Jacques SIDOS s’est éteint mercredi 22 avril 2009

Jacques Sidos nous a quittés mercredi dans sa 81e année. Il était le cadet d’une famille nationaliste française qui pris une part essentielle dans le renouveau national et nationaliste d’après-guerre et ce, jusqu’à nos jours. Né à Saint-Pierre d’Oléron (Charente Maritime), le 5 juin 1928, il était le cadet d’une grande famille de militants nationalistes, fort connue [...]

 
       
 

Jacques Sidos nous a quittés mercredi dans sa 81e année. Il était le cadet d’une famille nationaliste française qui pris une part essentielle dans le renouveau national et nationaliste d’après-guerre et ce, jusqu’à nos jours.
Né à Saint-Pierre d’Oléron (Charente Maritime), le 5 juin 1928, il était le cadet d’une grande famille de militants nationalistes, fort connue dans le Sud-Ouest et la Région parisienne. Fils de François Sidos, il s’était engagé très jeune dans la politique, aux Cadets du Francisme. Victime de l’Epuration, grièvement blessé en 1944 condamné bien que mineur aux travaux forcés, il fut de ces jeunes nationalistes que la République enferma au camp du Struthoff jusqu’en 1948. A sa sortie de détention, il fonda avec ses frères Pierre, François et Henri l’association la Jeune Nation qui devint au cœur des années 1950 le Mouvement Jeune Nation, principale composante activiste du nationalisme français. Militant hors pair, anticommuniste et nationaliste convaincu, véritable meneur d’hommes, c’est avec lui, et quelques autres, que Jeune Nation mena la tête de la manifestation parisienne de novembre 1956 contre le siège du Parti communiste français à Paris, organisée suite à la répression soviétique contre les insurgés hongrois de Budapest, manifestation où furent saccagés pour la première fois les locaux du PCF Place de Châteaudun et où le siège de L’Humanité fut attaqué.
Spécialiste des opérations de choc contre les communistes et les gauchistes anticolonialistes qui, alors, tenaient le pavé parisien, il fut emprisonné pour avoir participé le 11 novembre 1954 à l’attaque d’une camionnette de L’Humanité et à la destruction des 25.000 exemplaires du journal qu’elle transportait. Le préfet de police Jean Baylot disait de lui à ses subordonnés en charge des manifestations de rue de l’époque : « Si vous voyez Jacques Sidos retirer ses lunettes, chargez ! » On le vit faire face aux forces de l’ordre en mars 1957 sur les Champs Elysées à l’occasion de la manifestation en l’honneur du Capitaine Moureau torturé et assassiné par les fellaghas, puis aux abords de l’ambassade américaine, Place de la Concorde, en décembre suivant, avec les militants de Jeune Nation qui tentaient de s’en prendre à la représentation diplomatique de ceux qui fournissaient des armes de contrebande au FLN.
Engagé dans le combat pour l’Algérie française, Jacques Sidos participa à la plupart des événements d’importance en Métropole et en Région parisienne qui permirent d’abattre la IVe République, avant de s’investir dans le combat clandestin lié aux réseaux OAS Métro. Arrêté en août 1962, il passa de longues années à la prison de la Santé.
Au final, il a passé dix ans de sa vie incarcéré, purgé à trois époques différentes : la deuxième Guerre Mondiale, la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie. Il fut surnommé le « Blanqui du nationalisme » en raison de ses longues captivités. Il a d’ailleurs fini ses études « derrière les barreaux ». Spécialiste averti des questions communistes, Jacques Sidos a participé à tous les combats pour la présence française outre-mer et à la lutte contre la pénétration marxiste en Occident, selon le Dictionnaire de la politique française d’Henry Coston.
Très proche de son frère Pierre, il a été à ses côtés dans toutes les luttes menées par le mouvement nationaliste. Grand collectionneur, fin connaisseur des insignes et de la philatélie de l’Etat français, il fut un infatigable défenseur de la mémoire du Maréchal Pétain qu’il avait servi très jeune. Adhérent et militant de l’Œuvre française, le “frère Jacques” était apprécié de tous pour sa bonne humeur.
Militant infatigable de la France française, son honneur s’appelait fidélité.

Source : http://www.nationspresse.info/?p=41121