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Jean-Claude Perez est un écrivain et essayiste ; pied noir d'origine, né le 17 janvier 1928 à Bougie en petite Kabylie (Algérie).
Elève au Iycée Bugeaud, il fait ses études de médecine à la Faculté d'Alger.
Il devient Docteur en médecine le 31 mai 1954.
Il est alors médecin généraliste à Bab-el-Oued où il vit depuis l'âge de 3 ans.
Il exerçe son métier d’abord à Alger dans le quartier de Bab El-Oued,puis à Paris jusqu’en 1995.
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N’appartenant à aucun parti politique, mais sensible aux évènements se déroulant en Algérie, il écoute l’appel lancé par les partisans de l’Algérie Française et pour cela s’implique dès 1953 dans les actions où il assume d'importantes responsabilités dans la lutte clandestine pour l'Algérie française (Oraf) et participe vivement au fonctionnement de l'Organisation-Renseignement-Opération (ORO) mouvement de liaison, d'information et de communication interne de l’Organisation armée secrète O.A.S. Il sera incarcéré en Algérie et en France dans diverses prisons entre 1957 à 1965, de façon épisodique, et fut condamné à mort par contumace pour son rôle capital au sein du commandement national de l’O.A.S. Le docteur Jean-Claude Perez fut impliqué dans l'« affaire du bazooka ».
Ni repenti, ni renégat, ni converti et surtout pas nostalgique - Jean-Claude Pérez livre dans les archives sonores son témoignage sur la fin de l'Algérie française et les années de traque et d'exil que lui valut son engagement politique.
De par sa position à l'échelon le plus élevé de responsabilité de l'OAS/Algérie, l'auteur est bien placé pour donner un éclairage nouveau à tel ou tel événement essentiel d'une époque qui conserve encore de larges zones d'ombre. Nul doute non plus, après avoir écouté ce témoignage décapant, que la liquidation précipitée de l'Algérie française, au-delà de l'aspect tragique qu'elle revêtit pour les populations qui en furent les victimes, ne constituât finalement une faute historique grave, dont nous n'avons pas fini de payer les conséquences. |
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