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Villeneuve-sur-Lot : un fils de harkis a planté son véhicule utilitaire devant la sous-préfecture de Villeneuve-sur-Lot

 
 
 

Les fils de harkis réclament l'application des promesses électorales de François Le Normal (FLN).
Le 27 février 2013, « sur un coup de tête », un fils de harkis " André " a planté son véhicule utilitaire devant la sous-préfecture de Villeneuve-sur-Lot et bloqué la rue. Le refus du sous-préfet de recevoir des fils de harkis en compagnie des représentants du comité national de liaison des harkis aurait provoqué ce coup de sang. Cette opération éclair se veut un préambule « à des actions dures et percutantes » menées d’ici la fin de la semaine. Ces actions visent à inciter François Hollande à tenir ses promesses de campagne concernant la reconnaissance du massacre des harkis et les mauvaises conditions d’accueil de ces derniers dans les camps.

   
   
       

Les fils de harkis chez le préfet

Larbi Bouzaboun, André Azni et Boaza Gasmi (de g à dr.), ont été reçus le 28 février 2013 par le directeur de cabinet du préfet de Lot-et-Garonne

Suite au mouvement de protestation de la veille, survenu à Villeneuve-sur-Lot, une délégation du comité national de liaison des harkis a été reçue à Agen par le directeur de cabinet du préfet de Lot-et-Garonne, François Drapé, et le sous-préfet de Villeneuve, Johann Mougenot.

Composée du Fumélois Boaza Gasmi, président du comité, des Livradais André Azni (frère de Boussad, le leader « historique » décédé fin décembre 2012) et Ali Sabour, du Villeneuvois Larbi

 
 
     
Bouzaboun et du Biassais Mohand Saci, cette délégation est venue redire aux autorités sa volonté que l'on prenne en compte ses revendications concernant les aides apportées, mais aussi la reconnaissance symbolique de « la responsabilité de la France » dans le sort dévolu aux harkis après la guerre d'Algérie et durant les années qui suivirent.
Des revendications dont on leur a promis hier qu'elles seraient « transmises » en haut lieu. À la sortie de cette entrevue, les représentants du comité national de liaison des harkis ont déclaré s'autoriser à mener d'autres actions s'ils n'étaient pas « entendus ».