Basilique de Notre Dame d'Afrique à Alger, ouverture après restauration
   

La basilique Notre-Dame d'Afrique à Alger a été rouverte solennellement le lundi 13 décembre 2010 en présence de hauts dignitaires algériens et français après d'importants travaux de restauration qui ont coûté 5 millions d'euros.
En présence du ministre des Affaires religieuses et du Waqf, Bouabdallah Ghlamallah, des présidents de Conseil régionaux du sud de la France Michel Vauzelle et Jean-Noël Guérini, ainsi que du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, l'archevêque d'Alger, le Jordanien Mgr Ghaleb Bader.
Après cette restauration lancée en 2007 et qui s'est achevée en juillet dernier, la basilique est "un vrai chef-d’œuvre", a poursuivi Mgr Ghaleb Bader.

L'architecte chargé du chantier, Xavier David, a pour sa part expliqué les travaux effectués, notamment l'adjonction de matériaux antisismiques.
La basilique Notre-Dame d'Afrique est la "soeur" de Notre Dame de la Garde à Marseille (France), à laquelle elle fait d'ailleurs face à travers la Méditerranée et qui a aussi été restaurée par la même équipe.

Après plus de trois ans de travaux de rénovation, l'édifice a été inauguré par l'archevêque d'Alger Mgr Ghaleb Bader en présence notamment du ministre des Affaires religieuses et des Waqf, Bouabdallah Ghlamallah, et d’Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du président de la République. Côté français, étaient présents les présidents de Conseils régionaux du sud de la France, Michel Vauzelle et Jean-Noël Guérini, ainsi que le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin. Le wali d’Alger et plusieurs ambassadeurs étrangers étaient également présents.
La restauration comprend notamment des travaux de confortement parasismique, c'est-à-dire la consolidation de la nef, de la tour lanterne et des absides du choeur, grâce notamment à l'utilisation de panneaux en carbone et d'armatures en inox camouflés une fois les travaux achevés. « C'est une première mondiale », a précisé Christian Pons, directeur de l'entreprise Girard.
Les vitraux sont également tous démontés, envoyés dans le sud de la France pour restauration et remontés. Les façades ont été nettoyées et les parements réparés et reconstitués en pierre de taille ou enduits façon pierre.
La basilique Notre-Dame d'Afrique, l'un des symboles les plus marquants de la présence française en Algérie, a été rouverte officiellement. Construit en 1872 sur un promontoire dominante la baie d'Alger, elle est considérée comme le pendant de Notre-Dame de la Garde à Marseille. " Sur le mur de l'abside est inscrite en français, arabe et kabyle cette maxime symbolique: « Notre Dame d'Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans »
Tout en haut de la colline de Saint Eugene, à Alger, surplombant la Méditerranée, la basilique Notre-Dame-d'Afrique a rassemblé, lundi 13 décembre 2010, une petite foule inhabituelle ambassadeurs européens, élus marseillais, se sont retrouvés sur les mêmes bancs pour célébrer la restauration, après trois années de travaux,  encore symbole de la présence française et devenu aujourd'hui l'un des sites les plus visités de la capitale algérienne. "C'est un chef-d'oeuvre, s'est félicité l'archevêque d'Alger, le Jordanien Ghaleb Bader, un chef-d'oeuvre d'entente et de collaboration entre les autorités civiles et l'Eglise, entre les religions et les peuples des deux rives de la Méditerranée." Chacun y a mis de sa poche pour financer les 5 millions d'euros nécessaires au projet. L'Etat algérien, représenté par le ministre des affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, le ministre d'Etat, par le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, et par le wali (préfet) d'Alger, a dépensé 560 000 euros ; la ville de Marseille, le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en présence de leurs dirigeants, Jean-Claude Gaudin, Jean-Noël Guérini et Michel Vauzelles, se sont acquittés de 360 000 euros chacun ; l'Union européenne a pris à sa charge 1 million d'euros ; des entreprises algériennes et françaises ont complété en versant leur obole.
Les travaux, confiés à l'architecte Xavier David et à l'entreprise française Girard - maîtres d'oeuvre de la restauration de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille, contemporaine de sa cousine algérienne -, ont permis au dôme rose pâle et aux céramiques hispano-mauresques extérieures de retrouver leur lustre.
Et il y a belle lurette, déjà, que d'autres signes ont été bannis. Comme cet ex-voto familial de 1921, bien visible sur la droite de la nef, qui demande à Notre-Dame-d'Afrique, à l'aide d'un morceau de marbre ajouté, de protéger "l'Algérie tout entière" en lieu et place de "l'Algérie française". "Il n'y a plus que les blessures apparentes, tout le reste est cicatrisé", soulignait en aparté le Père Bernard Lebfèvre, recteur de la basilique. Depuis quelques jours, à l'autre bout de l'Algérie, une autre restauration a commencé, celle de la basilique Saint-Augustin, à Bône avec la même équip
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