MIN de Nice 20 et 21 mai 2006 " 2 jours comme là - bas ", journées nationales de rencontre des Français d'Afrique du Nord avec un forum le 20 mai " la nécessité d'une coordination Nationale" des Rapatriés d'Algérie, une dernière chance d' union.

 
 
Deux-jours-comme-là-bas.

Le rideau est tombé sur le rassemblement des Rapatriés d'Algérie, organisé sur le site du MIN de Nice par la Maison du Pied-Noir et de ses amis de Cagnes-sur-Mer, présidée par Gabriel Anglade.
Ce rassemblement, dans un contexte économique difficile, n'a peut-être pas connu l'ampleur populaire souhaitée, même si la communauté azuréenne a, elle, répondu largement présent.

 
 
           
     
   
 
Il a cependant une fois encore permis de mesurer la force de l'attachement à leur terre natale. Cet attachement, ils l'ont manifesté en faisant étal de leur culture, de leur oeuvre en Afrique du nord, de leur douleur toujours vive...
Alors qu'il leur fut demandé de faire acte de pardon, au cours d'une grande et belle messe chantée, avec la participation de Danièle Salés et de la chorale l'Alliance, célébrée par l'évêque du diocèse de Nice. Mgr. Sankalé, entouré des pères Garcia, Carruana et Scotto.
     
         
Exposition des associations et villes et village d'Algérie.
     
 
A l'issue de l'office, Jacques Peyrat, sénateur-maire de Nice, sut de son coté trouver les mots pour suscite un grand ralliement. Il évoqua l'Algérie française dont il fut un partisan 'jusqu'à toujours ", la France actuelle du renoncement, les massacres d'Isly et d'Oran dans les oubliettes de l'histoire. .. Il fit huer la date du 19 mars 1962 comme marquant la fin de la guerre.
 
     
Messe célébrée par l'évêque du diocèse de Nice. Mgr. Sankalé, entouré des pères Garcia, Carruana et Scotto.
       
         
Une cicatrice toujours béante
La cicatrice est toujours béante. Le pardon semble sur une rive lointaine. Au mieux peut-on s'attendre à la tolérance et à une vie intérieure plus apaisée. " Comment peut-on avancer avec les déclarations du président algérien " entend-on en écho. Alors que le temps de penser aux célébrations du cinquantenaire de l'exode se rapproche, l'ensemble des responsables s'interroge sur la façon de peser véritablement dans le débat politique. La réponse est unanime : par l'union des associations, la coordination des actions, la fin de l'éparpillement de l'engagement.
 
 
La coordination des actions, la fin de l'éparpillement de l'engagement.
La mise en place est plus difficile.
Rapprocher les moyens de la communauté Fred Artz, président de la coordination nationale des Français d'Algérie
(coordination.cnfa.free.fr) milite pour rapprocher l'ensemble des moyens de la communauté, organiser le travail des associations dont la finalité est la même, fournir la logistique nécessaire. Vaste entreprise pour cet ancien de Constantine qui proclame : " C'est à Constantine que l'on peut observer l'œuvre humaniste de la France. Aussi, nous traiter comme on le fait est intolérable " La conférence de Pierre Montagnon sur le rôle positif de la France en Algérie aboutit à la même conclusion. L'union est dans les têtes, alors que le monde pied- noir initial est appelé à rétrécir, elle doit se mettre en marche positivement.
 
 
Rapprocher
les moyens de la communauté
Fred Artz,
   
  Coutoisie Hervé Cuesta, Jean-Pierre Ferrer FR deN M, Jean-Louis Weinmann