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Procès en appel de Mohamed Bellebou fils de harki : a vu sa peine ramenée à quatre mois de prison ferme .

 
       
 
 

Peine réduite en appel pour un Harki


Un Harki de 55 ans, Mohamed Bellebou qui avait séquestré le sénateur PS Jean-Pierre Bel sous la menace d'un extincteur, a vu sa peine ramenée à quatre mois de prison ferme le mardi 8 juin 2010, par la cour d'appel de Toulouse, après une condamnation de deux ans infligée en première instance.
C'est lors d'un rendez-vous avec M. Bel dans les locaux de l'association des maires d'Ariège, à Foix, que muni d'un extincteur bardé de fils électriques M. Bellebou avait menacé de mort le sénateur et l'avait séquestré pendant une heure. M. Bel, président du groupe socialiste du Sénat, avait été libéré sans incident peu après grâce à l'intervention sur place du préfet de l'Ariège, Jacques Billand.
Achour Baali, président de l'Association Mémoire d'Hier et d'Aujourd'hui pour Demain, a estimé que " M. Bellebou n'a fait que remonter en surface le désarroi et le mécontentement de la communauté harkie pour laquelle les mêmes problèmes perdurent depuis 50 ans", soulignant toutefois "un geste maladroit" de la part de M. Bellebou.
Achour Baali a indiqué recevoir "beaucoup de signaux de détresse des jeunes de la communauté harkie ainsi que des vieux qui se sentent oubliés". Il a dit espérer "un geste du gouvernement sur la reconnaissance de l'abandon et du massacre des Harkis en 1962", et une "augmentation des pensions et retraites des anciens combattants pour la France".