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Remise du fanion du 11e BUT 24 janvier 2007
Souvenons-nous : 24 Janvier 1960 à Alger ;
Les barricades, la fusillade...
47 ans après le fanion de la compagnie opérationnelle du 11e Bataillon des Unités Territoriales dont le parrain était le Général MASSU, entre à la Maison " Maréchal Juin " à Aix en Provence. Gardé et conservé jalousement par Albert SAUPAGNA depuis 47 ans, le capitaine Serge JOURDES et les anciens de la Compagnie Opérationnelle du 11eme BUT ont remis leur fanion à Robert SAUCOURT, Président de l'Association pour la mémoire de l'Empire Français (A.M.E.F), à leur côté, le Capitaine Marcel RONDA commandant la Compagnie l'UT 155 qui retrace l'histoire des Unités Territoriales.
Remise du fanion de l'unité territoriale du 11è BUT le 24 janvier 2007
de gauche à droite
Robert Saucourt - Marcel Ronda - Serge Jourdes - Albert Saupagna
Remise du fanion par le parrain le général Massu en présence de nombreux généraux
De 1955 à 1960 a existé une riposte originale au terrorisme en Algérie totalement méconnue, d'une ampleur insoupçonnée, soutenue par l'opinion publique avec ses qualités et ses lacunes mais aussi avec son incontestable efficacité.
A l'exception de rares articles de presse, on a peu parlé des 200 000 réservistes territoriaux depuis 47 ans.
Saluons le livre de Philippe Lamarque "Les Unités Territoriales en Algérie" (1955-1960)
Dans la salle d'honneur de la Maison Maréchal Juin, une foule nombreuse était venue saluer les membres du 11eme BUT présents autour de leur capitaine et c'est la voix pleine d'émotion que Serge JOURDES a transmis ce symbole à
Robert SAUCOURT qui de suite le déposa dans la nouvelle vitrine consacrée aux Unités Territoriales ; Albert SAUPAGNA fit également don de son « béret noir » que portaient les combattants de la Compagnie opérationnelle.
A l'exception de rares articles de presse, on a peu parlé des 200 000 réservistes territoriaux depuis 47 ans.
Saluons le livre de Philippe Lamarque "Les Unités Territoriales en Algérie" (1955-1960)
Dans la salle d'honneur de la Maison Maréchal Juin, une foule nombreuse était venue saluer les membres du 11eme BUT présents autour de leur capitaine et c'est la voix pleine d'émotion que Serge JOURDES a transmis ce symbole à
Robert SAUCOURT qui de suite le déposa dans la nouvelle vitrine consacrée aux Unités Territoriales ; Albert SAUPAGNA fit également don de son « béret noir » que portaient les combattants de la Compagnie opérationnelle.
L'UNP était représentée par le Président National, le Général PIQUEMAL accompagné du secrétaire Général des membres des sections d'Aix et Marseille, de la Légion, présents également Messieurs BARRIELLE, délégué départemental du 9éme RCP,
J.F Collin président de l'ADIMAD, des présidents d'associations de Rapatriés d'Algérie ainsi que M. CHORO, 1er adjoint représentant la député-maire d'Aix madame Maryse Joissains Mansini.
Un vin d'honneur clôtura cette manifestation empreinte d'émotions pour les plus jeunes et pleine de souvenirs et de .....
« nostalgie » pour ceux qui y étaient. par Jean-Claude HOUNE, Secrétaire Général de l'UNP
Un vin d'honneur clôtura cette manifestation empreinte d'émotions pour les plus jeunes et pleine de souvenirs et de .....
« nostalgie » pour ceux qui y étaient. par Jean-Claude HOUNE, Secrétaire Général de l'UNP
PRIX "Armée et Défense" de l'UNOR attribué à Monsieur Philippe LAMARQUE pour son ouvrage
" Les Unités Territoriales en Algérie 1955-1960" Éditions SIDES
Prix remis au cours de la réception de l'UNOR qui s'est tenue dans les salons du Sénat le 24 janvier 2007.
" Les Unités Territoriales en Algérie 1955-1960" Éditions SIDES
Prix remis au cours de la réception de l'UNOR qui s'est tenue dans les salons du Sénat le 24 janvier 2007.
Allocution prononcée Philippe LAMARQUE
Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les invités de l'UNOR, Messieurs les attachés militaires sud-africain et malgache, Messieurs les officiers généraux, Mes chers camarades, aujourd'hui, l'UNOR rend hommage à ses camarades de la territoriale, formation entièrement composée de réservistes de tous grades depuis le simple rappelé jusqu'au chef de bataillon : 200 000 hommes pour une population de 1 200 000 habitants, cela se traduit par une assiette de conscription comme aucun pays moderne n'en avait jamais connu.
Merci au jury d'avoir remarqué cette recherche sur un sujet inédit, totalement occulté depuis 1960, si ce n'est le tir sporadique de moins d'une demi-douzaine d'articles de presse.
Plus rares encore sont les polémologues qui ont rédigé une synthèse sur les réservistes. Emmanuel Kant, le philosophe de Kônigsberg fut rappelé en 1813. Il observa que l'autodéfense populaire était la seule réponse au terrorisme à l'ordre du jour depuis 1793. Bien encadrée par un état-major réformé par Clausewitz, une armée de territoriaux prouva sa capacité de mouvement et marcha jusqu'à Waterloo, capable d'affronter la plus belle armée professionnelle du monde à l'époque, la nôtre. En Algérie, Michel Sapin Lignières, le saint-cyrien devenu réserviste par choix moral, brûlant d'une âme de moine-soldat, proposa une solution dans l'urgence. Aujourd'hui, ce livre vous soumet une synthèse.
Plus rares encore sont les polémologues qui ont rédigé une synthèse sur les réservistes. Emmanuel Kant, le philosophe de Kônigsberg fut rappelé en 1813. Il observa que l'autodéfense populaire était la seule réponse au terrorisme à l'ordre du jour depuis 1793. Bien encadrée par un état-major réformé par Clausewitz, une armée de territoriaux prouva sa capacité de mouvement et marcha jusqu'à Waterloo, capable d'affronter la plus belle armée professionnelle du monde à l'époque, la nôtre. En Algérie, Michel Sapin Lignières, le saint-cyrien devenu réserviste par choix moral, brûlant d'une âme de moine-soldat, proposa une solution dans l'urgence. Aujourd'hui, ce livre vous soumet une synthèse.
Nos territoriaux ont fait leur devoir pendant cinq ans dans des conditions frisant l'inacceptable, avec un TED insuffisant et des matériels périmés et inadaptés.
Le succès des territoriaux procède du miracle et de leur sens de l'adaptation. Ils gagnèrent l'estime des troupes d'élite, les paras, la Légion, les commandos de chasse, les harkis, subissant les mêmes proportions de pertes.
Cet esprit de défense, nous le cultivons tous, y compris les vétérans du commando Alcazar, qui à l'instant présent à Aix-en-Provence, commémorent le 24 janvier 1960, reversant le fanion de la compagnie opérationnelle du
11° BUT au musée de l'AFN de la Maison Alphonse Juin.
Pour achever ce propos, quid de la territoriale demain ?
Ce livre peut servir de bréviaire pour officier. Reconnaissons au jury de l'UNOR un véritable courage, un discernement, une honnêteté intellectuelle devenus fort rares dans notre société hédoniste. Merci à l'UNOR pour ce prix littéraire et scientifique qui honore les anciens, parce que nous sommes tous au service de notre pays.
Le succès des territoriaux procède du miracle et de leur sens de l'adaptation. Ils gagnèrent l'estime des troupes d'élite, les paras, la Légion, les commandos de chasse, les harkis, subissant les mêmes proportions de pertes.
Cet esprit de défense, nous le cultivons tous, y compris les vétérans du commando Alcazar, qui à l'instant présent à Aix-en-Provence, commémorent le 24 janvier 1960, reversant le fanion de la compagnie opérationnelle du
11° BUT au musée de l'AFN de la Maison Alphonse Juin.
Pour achever ce propos, quid de la territoriale demain ?
Ce livre peut servir de bréviaire pour officier. Reconnaissons au jury de l'UNOR un véritable courage, un discernement, une honnêteté intellectuelle devenus fort rares dans notre société hédoniste. Merci à l'UNOR pour ce prix littéraire et scientifique qui honore les anciens, parce que nous sommes tous au service de notre pays.
LES UNITES TERRITORIALES en Algérie (1955 - 1960)
De 1955 à 1960 a existé une riposte originale, totalement méconnue, d’une ampleur insoupçonnée, soutenue par l’opinion publique d’AFN, avec ses qualités et ses défauts, mais aussi avec son incontestable efficacité. Pourtant, le chef de l’État décide d’abandonner dix-sept départements français comptant neuf millions d’habitants ; il ordonne de dissoudre les Unités territoriales. Privés de leur autodéfense et de leur sécurité de proximité, c’est plus d’un million de réfugiés qui prennent la route de l’exil, ayant à choisir entre « la valise ou le cercueil ». À l’exception de rarissimes articles de presse, rien n’a rompu le silence qui pèse sur quelque 200 000 réservistes territoriaux depuis bientôt cinquante ans.
De 1955 à 1960 a existé une riposte originale, totalement méconnue, d’une ampleur insoupçonnée, soutenue par l’opinion publique d’AFN, avec ses qualités et ses défauts, mais aussi avec son incontestable efficacité. Pourtant, le chef de l’État décide d’abandonner dix-sept départements français comptant neuf millions d’habitants ; il ordonne de dissoudre les Unités territoriales. Privés de leur autodéfense et de leur sécurité de proximité, c’est plus d’un million de réfugiés qui prennent la route de l’exil, ayant à choisir entre « la valise ou le cercueil ». À l’exception de rarissimes articles de presse, rien n’a rompu le silence qui pèse sur quelque 200 000 réservistes territoriaux depuis bientôt cinquante ans.
LES UNITES TERRITORIALES en Algérie (1955 - 1960)
par Philippe LAMARQUECatégorie: Histoire
ISBN: 2868611389
192 pages
20.00 €
Format: 17 x 24,5
140 iconographie(s)
Editeur : SIDES
26 Avenue Charles GARCIA
94120 FONTENAY SOUS BOIS
TEL / FAX : 01 48 75 17 17