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Les Harkis réclament un débat parlementaire
 
 
 
 

Les représentants de la coordination audoise des Harkis (Narbonne) ont demandé audience, 28 janvier 2010, aux trois députés de l'Aude. Après la distribution de tracts et la grève de la faim, le 7 janvier 2010, sur les marches du palais de Justice de Carcassonne, ils demandent aujourd'hui la création d'un véritable établissement public composé pour un tiers d'élus, un tiers d'administratifs et un tiers de rapatriés harkis à même de prendre en charge l'ensemble de leurs préoccupations. De même, ils réclament un bilan et la dissolution de la mission interministérielle aux rapatriés. En cause, l'article 3 de cette mission, où les harkis figurent, dans le deuxième collège, en tant que « Français musulmans rapatriés, ce qui ne correspond pas à la loi de 1905 sur la laïcité ». Mohamed Bellebou insiste : « Nous voulons être considérés comme des citoyens français rapatriés d'Algérie, avec la reconnaissance des pouvoirs publics pour les sacrifices consentis. Il serait normal d'ouvrir un débat parlementaire et de faire un constat de la situation dramatique que vit la communauté ». La coordination départementale a ainsi demandé aux députés de poser une question au gouvernement en ce sens.