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Plaque en hommage aux harkis du hameau de forestage de Zonza en Corse.

 
                           

Inauguration d’une plaque au  hameau de forestage à zonza en Corse, une plaque de la honte par l’auteur de la loi nauséabonde du 19 mars 1962 Alain Néri qui oublie volontairement les Harkis victimes du FLN après le pseudo Cessez le feu, et le repentant de Sétif Jean-Marc Todeschini le 7 avril 2015 an Algérie.

Le jeudi 16 juillet 2015, Jean-Marc Todeschini de Longuy dit le « Repentant », Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire (du FLN) a inauguré une plaque en hommage aux harkis du hameau de forestage de Zonza en Corse.
29 familles harkis ont vécu dans le hameau de forestage de Zonza en Corse à partir des années 1970.

       
La cérémonie s'est tenue en présence de harkis et de leurs enfants aux côtés de la sous-préfète de Sartène, du maire de Zonza et de nombreux élus locaux, du directeur départemental de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Corse-du-Sud et du président de l'association des anciens combattants de Zonza et de son complice Alain Néri Sénateur auteur de la loi nauséabonde du 19 mars 1962 qui oublie volontairement les Harkis victimes atroces du FLN après le pseudo cessez le feu du 18 mars 1962.
       
       
Alain Néri auteur de la loi nauséabonde du 19 mars 1962 et son complice Jean - Marc Todeschini
D’ailleurs le pseudo secrétaire d’état aux harkis et Français d’Algérie s’était fait remarquer le 25 octobre 2012 par ses propos violents contre les harkis et les Français d’Algérie au Sénat pendant les débats de la loi scélérate du 6 décembre JORF n°0285 du 7 décembre 2012 relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Pas à une contradiction près : "C'est à toutes ces générations de combattants et à leurs familles, dont la fidélité et l'attachement à la France n'ont jamais failli, que ce temps de mémoire est dédié" a déclaré Jean-Marc Todeschini au cours de la cérémonie.

Lors de son discours, il a aussi rendu un hommage appuyé à tous les harkis corses de Zonza mais aussi de Casamozza.
Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, était en Corse ce jeudi. Un déplacement inscrit dans le cadre du plan d'actions en faveur des harkis présenté en septembre 2014 par le Premier ministre Manuel Valls.
A ce titre, le gouvernement s’est notamment engagé à transformer en lieux de mémoire les anciens hameaux de forestage, comme celui de Zonza dans l’Alta-Rocca avec  harkis, conjoints et enfants de harkis après 1962.
Une cérémonie s’est donc déroulée dans le village où a été dévoilée la première plaque mémorielle en hommage aux Harkis
Une visite ministérielle dans le cadre du plan harki
Le plan harki a été présenté en septembre 2014. Le service départemental de l’ONACVG de la Corse-du-Sud a mis en place un comité régional de concertation de la mémoire harki qui a été le premier à être installé sur le territoire national par Christophe Mirmand, préfet de Corse, le 20 janvier 2015.
Le secrétaire d’Etat a procédé au dévoilement accompagné, du directeur du service départemental de l’ONACVG, ait lu le texte inscrit dans le marbre. Le représentant du Ministre de la Défense, dans son allocution a rendu hommage à l’engagement au service de la Nation et aux sacrifices consentis par les harkis et les anciens membres des forces supplétives.
Après son vote au Senat pour la loi nauséabonde pour le pseudo cessez le feu du 19 mars : «  il faut réparer une injustice historique « 
Parce qu’ils se sont battus pour la France durant la guerre d’Algérie, les harkis seront victimes de représailles atroces dès le cessez-le-feu. Désarmés, abandonnés, privés de la protection de la France, plusieurs dizaines de milliers d’entre eux furent exécutés sommairement et leurs femmes et leurs enfants, massacrés. Pour survivre, ils seront condamnés à un exil précipité et beaucoup ne gagneront la métropole qu’en outrepassant les instructions officielles, avec, souvent, la complicité courageuse de certains cadres de l’armée française.
Débarqués sur le sol français sans ressources, sans attaches, sans perspectives, l’accueil se fera dans des conditions souvent indignes. La plupart seront hébergés dans des cités urbaines ou des hameaux forestiers. Puis, au déracinement, s’ajoutera l’oubli : leur histoire sera occultée, leur engagement aux côtés de l’armée française effacé des mémoires.
 «  C’est à toutes ces générations de combattants et à leurs familles dont la fidélité et l’attachement à la France n’ont jamais failli, que ce temps de mémoire est dédié. » déclarera dans son allocution Jean-Marc Todeschini.
Adoptés par la Corse, aujourd’hui enfants de la Corse

                         
Les harkis sont arrivés en Corse au début des années 70, après un long exil vécu dans les camps du continent. Ils travailleront au sein de l’Office national des forêts, établissement représenté lors de la cérémonie par son directeur régional qui reconnaîtra que leur savoir-faire a été précieux. Connaissant le travail de la terre et la végétation méditerranéenne, ils ont ainsi participé, et leurs enfants participent aujourd’hui encore, aux travaux de reboisement et d’aménagements des forêts domaniales.
Mohamed Némiri, chargé de mission auprès du secrétaire d’Etat, évalue à plus de 1500 personnes la communauté harki présente à ce jour en Corse, en comptant tous les descendants
         
 
Mohamed Némiri