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Sarkozy laisse tomber la communauté harkie
 
 
 

Récemment, un Français musulman a été refoulé à sa descente d'avion à Bône. Au motif que c'est un ancien harki. Quand les pires pourris du FLN vont et viennent en France librement (quand ce ne sont pas leurs descendants qui sont dans l'appareil politique français).
Et les autorités françaises, alertées par cette affaire (qui ne relève pas d'un cas isolé, inutile de le dire) ? Elles ont fait comme d'habitude. Elles se sont écrasées mollement devant le diktat fellouze.

Le site harkis-idf.com rappelle :

 

« En octobre 2009, à l'Assemblée nationale, le député socialiste du Nord, Albert Facon, avait interpellé le gouvernement "sur la douloureuse question de la libre circulation des harkis et de leurs familles en Algérie. Aujourd'hui, de nombreux harkis se voient refuser un visa pour se rendre en Algérie afin de se recueillir sur la tombe des leurs ou revoir le pays de leur enfance. Quelquefois, même munis d'un visa en bonne et due forme, ils se font refouler par la douane algérienne. Cette situation perdure depuis 1962". En guise de réponse, le gouvernement s'était borné à préciser qu'il suivait ce dossier de près.
« Toujours est-il que la persistance de difficultés sérieuses dans ce délicat dossier de la libre circulation des familles de harkis entre la France et l'Algérie n'a pas empêché le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé de déclarer le 16 juin dernier, lors de sa visite à Alger : "Il n'y a plus de difficultés dans les relations entre l'Algérie et la France".
« Après l'incident relaté ces derniers jours par les journaux Paris Normandie et Surf-Ouest, la prise de position d'Alain Juppé vient d'être sévèrement démentie par les faits. A moins que la question de la libre circulation des familles de harkis entre la France et l'Algérie ait été sacrifiée sur l'autel des impérieuses et bonnes relations diplomatiques de la France avec l'Algérie. »

Cela n'étonne pas - même si cela les indigne - nos amis Zohra et Hamid qui se préparent à la longue marche des harkis et des pieds-noirs qui va partir de Montpellier pour atteindre Paris en septembre.

Rappelons, à ce propos, qu'ils ont lancé un appel à l'aide et à la mobilisation lors d'un méchoui organisé le 23 juillet dernier dans la région montpelliéraine. Un méchoui auquel a notamment participé Gabriel Mené, président de l'association pied-noir USDIFRA.

Sarkozy, une fois de plus et malgré ses belles promesses de 2007, laisse tomber les harkis. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas se laisser prendre à la danse du ventre de certains de ses lieutenants UMP en direction des pieds-noirs.

Les chiens ne font pas des chats. Et les héritiers du gaullisme ne peuvent donner rien d'autre que de la trahison gaulliste.
On rappellera, à cet égard, le télégramme secret de mai 1962 signé Louis Joxe, alors ministre d'Etat chargé des Affaires algériennes : « Les supplétifs débarqués en métropole en dehors du plan général de rapatriement seront, en principe, renvoyés en Algérie.
Il conviendra de donner la moindre publicité à cette mesure.

Les promoteurs (sic) et les complices (resic) de rapatriements prématurés seront l'objet de sanctions appropriées. »

Vous avez bien lu ; « ils seront renvoyés en Algérie. » Où - et cela De Gaulle, Joxe, Fouchet ne peuvent l'ignorer

(1) - les massacres de harkis à grande échelle ont déjà commencé.

Voter Sarkozy en 2012, ce serait comme insulter une fois de plus à la mémoire des harkis. Cinquante ans après, contrairement à ce que certains prétendent, la guerre continue.

In PRESENT du 11 août 2011 - Alain Sanders -

(1) On peut citer aussi le général de Brebis son, commandant des forces armées française en Algérie, auteur de cette note : « Je vous demande de n'accorder asile que dans des cas exceptionnels. Le ministre m'a fait savoir que les possibilités d'absorption (sic) de la métropole en hiver seraient après les derniers départs prévus, largement saturées. »

   
       
Incompréhension. Mammar Sebti, 76 ans, est interdit de séjour dans son pays. Les autorités algériennes lui reprocheraient d’avoir « travaillé pour la France»...
Mammar Sebti, ici avec son épouse, est fier de montrer le document attestant de sa nationalité algérienne. D’où son incompréhension de ne pas pouvoir aller librement dans son pays
La situation n’est pas banale. Mammar Sebti est interdit de séjour dans le pays qui l’a vu naître il y a soixante-seize ans et où vivent ses deux enfants.

Cet Algérien qui s’est installé en France en 1963, est « persona non grata » en Algérie. Sans aucune explication des autorités algériennes. Le consulat de son pays en France, basé à Pontoise, lui a même confisqué son passeport.
Le 22 mai dernier, Mammar Sebti et son épouse Naziha Benlarbi, également de nationalité algérienne, se présentent à la douane de l’aéroport d’Annaba. Le couple de retraités, qui demeure à Amfreville-la-Mivoie, près de Rouen, vient passer une quinzaine de jours en Algérie où il a prévu de rencontrer sa famille. Mais le séjour sera de très courte durée.

Accusé d’être un harki

Lorsqu’il présente son passeport algérien à un fonctionnaire, Mammar Sebti est immédiatement sommé de quitter le sol algérien. En revanche, son épouse, elle, peut rester en Algérie. Il proteste, demande des explications mais rien n’y fait. A cette heure tardive, il n’y a plus d’avion pour la France, alors le couple doit se résigner à dormir sur une banquette dans le hall de l’aérogare jusqu’au lendemain matin. Et ce, sous étroite surveillance policière…
« Sur ordre des policiers, nous avons dû acheter un nouveau billet pour rentrer en France, alors que nous avions déjà un billet aller-retour », raconte Naziha Benlarbi. Qui tient à ajouter : « Nous avons été traités avec violence et peu d’humanité ».
De retour chez eux à Amfreville-la-Mivoie, Mammar et Naziha ont cherché à comprendre ce qui venait de leur arriver. Pourquoi les autorités algériennes interdiraient-elles à un de ses ressortissants de rentrer au pays ?

Au consulat d’Algérie où il ira quelques jours plus tard pour tenter d’avoir des explications, Mammar Sebti n’obtient aucune réponse. Ou plutôt si : le fonctionnaire qui le reçoit lui laisse entendre du « bout des lèvres, qu’il aurait travaillé pour la France ». Autrement dit, qu’il serait harki, ce que le retraité conteste formellement.

Plus grave, ce même fonctionnaire lui confisquera son passeport, et pour effacer toute preuve de son voyage en Algérie (!) lui demandera de lui remettre son billet d’avion usagé.

« La guerre d’Algérie est finie depuis longtemps ! »

« A supposer qu’il ait été harki, la guerre d’Algérie est finie depuis longtemps ! Pas tout à fait encore, visiblement, pour les autorités algériennes », s’emporte Me Akli Aït-Taleb, l’avocat rouennais qui a pris en main le dossier du couple. « C’est un pays où encore les dirigeants ont tous les droits », se désole-t-il.
Cette histoire est d’autant plus incompréhensible aux yeux de l’avocat que Mammar Sebti et son épouse sont déjà allés en Algérie passer des vacances en famille. C’était en 1971. « Il n’y a eu aucun problème », se souvient cet ouvrier maçon qui a fait toute sa carrière dans l’entreprise Lanfry, à Rouen.
Bien décidé à ne pas laisser ça là, Me Akli Aït-Taleb va saisir le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à Genève. « Je vais déposer une communication, soit l’équivalent d’une plainte, pour violation de l’article 12 qui précise que « nul ne peut être arbitrairement privé du droit d’entrer dans son propre pays ». Il a d’ores et déjà écrit à l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih, pour attirer son attention sur cette affaire et lui demandé d’intervenir afin que M. Sebti puisse « récupérer son passeport et se rendre librement dans son pays d’origine ». Contactée vendredi, le consulat d’Algérie à Pontoise n’était pas en mesure de répondre. Rémy LEBEL

Source : http://www.paris-normandie.fr/article/societe/un-algerien-refoule-de-sa-terre-natale du 24 juillet 2011

 
 

Albert Facon (DEPUTE)


Question publiée au JO le : 27/10/2009 page : 10061
Date de changement d'attribution : 14/11/2010

Texte de la question

M. Albert Facon appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la douloureuse question de la libre circulation des harkis et de leurs familles en Algérie. Aujourd'hui, de nombreux harkis se voient refuser un visa pour se rendre en Algérie afin de se recueillir sur la tombe des leurs ou revoir le pays de leur enfance. Quelquefois, même munis d'un visa en bonne et due forme, ils se font refouler par la douane algérienne. Cette situation perdure depuis 1962. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière.

Texte de la réponse

Aucune réponse au 15 août 2011