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Le général
avait mis en doute le témoignage de Louisette Ighilahriz sur
la torture en Algérie. L'ex-militante du FLN pourrait se pourvoir
en cassation.
La cour d'appel de Paris a décidé jeudi 3 novembre de
relaxer le général Maurice Schmitt. Celui-ci, ancien
chef d'état-major des armées, était accusé
de diffamation à l'encontre d'une ex-militante du FLN, Louisette
Ighilahriz dont il avait remis en cause le témoignage sur la
torture en Algérie.
L'arrêt devait initialement être rendu le 20 octobre mais
avait été prorogé.
Le général avait fait appel de sa condamnation prononcée
par le tribunal correctionnel de Paris le 10 octobre 2003 à
verser un euro symbolique de dommages-intérêts à
Louisette Ighilahriz, pour avoir récusé les affirmations
contenues dans son livre.
La cour d'appel a infirmé la décision du tribunal correctionnel
en accordant au général le bénéfice de
la bonne foi.
A l'issue du délibéré, Louisette Ighilahriz a
annoncé son intention de déposer un pourvoi en cassation
contre cette décision. |
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