L'Arac souhaite qu'une rue de la ville de Brest porte le nom du général de Bollardière.
Réunis samedi 19 janvier 2008 pour le traditionnel goûter républicain, les adhérents et sympathisants de la section de Brest de l'Arac ont proposé, le 17 janvier, dans une lettre au maire de Brest qu'un lieu de Brest (rue, carrefour, rond-point) porte le nom du général de Bollardière.
Rendant hommage à l'action du général contre la torture, les militants de l'Arac ont assisté à la projection du film « Mon colonel », sur la guerre d'Algérie. « Elle avait pour but de susciter la réflexion sur ce conflit, si proche et déjà si lointain, tant est occulté sa véritable histoire », a précisé Jean Salaud, président de la section.

Déja la conseillère municipale Verte Marif LOUSSOUAM, appuyée par son collègue Michel BRIAND et par Laurance LANDRY, du groupe "L'autre gauche-BNC ", ont de nouveau réclamé au maire François CUILLANDRE, vendredi 27 janvier 2008, en conseil municipal qu'une rue, une place ou un monument à Brest porte bientôt le nom du général Jacques Paris de BOLLARDIERE.
Officier de l'Armée francaise, combattant de la seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie, le général de BOLLARDIERE, né en 1907 et décédé en 1986, est, a rappelé Marif LOUSSOUAM, visiblement émue " le seul officier à avoir condamné la torture en Algérie ". Il fut également un promoteur de la non violence active.
Une première demande dans ce sens avait été faite, lors du conseil municipal le 8 juin 2004, mais elle n'a toujours pas abouti.
Francois CUILLANDRE (le maire PS de BREST) a expliqué qu'il y est " personnellement favorable ", mais qu'il souhaite que soit trouvé ""un endroit spécifique et idéal pour celà"".
"Nous attendons, une opportunité, a confirmé l'adjoint communiste à la culture, Gaëtan LE GUERN, de rendre hommage au général de BOLLARDIERE. Donner son nom à une impasse ou un cul-de-sac ne serait pas digne de l'envergure du personnage qui, nous le constatons aussi, continue à susciter quelques résistances du côté de la " grande muette "