Le président de la République Bouteflika
n’en démord pas. La loi sur les aspects positifs
de la colonisation votée par le parlement Français
est irrecevable dans le fond et dans la forme. Les deux pays (la
France et l’Algérie) ne sont peut-être pas
prêts à tourner la page et oublier le passé.
Par conséquent, on peut dire que le traité d’amitié,
ce n’est peut-être pas pour demain. L’opinion
algérienne ne connaît pas tous les dessous de la
diplomatie secrète entre les deux pays.
Nous allons sans doute vers une repentance lointaine de la part
de Jacques Chirac et le règlement du retour des Harkis
malgré les gesticulations de Bouteflika pour la population
intérieure.
Il existe une très forte communauté algérienne
en France qui est un bon moyen de pression sur l'Algérie.
Il est vrai que l’écriture de l’histoire est
d’abord affaire d’historiens non marxistes capables
d'examiner sereinement l'histoire commune des deux pays pas comme
les excités de la bande des professeurs émérites
et leurs comparses. Chirac va peut être faire acte repentance
alors que la France pleure sur le génocide arménien
et demande pardon aux Juifs, à la population de Madagascar
qui ne demandait rien il peut continuer tout seul dans sa repentance
à sens unique.