de chacune des cérémonies commémoratives officielles. Et il rajoute : « Je suis de la classe 44, je n'ai pas fait la guerre d'Algérie, mais je me souviens très bien des événements, de cette période très difficile.
Et ce qui m'a frappé, c'est surtout la pédagogie du Général de Gaulle, la programmation déjà scénarisée de l'indépendance qui fut un déchirement pour les Pieds-noirs et un moment douloureux de l'histoire de France »

- Louvigny - Hommage aux anciens d'Algérie, Tunisie, Maroc

Le 5 décembre 2009, les anciens combattants de Louvigny, les personnalités, des Loupiaciens se sont réunis au monument aux morts pour honorer la mémoire des anciens combattants décédés pendant la guerre d'Algérie, et les combats du Maroc et de la Tunisie. « 25 000 morts dont 1247 au Maroc, 665 en Tunisie et 23 196 en Algérie », a rappelé à la mémoire de tous Guy Pulget, président des Anciens combattants.
Après avoir observé une minute de silence, une gerbe a été déposée au monument.

- Courseulles-sur-Mer - Un hommage aux combattants en Afrique du Nord -

Le 5 décembre 2009a été défini comme journée du souvenir en hommage aux combattants en Afrique du Nord. « Nous avons une pensée particulière pour Roland Lerouvillois, Jean Ledard, Jean-Claude de Maneval, Jean-Pierre Basley qui ne sont pas revenus de l'autre côté de la Méditerranée », déclare solennel le maire Frédéric Pouille.
Puis devant les élus, représentants d'associations, porte-drapeaux, anciens combattants, leur président, Gérard Laurent, exprime quant à lui son désarroi toujours présent. Et son incompréhension : « Le mot guerre est impropre, lorsque l'on parle de l'Algérie. À notre arrivée à Oran, nous étions accueillis par une bannière « Ici la France ».
Et venions pour maintenir l'ordre. Pas faire la guerre contre... des Français. Qui a compris ? Qu'avons-nous fait pour les Harkis ? Beaucoup de question encore aujourd'hui que je me pose. Je crains de ne jamais avoir de réponse. Et je le déplore. » Moment de flottement, approuvés par l'assemblée, réunie à la mairie.

Salvagnac - Cérémonie du souvenir des anciens d'Algerie, de Tunisie et du Maroc

La section salvagnacoise des combattants prisonniers de guerre et combattants d'Algérie, Tunisie et Maroc tenait sa traditionnelle cérémonie du souvenir à Salvagnac. Emmenés par Jean Raujol, président des anciens combattants du Pays salvagnacois, les anciens du canton de Salvagnac assistaient en premier lieu à une messe en l'église Notre-Dame de Salvagnac. Ils se rendaient ensuite au monument aux morts pour un dépôt de gerbe en compagnie du maire Bernard Miramond, du conseiller général Georges Paulin, lui-même ancien combattant ATM, de plusieurs élus et d'habitants du village. La section locale du Souvenir français était représentée par Jean Farenq, son président. Après le dépôt de gerbe, Jean Raujol lisait le message de la fédération. A l'issue de la cérémonie, le verre de l'amitié servi sous la halle de la mairie, était l'occasion pour les anciens d'égrener des souvenirs tristes pour certains, mais aussi de moins tristes à l'évocation de leur séjour algérien.

Vic-en-Bigorre. Hommage. Aux morts pour la France en Algérie, Maroc, Tunisie.

La journée nationale d'hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, le 5 décembre, est inscrite au calendrier officiel des cérémonies patriotiques depuis le décret du 26 septembre 2003.
Une des seules cérémonies se déroulant en Val d'Adour est organisée par la municipalité vicquoise et les anciens combattants du canton ; aussi des représentants d'associations patriotiques de Maubourguet et Rabastens avec leurs porte-drapeaux se joignent-ils à la délégation des Vicquois, devant le monument aux morts.
Au programme protocolaire, la lecture du message du secrétaire d'État à la Défense chargé des Anciens Combattants, cette année par la première adjointe, Martine Corsini, en l'absence excusée de Jean Bordères, le maire ; dépôts de gerbes, respectivement par Mmes Corsini et Malabirade pour la municipalité ; et notamment par MM. Moïse, Stulz, Debat, Maslies, Costa, Charignon, Guillaumond, le colonel Pérignon, l'adjudant-chef Solda, pour les associations patriotiques et autorités.
Enfin, Jean Dupouy et Louis Galin ont été épingles ; à Jean Dupouy, la Croix du combattant et la médaille du Titre de reconnaissance de la de la nation (TRN) ; à Louis Galin, la médaille TRN et la médaille commémorative d'Afrique du Nord.

- Caluire - Commémoration de la fin des combats en Afrique du Nord

Un peu d’humour dans le Progrès de Lyon

Les élus ont déposé des gerbes de fleurs lors de la commémoration

Contrairement à ce qui a été publié dans le journal du dimanche 6 décembre2009, la cérémonie organisée le 5 décembre dernier était une commémoration de la fin des combats en Afrique du Nord.
Au lieu du 19 mars, date de l'indépendance de l'Algérie en 1962, le président Jacques Chirac a préféré que les anciens combattants commémorent la fin des combats au Maroc, en Tunisie et en Algérie tous les 5 décembre. Une cérémonie émouvante pour tous les élus et porte-drapeaux, réunis place Gouailhardou.

L'hommage de la Nation

De 1952 à 1962, au Maroc, en Tunisie et en Algérie, près de 24000 combattants sont morts pour la France. Il est naturellement nécessaire de leur rendre hommage mais jusqu'ici, deux dates s'opposaient 19 mars 1962 date du cesser le feu le feu en Algérie. Or cette date suscite le rejet de nombreux Anciens Combattants et de la communauté des rapatriés et Harkis
Le 16 octobre, anniversaire de l’inhumation du soldat inconnu de la Guerre d’Algérie à la nécropole de Notre-Dame de Lorette.
L'aboutissement d'un long processus de concertation
Pouvoir enfin rendre hommage aux morts pour la France, le Gouvernement a fait le choix du dialogue et de la concertation au sein du monde combattant la démarche a été acceptée par toutes les associations qui ont participé aux réunions de la commission de concertation, présidée par Jean Favier et la date du 5 décembre a suscité l'adhésion quasi-unanime des associations les plus représentatives du monde combattant
Le 5 décembre est une date qui emporte l'adhésion du plus grand nombre
Le 5 décembre est une date extérieure aux débats anciens autour du 19 mars et du 16 octobre. C'est une date qui doit pouvoir rassembler le plus grand nombre.
La date du 5 décembre 2002 : le président de la République et le Premier Ministre ont inauguré le Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, quai Branly a Paris. Le 5 décembre concerne les trois conflits d'Afrique du Nord.
C'est un hommage qui s'adresse aux combattants morts pour la France en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
Les autres dates choisies jusque là par les associations conserveront naturellement leur valeur associative.
Le Point, dans son numéro du 19 septembre 2003, présentait les thèses de deux associations militant pour la reconnaissance officielle du 19 mars. Dans sa rubrique –« Opinion » du numéro du 24 octobre dernier. Le Point publie une lettre du Président général de l’UNC Hugues Dalleau qui précise que ces associations ne représentent pas et de loin, la majorité de l’opinion des Anciens Combattants d'Algérie, du Maroc et de Tunisie. –
« Il est faux d’écrire que la date du 19 mars 1962 à la faveur des associations d'Anciens Combattants "représentant les appelés du contingent. En effet, les deux associations en faveur de cette date représentent tout au plus 15% des effectifs des appelés ayant servi en Algérie. Tous les autres remercient le président Jacques Chirac d’avoir décidé de créer une Journée Nationale du Souvenir consacrée aux Morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc Hugues Dalleau président général de l'Union Nationale des combattants, Président de la Confédération National des anciens de la défense. Source U.N.C.