A quand une place du 5 Juillet 1962 après la décision du PCF des Verts et du PS de Strasbourg de créer une place du 17 octobre 1961 à Strasbourg.

 
 

Quand la création d’une place commémorant les massacres de harkis et d’européens, le 5 juillet 1962 à Oran, après la signature des accords d’Evian.
Strasbourg, s’honorerait de ne pas avoir une mémoire sélective et de rendre hommage aux morts d’Oran et aux autres victimes et disparus oubliés de l’histoire, comme elle s’honorerait de rendre hommage à tous les militaires et civils blessés ou tombés après les accords d’Evian, le 19 mars 1962.
Une place nauséabonde qui oublie volontairement les fonctionnaires de Police victimes du FLN .

 
 
 
         
     
 

Lutterbach Roger Winterhalter,
l'ex-maire qui s'engagea pour le FLN

 
     

Maire de Lutterbach pendant 24 ans, le «citoyen du monde» Roger Winterhalter avait habitué ses administrés à ses incartades poétiques et politiques.


Son dernier coup d'éclat la révélation de son passé au service du FLN
en Algérie- a plus de mal à passer.


A 74 ans, l'Alsacien, qui fut maire de Lutterbach, en banlieue de Mulhouse, de 1977 à 2001, a éprouvé le besoin de raconter dans un bref témoignage intitulé « Si c'était à refaire... Une fraternité plus forte que la guerre d'Algérie », comment il s'est mis au service des indépendantistes du Front de libération nationale alors qu'il était appelé en Algérie.

Affecté à Telergma, près de Constantine, Roger Winterhalter affirme avoir volé du matériel et des uniformes, donné des renseignements, modifié l'affectation de soldats infiltrés du FLN.

Il aurait été approché et convaincu de rejoindre les partisans de l'indépendance de l'Algérie par un condisciple «indigène», après lui avoir dit qu'il ne comprenait pas comment il pouvait se «battre contre ses propres frères».

Ces confidences tardives ont fait s'étrangler le général de corps d'armée Georges Pormenté, autorité militaire la plus élevée du Haut-Rhin, qui a écrit au préfet du département pour demander le retrait de la carte du combattant de l'ancien maire.

« Je n'avais pas imaginé que ce monsieur, ayant trahi son pays (...), ait pu avoir le cynisme de demander et d'obtenir la carte du combattant de l'armée française», s'offusque le général dans un courrier révélé par les Dernières Nouvelles d'Alsace.


Roger Winterhalter, dans son petit appartement de Mulhouse
où trône le portrait du «Che», dit ne rien regretter.


«Frères d'armes»

«Je me suis toujours demandé si j'avais bien fait. Je pense que je n'ai pas été traître à mes convictions. Je suis avant tout un citoyen du monde», affirme-t-il avec l'accent caractéristique du Sud-Alsace. «Mes parents se disaient français parce que la France c'est liberté, égalité, fraternité. J'avais ancrées en moi ces valeurs qui ne se cachent pas derrière des frontières».

L'ancien expert-comptable se rendra en octobre en Algérie pour rencontrer une fois encore ses «frères d'armes» -une poignée de membres du FLN infiltrés dans son régiment.

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