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Dans la même semaine en traitant
ses ministres de «menteurs», le président
algérien, Abdelaziz Bouteflika vient de faire son entrée
au club fermé des dirigeants " ansulteurs"
Le
président algérien, Abdelaziz Bouteflika semble
être en pleine forme. Après une période
de convalescence marquée par son absence, Abdelaziz
Bouteflika revient au-devant de la scène politique
algérienne. Il a ainsi décidé de sortir
de l’ombre pour se mettre sous les feux des projecteurs.
Depuis quelques jours, il a entamé une série
de visites d’«inspection» de plusieurs chantiers
à Alger durant lesquelles il s’est livré
à un véritable one-man-show "d'ansultes".
A l’issu de ces visites, le président Bouteflika
a reconnu que l’Algérie souffre d’un grave
problème de gestion et que tous les secteurs ont accusé
des retards énormes.
Une « révélation » qui
a poussé le président Bouteflika à traiter
ses ministres de «menteurs».
«Vous m’avez menti !», «Vous
m’avez caché la vérité»,
«Aucun secteur n’est bien géré»,…
Tels étaient les propos du président. Des propos
qui ont fait la Une de la presse algérienne. |
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En
visite dans la région de Constantine (400km à
l' est
d'Alger), le président algérien Abdelaziz Bouteflika
a relancé lundi 17 avril 2006 pendant le journal de
la mi-journée de la télévision algérienne
la polémique sur la présence française
en Algérie, dénonçant le "génocide
de l' identité" algérienne durant la colonisation,
entre 1830 à 1962.
"La colonisation a réalisé un génocide
de notre identité, de notre histoire, de notre langue,
de nos traditions", a accusé le président
Bouteflika, avant d' ajouter que "nous ne savons
plus si nous sommes des Amazighs (Berbères), des Arabes,
des Européens ou des Français".
A l' appui de ses déclarations, et comme il l' avait
fait voilà une semaine lors de sa tournée à
Alger en se plaignant de la faillite du système éducatif
algérien, le président a cité des expressions
de l' arabe populaire algérien truffées de néologismes
créés à partir de mots français.
Ces attaques répétées contre la présence
française en Algérie remonte à l' adoption
par le Parlement français, de la loi du 23 février
2005, et c' est le lâche Jacques Chirac qui fera supprimer
l'art.4 le 16 février 2006.
Bouteflika avait même estimé que cette loi relevait
d "'une cécité mentale confinant au
négationnisme et au révisionnisme".
Depuis, il a plusieurs fois dénoncé les crimes
de la colonisation.
La signature du Traité d' amitié entre l' Algérie
et la France, prévue initialement pour la fin 2005,
pourrait avoir été hypothéquée
par ces propos continus d' insultes. |
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