Le bilan controversé de Mme Albanel à Versailles et au ministère de la culture et surtout avec le don des archives de l'INA à l'Algérie
   
 
 

Le passage à Versailles de Mme Albanel, le ministre de la culture, laisse à désirer. La volonté d'augmenter la fréquentation entraîne une dénaturation du domaine, et une dégradation rapide de l'édifice et des jardins dont les nombreux actes de vandalisme ne constituent que la part la plus spectaculaire, mais non la plus nombreuse.
Le ministère de la culture ne devrait pas exister. Il s'agit d'une conception de la culture officielle digne de la RDA des années 50.

   
 
 
     

Pendant son mandat à Versailles de Mme Albanel crée la société Château de Versailles spectacles est une société de droit privé, une SASU (société par actions simplifiée à associé unique) créée en décembre 2003. Elle se présente comme une filiale de l’établissement public du musée et du domaine national de Versailles.
Cette société a une triple mission : L’élaboration et la production, la promotion, la diffusion et la commercialisation de spectacles au Château de Versailles. Elle a donc statutairement une mission relevant pourtant des compétences d’un établissement public administratif national.
Or, ce type de montage semble ignorer les dispositions du code des marchés publics et plus particulièrement celles de l’article 3 de ce code qui énonce que lorsqu’une société de droit public soumise au code des marchés publics exerce un contrôle sur une société de droit privée comparable à celle qu’elle exerce sur ses propres services, ce qui est le cas en l’espèce puisque l’établissement public château de Versailles est le seul associé de la Société Château de Versailles, elle peut ne pas appliquer dans ses rapports avec cette société les dispositions du code des marchés publics, sous réserve que ce soit la société de droit privé qui applique, pour réponde à ses besoins propres, les règles de passation des marchés prévues par le code des marchés publics.

Si la société Château de Versailles est la seule société de ce type en France comme l’indique son site Internet, c’est que ce type de montage nous semble relever davantage du code pénal que du code des sociétés. La société, l’Etablissement public et sa présidente jusqu'en juin 2007, Madame Christine Albanel, (qui n'a pas fait l'ENA), pourraient être sanctionnées à titre principal ou comme complice, notamment au titre de la prise illégale d’intérêt des articles 432.12 et 432-13 du code pénal (3), de l’octroi d’avantage injustifié de l’article 432.14 du code pénal et du détournement de fonds publics de l’article 432.15 du code pénal, outre de recel du produit de ces infractions.
Christine Albanel cumule le ministère de la Culture et de la Communication. A 57 ans, elle est une de ces personnalités de la Chiraquie ayant réussi à se reconvertir d'abord à la tête d'un grand musée. Agrégée de lettres après 8 tentatives, elle a été qualifiée de « plume » de Jacques Chirac, dont elle rédigeait les discours. Albanel a commencé sa carrière avec lui dans les années 80 à la Ville de Paris, et l'a suivi comme conseillère à l'Elysée de 1995 à 2000. Outre sa plongée dans le Grand Siècle à Versailles, Christine Albanel est l'auteur d'une pièce de théâtre confidentielle et d'un roman, Une mère insensée (Flammarion).
A Versailles, on lui impute l'entrée payante des jardins de versailles. En fait son rêve constant aura été de transformer Versailles en une sorte disneyland.
Avant même sa naissance officielle, France Muséums, chargé de piloter le projet d’installation d’un Louvre à Abou Dhabi, connaît une première secousse avec le départ de son directeur général, Jean d’Haussonville. Issu du Quai d’Orsay, conseiller à l’international du précédent ministre de la Culture, il a été conduit à démissionner en raison d’un désaccord sur le rôle de l’agence par l'improbable ministre de la Culture Christine Albanel, une spécialiste du bradage du patrimoine de la France.
Le 8 octobre 2007 le Parlement français a accordé mardi son feu vert au " Louvre des sables " à Abou Dhabi, fruit d'un accord entre Paris et les Emirats Arabes Unis (EAU), en dépit des réserves du monde de l'art français sur un projet que certains voient comme " l'acte de décès du musée public ".
Installé dans un complexe culturel sur l'île de Saadiyat, en face d'Abou Dhabi, le futur musée, dont l'ouverture est prévue en 2012, sera conçu et mis en oeuvre par la France.
Il pourra associer à son nom le mot " Louvre " et se verra prêter des oeuvres d'art par les musées français, notamment le Louvre, pour des durées allant de six mois à deux ans. L'accord prévoit des prêts pendant dix ans: 300 oeuvres au départ, se réduisant à 250 puis à 200 au fil des ans.
D'une durée total de 30 ans, l'accord prévoit que les Emirats verseront en contrepartie une somme d'environ un milliard d'euros, dont 400 millions au profit du musée du Louvre et 550 millions d'euros à l'Agence France-Museums.
Tout se passe aujourd’hui comme si ce ministère de la Culture au passé prestigieux pouvait disparaître du paysage.


Christine Albanel une pseudo ministre consternante avec le don des archives de l'INA à l'Algérie


Le diagnostic est aujourd’hui connu, sinon rebattu. On citera pêle-mêle des champs d’intervention toujours plus éparpillés, la manie des projets pharaoniques et mal chiffrés, une méconnaissance orgueilleuse du poids et du rôle des industries culturelles, des marges de manœuvre budgétaires inexistantes, des institutions toujours plus voraces, un désintérêt constant à l’égard des nouveaux usages de la culture, des clientèles toujours plus nombreuses, un désengagement sournois de l’intervention publique, une administration sans moyens, une incapacité de la pseudo ministre consternante comme l'idée de donner les archives de l'INA à l'Algérie, cela concerne les films de la télévision tournés par la RTF et sa chaîne locale France V, sans en mesurer les dommages , la transformation des archives pour des fins politiques, pour condamner la France, les 3 millions de Français qui ont participés à l'oeuvre de la France en Algérie, entre 1956 et 1962.
Il était déjà particulièrement choquant de trouver en libre vision une partie des archives sur le site de l'INA, sans aucun respect pour les personnes encore vivantes ayant participé au conflit.
Ce don des archives sans contrôle quant à leur utilisation, peut provoquer de graves turbulences pour les familles des victimes de Mme Christine Aubanel , pour l'image négative qu'il en sera faite par l’Algérie qui présente les français comme un peuple dangereusement génocidaire.
Avant toute diffusion publique par voie de presse ou, télévision, etc., le diffuseur doit obtenir l'autorisation de diffusion de la personne concernée.
Si le sujet du reportage de télévision est une personne, celle-ci, fût-elle inconnue, possède un droit absolu de s'opposer à l'utilisation de son image. Ce droit est assimilé à la notion de vie privée. Avant de pouvoir utiliser la photographie concernée, il faut s'assurer que la personne filmée ne se trouve pas atteinte dans le respect de sa vie privée et de son image et qu'elle ne s'oppose pas à la communication de cette image. Ce droit à l'image déborde le seul cadre de la sphère privée. Des personnes se sont opposées à la publication d'une filmée les représentants dans un lieu public, dès lors qu'elles apparaissent. D'autres, dans un film de groupe, lors d'une manifestation de rue, ont exigé que leurs traits soient rendus non identifiables. | lire aussi le portrait du vendeur d'images des Français pour lynchage E.Hoog |


ALGER (04/12/2007) : C. Albanel et E. Hoog annoncent
la signature d'une convention de partenariat entre l'Ina
et l'entreprise publique de télévision algérienne.
Dans le cadre de la visite de Nicolas Sarkozy, Président
de la République, en Algérie
.
Cet accord prévoit : la mise à disposition d’une copie de
l’ensemble des images d’actualité conservées par l’Ina,
relatives à l’Algérie depuis la seconde Guerre mondiale
jusqu’à 1962 ; 1862 documents sont rendus disponibles, ce
qui représente un volume de 138 heures de programmes. Ces
archives issues des images d’actualités retracent l’histoire de
l’Algérie de 1940 à juillet 1962. Des dizaines de documents
traitent des grands événements algériens : les fêtes
traditionnelles, les grands événements sportifs. La vie au
quotidien des Algériens tient une place importante dans ce
corpus d’archives. Le début de l’industrialisation de l’Algérie
et les grands chantiers sont également évoqués avec
l’inauguration du transaharien ou les premiers puits de
pétroles à Bou Saada. La majeure partie des documents est
intimement liée à l’histoire de la France à travers l’Algérie :
La guerre d’Algérie est évidemment très présente à travers
les événements de novembre 1954, des scènes de
pacification de l’armée française ou des attentats à Alger ou
en France. Enfin, plusieurs documents illustrent la question
algérienne au sein de la société française : du procès de
l’OAS aux Rapatriés d’Algérie.
Ces archives symbolisent aussi la naissance d’une nation
, du référendum de 1962 aux premiers jours de l’Algérie
indépendante, en passant par la signature des accords
d’Evian. (commentaire de Ina : Maud Forlini
01 49 83 20 28 ou mforlini@ina.fr)(sic).


Le corpus d’archives, objet du projet d’accord, est constitué
à travers les fonds des Actualités Françaises et de la
télévision française.
Le projet de partenariat entre l’Ina et l’Entreprise Publique de
Télévision d’Algérie (EPTV) prévoit donc : . La mise à
disposition d’une copie de l’ensemble de ces images, et
leur libre utilisation par l’EPTV, sans contrepartie.

. La possibilité pour l’EPTV d’exploiter ces images par voie
hertzienne ou satellitaire, sur l’ensemble des chaînes publiques
algériennes, et de les commercialiser sur le territoire
algérien.

     

Le don à un pays étranger de l'image et du passé de Français sans contrôle est particulièrement condamnable de la part d'une ministre de la république cela s'apparente à une haute trahison, et condamnable par les tribunaux.


La personne dont l'image est en cause peut agir pour s'opposer à l'utilisation de son image en demandant aux tribunaux d'appliquer l'art.9 du code civil qui consacre le droit de tout individu au respect de la vie privée.

Pour nous le peuple, on pense naïvement qu'un ministre de la culture est chargé de sauvegarder le patrimoine, non, le ministre de la culture sous l'ère de Nicolas Sarkozy, est un individu qui est chargé, de donner à l'étranger, le patrimoine Français pour une transformation dangereuse des archives par un pays peu soucieux du respect des individus, cela sera un vrai drame pour les personnes qui se trouvent sur ces archives audio visuelles, quant à leur réputation, une casserole qui va longtemps poursuivre la ministre Christine Aubanel.
D'ici à l'été 2008, Christine Albanel devra mettre en œuvre de nombreux travaux législatifs touchant à la presse, au droit d'auteur et à l'audiovisuel. L'ampleur de la tâche est telle que la Rue de Valois réfléchit à la mise en œuvre d'une grande loi permettant de traiter, en une fois, ces principaux points.
Il est quand même curieux que la pale ministre de la culture, écrive une loi sur les droits d'auteurs elle qui ne respecte pas l'image de trois millions de Français, en signant le 4 décembre un accord avec l'Algérie avec son complice le Fabusien Emmanuel Hoog PDG de l’INA, qui souhaitait faire plaisir à Benjamin Stora, l'historien officiel sur l'Algérie, plus idéologue trotskiste que historien véritable.