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le plan emploi pour les Harkis débute
 
       
 

Présenté à Agen en avril 2008, applicable depuis janvier 2009, le « plan emploi Harkis » devait « réserver » 2 à 3 000 emplois dans l'administration, chaque année, pour la communauté de Harkis. Cette estimation avait été faite par Boussad Azni, collaborateur du ministère des Anciens Combattants pour la question Harkie.

Un raccourci mathématique, en fait : le plan permet aux Harkis de prétendre à ces emplois réservés, mais au même titre que les pupilles de la nation ou les militaires. Bref, des postes à partager.

Au prorata des départements français, ces emplois représenteraient en moyenne cinq postes à pourvoir annuellement. Boussad Azni avait dû recadrer les choses dès juin, lors d'un rassemblement associatif à Fumel : « Ne vous attendez pas à ce que tous vos enfants aient un emploi l'an prochain. »

 
Depuis, 300 personnes issues de la communauté harkie ont déposé un dossier à la préfecture. 200 sont éligibles au dispositif, qui n'est d'ailleurs pas encore officiellement en place.
Parmi ces candidats, 150 pointent au Pôle Emploi, dont 90 sont suivis par une cellule renforcée de l'Instep Aquitaine (organisme de formation) pour des emplois dans le secteur marchand. Concernant les emplois « réservés » dans le secteur public, les premiers résultats n'ont pas été communiqués. De plus, depuis un an, près d'une centaine de personnes ont été reçues par le sous-préfet Guy Mascres.
Dans la communauté, la lente mise en place de ce dispositif fait débat. Mais régulièrement, Boussad Azni rappelle que ce type de plan était « attendu depuis trente ans », par une communauté qui se sent éloignée du monde de l'emploi. La communauté est estimée à 3 700 personnes, principalement installées en Villeneuvois