Hommage à Edgar SCOTTI




Edgar Scotti, né à Alger le 8 Août 1922, il nous a quitté le 31 décembre 2008 à Toulouse

Après huit années d’enfance à Tizi Ouzou, il passe sa jeunesse à Alger dans une famille unie. Il fréquente l’Ecole Saint Bonaventure chemin Yusuf puis l’école Clauzel à l’Agha et adhère au scoutisme au sein de la «8 me Alger » puis de la « 1ére Alger ».Il a conservé des relations étroites avec la « 1ére Alger »durant toute son existence et jusqu’à ces derniers temps.

 
   
   
La poste de Tizi Ouzou
 
 
Après le Brevet Elémentaire, Edgar s’oriente vers l’enseignement agricole et entre à l’Ecole d’Agriculture de Sidi bel Abbés,ce qui déterminera toute sa carrière vers les professions agricoles, d’abord et jusqu’en 1962 à l’Ecole Nationale d’Agriculture d’Alger(antérieurement Institut Agricole d’Algérie) à Maison Carrée en tant que professeur de pratique agricole, et ensuite à l’Ecole Nationale d’Agriculture de Grignon. Durant toute sa carrière, tant en Algérie qu’en Métropole, il était devenu un très bon technicien de l’agriculture et il forma plusieurs générations d’élèves aux métiers de la terre. A l’approche de la retraite,dans les années 1967-1970 Edgar Scotti exerça son métier à Toulouse Citée Administrative dans les services du Ministère de l’Agriculture. On comprend, dès lors, les nombreuses références agricoles rencontrées dans les textes d’Edgar.
Edgar Scotti est, cependant,durant toute son existence resté fidèle au passé familial, se souvenant de ses ancêtres marins et navigateurs, originaires de l’île d’Ischia, et notamment de son grand-père et de son arrière-grand-père qui tous deux avaient travaillé dans les divers chantiers du port d’Alger.Ce port qui était devenu le lieu de promenade de nos jeunes années, Edgar le connaissait dans ses moindre détails et en avait gardé le souvenir précis grâce à une mémoire sans faille qui n’était pas la moindre de ses qualités.
Un de ses mérites aura été d’écrire sur les heures sombres et sur certains événements dramatiques de son histoire comme ceux du 4 Août 1943 et le sacrifice du pilote André Urbani survenus en période de censure et qui auraient donc pu rester méconnus.
Viscéralement attaché à sa terre natale d'Algérie chercheur infatigable toujours disponible et d'une grande courtoisie Edgar Scotti ne fut jamais intellectuellement un vieillard mais par contre il fut pour tous ceux qui l'ont sollicité bien plus qu'une vaste bibliothèque, et nous apprécions ses articles dans la revue de l'Algérianiste.