| Accueil | | Théma | Retour pages Harkis |
Les Harkis manifestent à Nimes contre les promesses de Nicolas Sarkozy non tenues.
 
       
       
 
 

Le samedi 2 avril 2011, en début d'après-midi, entre les quais de la Fontaine et la préfecture, près d'une centaine de harkis et pieds-noirs sont venus crier leur colère. Parmi eux l'élue pied-noir de Sète Jocelyne Cassany, conseillère municipale UMP et Julien Sanchez, conseiller régional FN. Mathieu Arrag, président de la coordination des harkis dans le Gard, martèle :   « Nous sommes là pour rappeler à Nicolas Sarkozy ses engagements pris en mars 2007, lors de sa candidature à l'élection présidentielle. A cette époque, il avait déclaré : 'Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans

     
 
l'abandon et le massacre des harkis et des milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance'. Depuis, Monsieur Sarkozy n'a pas tenu ses engagements, c'est pour cette raison que nous manifestons. Pour des problèmes de gaz et de pétrole, Sarkozy est à la botte de Bouteflika. » D'autres propos tout aussi musclés dans la bouche de Mohamed Djafour, président de Génération harkie de Mazamet :   « Il faut se battre pour la dignité de nos pères et pour la communauté harkie. Cela fera bientôt cinquante ans que nous courbons l'échine. C'est à nous de passer à l'acte, sinon nous n'obtiendrons jamais reconnaissance. » Les manifestants ont pris la direction de la préfecture, espérant être reçus par le préfet. Ce qui n'a pas été le cas. Ils se sont alors rendus à la gare de Nîmes où ils ont envahi les voies, obligeant la SNCF à stopper le trafic. La SNCF qui a demandé à la police nationale d'intervenir. Mathieu Arrag a été interpellé et brièvement entendu au commissariat. À la suite de ces incidents, sept TGV, quatre allant vers le sud et trois vers Paris, se sont vus occasionner entre 15 et 50 minutes de retard. Sept TER ont subi entre 10 et 40 quarante minutes de retard. FRANÇOIS CHARCELLAY
Source : http://www.midilibre.com/articles/2011/04/03/NIMES-Les-harkis-montrent-leur-colere-et-envahissent-les-voies-SNCF-1580539.php5

Le samedi 2 avril 2011, en début d'après-midi, à Nimes entre les quais de la Fontaine et la préfecture, près d'une centaine de harkis et Rapatriés d’Algérie  sont venus crier leur colère contre Sarkozy
Après quelques discours  de Hamid de Zohra et des représentants de la coalition harkie et des Harkis qui les soutiennent la manifestation s’ébranle vers 14h30,  direction le monument aux morts de la ville de Nîmes.
Le cortège d’une extrême lenteur provoque un bel embouteillage dans le centre ville.
Nous passons devant la maison la Maison Carrée qui est un temple romain édifié au début du Ier siècle à Nîmes, puis le cortège d’un train de sénateur Romain, passe devant les arènes, l'édifice a été bâti à la fin du Ier siècle pour divertir la population de la ville et de ses alentours.  Enfin elle parvient au monument aux morts de la ville de Nîmes.
Après une minute de silence l’assistance reprend la Marseillaise et les Africains.
Le cortège se dirige vers la préfecture du Gard, très proche du monument aux morts pour la remise  d’un message au préfet Hugues Bousiges.
Le préfet est absent, l’employé de bureau du cabinet du préfet est absent. Un vent de colère emporte les manifestants qui se dirigent vers la gare très proche pour occuper les voies pendant 50 minutes, créant un bel embouteillage dans la circulation des rames de TGV.
Les Marseillaises et les Africains fusent, dans la colère des voyageurs présents.
Le chef de cabinet sort de la préfecture il est maintenant accompagné des forces de police qui contournent la gare, pour éviter d’attirer l’attention des manifestants, mais avec force de sirènes …
Pour le chef de cabinet « il était impossible de recevoir la délégation à cause des propos injurieux contre Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy. » déclare-t-il.
Au moment du repli des manifestants, une personne âgée de notre communauté de Rapatriés d’Algérie est menottée brièvement  par un policier et elle est légèrement blessée, (ongle arraché), pendant ce temps le jeune coordinateur Mathieu Arrag  est amené au commissariat de Police de la ville de Nîmes.
Episode suivant tout la manifestation se retrouve au commissariat de la ville, pour demander la libération du coordinateur Mathieu Arrag, manque de chance un car de la ville de Nîmes fonce sur les manifestants, un beau geste de la police présente auprès de son commissariat assiégé, elle verbalise le conducteur du car.
Après une attente assez brève le coordinateur est relâché, toute la manifestation se déplace vers la gendarmerie qui se trouve plus loin pour déposer une plainte contre la police, une ambulance arrive pour donner des soins à notre compatriote.