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Inauguration d'un Mémorial national des Harkis près de l'ancien camp du Logis d'Anne sur la commune de jouques (13)
 
       
 
Inauguration d’une stèle en mémoire des Harkis qui vécurent et travaillèrent sur le territoire communal de Jouques et Peyrolles le hameau du logis
d' Anne situé sur la sur la commune de Jouques dans le 13.
On ne pas dire qu'ils aient trouvé le Pérou mais les familles du Logis
d' Anne sur la communes de Jouques mais ils sont heureux tout de même d'être transplantés au milieu de la Provence qui rappelle a quelques uns d'entre eux certains paysages de Kabylie.
Les enfants disposent d'une école à cause de l'éloignement du village de
8 kilomètres....
Aucun commerce de proximité, ils sont là au milieu de rien a proximité d'un ouvrage de l'EDF.
Il y a des personnalités parmi eux, le vieil Ahmed qui a eu de nombreux enfants, tous vivants - s'est vaillamment battu pour la France.
En quittant l'Algérie, il a dû laisser une fortune en propriétés et en cheptel.
L'administration des eaux et des Forêts les emploie au tarif de 15 francs par jour, et ils droit aux avantages de la sécurité sociale et des Allocations familiales.
Les familles logent dans des baraques qui comprennent trois ou quatre pièces selon le nombre d'enfants.
 
 

L'école pour tous.

Ils sont tout de même en paix. Les enfants vont à l'école, ils sont plus doués que beaucoup de petits Français. Les adultes, aussi veulent se perfectionner.
Il est certain qu'ils ne remettront jamais les pieds en Algérie, si ce n'est pour y passer des vacances ...... quand ils seront sûrs de pouvoir y retourner en toute sécurité.
A partir de 1975 les familles de Harkis ne supportent plus la vie dans le camp.
Les conditions de vie de familles harkis qui vivent à Jouques et au Logis d'Anne dans les Bouches-du-Rhône.
Les harkis demandent l'éclatement des camps d'hébergement car ils se sentent isolés et connaissent un véritable problème d'intégration dans la société.
La tension monte ils parlent des conditions de vie difficiles dans les camps ainsi que les difficultés à trouver du travail lorsqu'on est un harki.
Alors, resteront encore longtemps dans le camp comme celui de Logis d'Anne, après de nombreuses manifestations le camp sera fermé en 1998.

   
   
     
 
 
     
     
 
 
     
 

« Mémorial national des Harkis ».


Il est l’aboutissement d’un projet souhaité depuis de longues années par Maryse Joissains Masini. Elle a voulu que ce projet voit le jour non pas sur la commune d'Aix en Provence dont elle est le maire, mais à l’emplacement du camp du Logis d’Anne, dans lequel ont été installés les Harkis et leurs familles en 1962 ; là ont vécu des dizaines de familles, jusqu’à la résorption du camp en 1998.

Ce lieu, est situé sur la RD 96, se trouvait à 8 km du village de Jouques, ce qui renforçait l’isolement de ses occupants.

Le monument, oeuvre de l’architecte Arounthone Phimphavong, fait près de 5 mètres de haut. Habillé de marbre, il représente une porte de style oriental.

Précisons que si ce projet a été porté à bout de bras par le maire d’Aix, il n’aurait pu voir le jour sans l’accord de son homologue de Jouques, Guy Albert, ni sans la bienveillance du conseil général, qui a cédé gracieusement le terrain.

DR - © BEO Story - ITPC 124578145