Le président algérien
a toutefois reconnu en Jacques Chirac un homme d’Etat ayant
« la probité et la conscience politiques ».
Paris a rappelé le 21 septembre 2005, qu’un traité
d’amitié était en cours de négociation
entre la France et l’Algérie, tout en exprimant sa
volonté de prendre en compte « toutes les dimensions
de la relation ».
Selon les analystes d'Algérie, ce « ton nouveau
» est qualifié de prélude à une reconnaissance
officielle française des crimes commis contre le peuple
algérien. Cela d’autant qu’il coïncide,
selon une source diplomatique française, citée par
l’AFP, avec la rencontre du chef de la diplomatie française,
M. Douste-Blazy, avec son homologue algérien, M. Bedjaoui,
en marge de l’Assemblée générale de
l’ONU à New York. Les deux ministres ont évoqué
la négociation du traité bilatéral «
qui inclut le travail de mémoire par des historiens »
Marchandage est en vue un peu de repentance à sens unique
contre la modification de la position de l'Algérie sur
les Harkis
La question ne manquera pas alors de se poser de savoir dans
quelle mesure la montée au créneau de la critique
de l’ordre colonial n’avait pas aussi pour fonction
de faire passer cette modification significative de la position
des pouvoirs publics en Algérie sur le dossier des harkis.
Même si, là encore, la thèse convenue d’un
discours officiel à usage domestique. Il n’est pas
exclu que, un peu de repentance française, quelle qu’en
soit à la forme, soit considérée par le chef
de l’Etat algérien comme l’une des meilleures
garanties du traité d’amitié pour l'adhésion
sans restriction de l’opinion algérienne.