Historia propose une série d’articles sur la seconde vie des pieds noirs en France de 1962 à nos jours l’auteur des articles un historien militant de la gaucho sphère un fayot de Benjamin Stora spécialiste de l’interprétation de la guerre d’Algérie le rédacteur des articles un mythographe parle de PN et non pas de Français d’Algérie un audiniste très proche du FLN et des anciens déserteurs de l’armée Française le groupe d’édition rassemble un grand nombre de revues réunies autour de militants de la gaucho sphère l’auteur Tramor Quemeneur se rend à Alger le 5 juillet 2012 pour une conférence pour le 50ème anniversaire de la glorieuse révolution Algérienne Maurice Szafran lui est le directeur Editorial de ce périodique pseudo historique les Français d’Algérie se rappellent bien le colloque sur la guerre d’Algérie avec le nauséabond Benjamin Stora à la Criée de Marseille en mars 2012 organisé par Maurice Szafran avec la poseuse de bombe FLN Zohra Drif qui refusera s’adresser à sa victime Madame Danielle Michel-Chich fuir impérativement la Revue Historia.

 

Image illustrative de l’article Historia (revue)

En juin 2016, le groupe Perdriel, propriétaire de Challenges et de Sciences et Avenir, rachète la société Sophia Publications, éditrice de La Recherche, L'Histoire, Historia et Le Magazine littéraire

Claude Perdriel, le propriétaire de Historia est né au Havre , est un industriel et homme de presse français.

Il est le propriétaire des groupes SETMA (constructeur de baignoires de balnéothérapie, de spas, de broyeurs et pompes sous les marques Kinedo, Watermatic et Grandform), SFA (fabricant de sanibroyeurs) et Aquasistance. Il est dirigeant-propriétaire du groupe Perdriel qui possède Sciences et Avenir, Challenges et dans les années 1970-1980, le quotidien Le Matin de Paris, ainsi que, de sa création en novembre 1964 jusqu'en avril 2014, Le Nouvel Observateur ; le monde
Depuis juin 2016, il est l'unique propriétaire de Sophia Publications, éditeur de La Recherche, L'Histoire, Historia et Le Magazine littéraire1.
Il est directeur de la publication de Historia, Le Magazine littéraire, Sciences et Avenir et Challenges.


Claude Perdriel, Roi du sanibroyeur et ex-empereur du Nouvel Obs

Claude Perdriel, décrit partout comme un amoureux de la presse, est surtout un homme d’affaires convaincu de ses idéaux de gauche pour lesquels il a bâti un empire d’influence grâce à l’argent des sanibroyeurs qu’il a inventé.

Né au Havre en 1926, Claude Perdriel grandit dans le 16ème arrondissement parisien, élevé selon Wikipedia « par sa grand-mère maternelle et dans la famille juive de la marraine de sa mère ». Élève au lycée Janson-de-Sailly, il entre à Polytechnique en 1947.

Cette solide formation, Claude Perdriel s’en servira pour faire prospérer ses affaires et il mettra toute sa vie une bonne partie de l’argent gagné dans ses entreprises au service de ses ambitions médiatiques.

Parcours professionnel

Il faut distinguer plusieurs étapes dans le parcours professionnel de Claude Perdriel. D’un côté des initiatives industrielles et de l’autre le monde de la presse, dans laquelle il écrit très peu mais qu’il influence beaucoup.

Côté industriel

L’homme des sanibroyeurs : Claude Perdriel commence sa carrière professionnelle en se lançant dans la construction de stations de traitement d’eaux usées, il fonde la Société Française d’Assainissement (SFA) en 1958. À 32, il est donc déjà PDG de son entreprise. Il dépose ensuite le brevet du Sanibroyeur, dont il invente le concept et le nom. Présente dans 28 pays, l’entreprise de Claude Perdriel a décliné son principe de base en créant des sanitaires pour seniors, pour handicapés, des WC à pompes sur les bateaux, des baignoires, des systèmes de massage, etc. À la fin des années 1980 il rachète son principal concurrent, la SETMA, qu’il intègre à son groupe.

L’époque du minitel : L’invention du minitel permet à Claude Perdriel de s’enrichir considérablement. Il se lance en effet dans les lignes érotiques, « les messageries roses », telles que «3615 Jane» et «3615 Aline» avec Henri de Maublanc.

Le système de paiement est révolutionnaire, il suffit de taper 3615 et votre facture de téléphone s’alourdit d’un franc par minute, dont la moitié est reversée à l’éditeur.
Si cela nous semble basique aujourd’hui, c’était en 1984 le début d’un nouveau modèle économique.

La presse, d’abord inquiète de ce concurrent qui pourrait lui enlever une part du marché publicitaire, va vite être rassurée : elle obtient le monopole du marché et se lance donc à corps perdu dans cette aventure. « À peu près tous les groupes de presse exploiteront le Minitel comme une vache à lait, tout en dénonçant les coûts excessifs dans leurs journaux. Pendant dix ans l’argent coule à flot. L’argent du Minitel renflouera les caisses du papier jusqu’à l’arrivée en France, en 1994, de l’Internet, du web, et de “cette formidable liberté gratuite” que tous vanteront dans leurs colonnes ! » écrit Michel Puech pour Médiapart.

Aviation sanitaire et d’affaires : Il s’est même lancé un temps dans l’aviation, avec Skyfree à Malte pour les vols d’affaires classiques et Skyfirst en France pour les vols sanitaires : « Fondu d’aviation, Claude Perdriel a piloté de petits monomoteurs et a possédé jusqu’à quatre avions privés, des Falcon pour la plupart », écrit ainsi Mediapart (31/05/2017) « En 2010, la compagnie qui les exploite fait faillite. Claude Perdriel décide alors de lancer avec des associés sa propre compagnie aérienne, spécialisée dans le transport sanitaire : Air Albatros, rapidement rebaptisée Skyfirst et basée sur l’aéroport d’affaires du Bourget, au nord de Paris. Elle exploite un seul de ses jets, un Falcon 50, réaménagé en appareil médical pour le rapatriement des blessés […] Mais Skyfirst est un échec financier.

Côté presse

Les cahiers de saison : Avec ses premiers salaires d’ingénieurs, il finance déjà sa revue littéraire Les cahiers de saison, en lien avec Jacques Brenner. Cela lui permet de développer un réseau dans le monde des décideurs.

Le sauvage : Mensuel écologique paru de 1973 à 1991 et qui a resurgi sur la toile depuis 4 ans. Selon Wikipédia, c’est un numéro du Nouvel Observateur consacré à l’écologie, et qui se serait particulièrement bien vendu, qui aurait décidé Claude Perdriel à se relancer dans l’aventure.

La revue du Planning familial : Claude Perdriel la reprend un temps car il se dit attaché à la question de la contraception et de l’avortement.

Le Matin de Paris : Quotidien socialiste créé en mars 1977 par Claude Perdriel.
Fortement mitterrandien, il a cessé de paraître dix ans plus tard. On pouvait y lire les papiers d’un pigiste aujourd’hui bien connu… François Hollande !
Le Matin de Paris, au niveau rédactionnel comme administratif échangeait beaucoup avec Le Nouvel Observateur.

Cependant, « l’aventure tourne court après l’arrivée de la gauche au pouvoir. L’extase devient un calvaire. Le bébé lui coûte 100 millions de dettes en 1985 », relève Libération (14/9/2016). Le journal est notamment plombé par son orientation très politique et le coûteux échec du Matin du Nord (1979–1982). Cette édition locale lancée « pour des raisons de soutiens à Pierre Mauroy » est attaquée par l’Humanité et le quotidien communiste régional Liberté – en effet, les fichiers de la ville et de syndicats (comme la CFDT et le SNI) ont été transmis au journal, affirment les concurrents communistes malgré les démentis de Pierre Mauroy.

Après la victoire de François Miterrand, le Matin de Paris perd un tiers de ses ventes ; sa diffusion payée se trouvait à 110.000 exemplaires avec des pointes à 180.000 ; elle ne revient plus à ce niveau. En 1984 Max Théret, créateur de la FNAC, investit dans le titre et Max Gallo, porte-parole du gouvernement, prend la direction de la rédaction, rejoint par son ancien directeur de cabinet François Hollande. L’actionnaire de référence devient l’italien Giancarlo Paretti, Paul Quilès, député socialiste, rejoint la direction de la rédaction. Cousue de fil blanc, la proximité avec le PS nuit à la crédibilité du titre, donc à ses ventes.

En 1987, la diffusion tombe à 50.000 exemplaires. Le dépôt de bilan est prononcé le 6 mai. Après l’échec d’une vente à Francis Bouygues pour 100 millions de francs, la liquidation judiciaire est prononcée à la fin de l’année.

Triba : Mensuel destiné aux familles recomposées, lancé en octobre 2001 et suspendu au bout du troisième numéro.

Le Nouveau Cinéma : magazine de cinéma publié entre octobre 1999 et septembre 2000, avant de fusionner au sein du supplément TéléObs du Nouvel Observateur en octobre 2000.

Le Nouvel Observateur : Il a créé ce mensuel, qu’il considère comme l’œuvre de sa vie, en 1964 avec Jean Daniel Bensaïd : « C’est un journal mendésiste, social-démocrate de gauche. C’est un journal du cœur qui défend depuis cinquante ans la veuve et l’orphelin, les pauvres. » Le premier s’occupe du modèle économique tandis que le second se charge de la partie rédactionnelle. Pour autant, Claude Perdriel assure également un contrôle sur les rubriques et ceux qui les dirigent, se révélant particulièrement attentif aux recrutements. Il est en effet plus facile de laisser une liberté certaine à des journalistes qui partagent les mêmes objectifs politiques que soi. Outre l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur (diffusion 498 495 exemplaires en 2013), le groupe possède également le bimensuel Challenges (diffusion 224 465 exemplaires en 2013) et le mensuel Sciences et Avenir (diffusion 263 282 exemplaires en 2013). Le Nouvel Observateur obtient un nombre de pages de publicité élevé.

Début janvier 2014, Claude Perdriel a cédé Le Nouvel Observateur au trio Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, déjà actionnaires du Monde. Il avait pourtant annoncé en 1999 avoir procédé à une donation partage au bénéfice de ses six enfants et de sa dernière épouse. Mais affirmant aux Échos que « la seule idée d’un vrai entrepreneur, c’est de développer son entreprise », Claude Perdriel a préféré à sa famille le trio dont un proche affirme que leur idée « est de poursuivre dans la constitution d’un grand groupe de média européen ». Une vente « idéologique » également car « ce qui m’intéressait, c’est que l’observateur reste franchement à gauche » a déclaré Perdriel, qui a aussi cédé le titre à un prix nettement inférieur à sa valeur – 4.1 millions d’euros à peine.

Cependant il y conserve un rôle surtout « moral », selon lui, et participe à l’éviction – politique – d’Aude Lancelin, trop à gauche par rapport à la ligne du Nouvel Obs.

En revanche, Claude Perdriel garde Challenges. Ce magazine économique lui permet de continuer à influer, doucement mais sûrement, sur les thématiques qui lui sont chères. Outre les choix rédactionnels, lui qui n’écrit quasiment jamais s’autorise cependant parfois des publications telle cette tribune en faveur de l’exploration du gaz de schiste en France parue en juillet 2012.

Le Monde : Claude Perdriel est propriétaire de 2,5% du capital du Monde et siège à son conseil de surveillance.

Rue89 : En janvier 2012, Perdriel rachète Rue 89 pour 7,5 millions d’euros. Il en profite pour déclarer qu’avec « internet, je retrouve l’esprit de Mai 68 », qu’il agit ainsi car « si d’autres sites qui partagent les mêmes valeurs que nous, ont besoin d’aide, et bien, je suis prêt à les aider », le tout assorti de belles promesses d’indépendance rédactionnelle… Las ! Un an pile poil plus tard, il contraint Rue89 à démissionner du Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne). La rédaction de Médiapart écrira à cette occasion : « En contradiction flagrante avec les valeurs de liberté et de pluralisme que Le Nouvel Observateur affirme défendre, la décision imposée par son propriétaire Claude Perdriel à Rue89, un an à peine après l’avoir racheté, confirme que la question de l’indépendance de l’information, celle des équipes qui la produisent comme celle des entreprises qui en vivent, est aujourd’hui une bataille essentielle. »

Sophia Publications : en 2014, il prend 50% des parts de Sophia Publications (l’Histoire, la Recherche, le Magazine littéraire, Historia) et la totalité le 11 juillet 2016. Il reconstitue ainsi un groupe de presse et espère rééquilibrer les déficits de Challenges.

Renault et Challenges : au printemps 2018 le constructeur Renault acquiert 40% du groupe Challenges, déficitaire de 2 à 3.5 millions d’€ par an depuis 2014. Le groupe Challenges y récupère 5 millions d’euros d’investissement et l’espoir d’être redressé, quant au constructeur, il veut créer… des contenus pour occuper les futurs acheteurs de ses voitures autonomes.
Sa nébuleuse

Membre du Siècle, bien qu’il affirme ne jamais y avoir mis les pieds, Claude Perdriel est proche, très proche de ceux qui ont le pouvoir. « Claude, faites attention quand vous allez vendre, ne faites pas n’importe quoi » lui demande son ancien pigiste François Hollande, en ce début d’année 2014. Et Perdriel de répondre : « Ne vous inquiétez pas, ce sera quelqu’un qui aura nos opinions politiques. »

Pierre Bergé « Je l’estime pour la passion qu’il a eue pour François Mitterrand, pour son mécénat, son soutien à un certain nombre de gens de gauche. On allait aux meetings de Mitterrand ensemble, j’ai de bons souvenirs avec lui », déclare Claude Perdriel aux Échos.

Propriétaire d’un yacht, d’une flotte de jets privés et d’un château près de Disneyland Paris, il passe de longue date ses vacances en Toscane, à Porto Ercole, sur le promontoire de l’Argentario.

C’est Jean Daniel qui l’y a entraîné. Il y croise souvent le prince Carlo Caracciolo et Eugenio Scalfari, cofondateurs du quotidien italien La Repubblica. Leur amitié remonte à l’époque où il dirigeait Le Matin de Paris ».

Jean Daniel Bensaïd, son compagnon de toujours, qui a épousé sa première femme. Il était très proche de Mitterrand.

Ceux qu’il a essayé de sacrer comme dauphins pour diriger son groupe, mais qui ne sont pas restés. Franz-Olivier Giesbert qui dirige la rédaction du Nouvel Observateur de 1985 à 1988, Laurent Joffrin, qui reste de 1988 à 1996 puis de 1999 à 2006 et Denis Olivennes ex-FNAC et du groupe Pinault-Printemps-La Redoute, au Nouvel Observateur de 2008 à fin 2010.

Parcours militant

Claude Perdriel a toujours dit être de gauche, se définissant comme « un mendésiste du fond du cœur », avoir soutenu Pierre-Mendès France puis Mitterrand, dont il a été le directeur de campagne en 1974. « Scène d’anthologie, du QG de la tour Montparnasse, Mitterrand annonce confier la direction financière de la campagne à André Rousselet, la publicité et la communication à Claude Perdriel.

Deux hommes pour le même poste », révèle Libération (14/09/2016).

Le quotidien Le matin de Paris qu’il a créé soutenait clairement la politique de gauche d’alors.

En 2010 il se déclare en faveur de Dominique Strauss-Khan.

En 2011 il qualifie de « ridicule » le projet de François Hollande de faire une taxe sur les hauts revenus.

En octobre 2016, il se déclare pour Emmanuel Macron.

Ce qu’il gagne

SFA génère un résultat net d’une dizaine de millions par an et le patrimoine personnel de Claude Perdriel était estimé à 110 millions d’euros en 2013 selon Challenges, il se classe ainsi 370éme fortune française. Il déclare se contenter de vivre avec un million d’euros annuel…

Il l’a dit

En ce qui concerne la vente du Nouvel Observateur : « Ce qui m’intéressait, c’est que l’Observateur reste franchement à gauche ».

« Quand on respecte son lecteur, on ne lui impose pas une idée. Aude Lancelin donne la parole à Nuit debout!
Cela la regarde mais ce n’est pas la ligne du journal », Le Figaro , 01/06/2016.

Ils l’ont dit

« C’est un hyperactif hédoniste qui a une volonté de fer », résume son ami le cancérologue David Khayat (22/04/2008).

« Il n’aime pas les gens qui sont toujours d’accord avec lui. Il sait prendre des risques. Il laisse une grande indépendance au jour le jour. Il fait des commentaires après coup. En revanche, il s’intéresse de près à la structure du journal, aux rubriques, aux embauches…» estime Laurent Joffrin (22/04/2008).

« L’entrepreneur parvient alors à transformer la merde en or.
Il réitéra son exploit dans les années 1980, au moment où, pariant sur le Minitel, il lance les premières messageries roses : après la merde, le sperme.

Claude Perdriel est un homme de bonnes humeurs » écrit François Miclo.

« Claude Perdriel, c’est Don Corleone, l’esprit vengeur en moins. Trois mots le résument : tribu, passion, vision », Le Nouvel Économiste, 03/06/2010.

 « Claude Perdriel a appris à ne plus s’attacher aux objets, dont il peut à tout instant être dépossédé». Dans sa nouvelle maison XVIIIe, rue de Bourgogne, la biographe remarque le bureau nu, mis à part un volume de Charles Péguy, son maître à penser. Dans ses résidences successives, il n’entraîne avec lui que le baby-foot et des canapés Knoll beige », ibid.

 « C’est un nom qu’on ne s’attendait pas à trouver dans les Malta Files : Claude Perdriel, 90 ans, patron social, cofondateur de L’Obs, « de gauche depuis toujours ». Il est surtout connu pour avoir mis sa fortune au service de sa passion pour la presse. Mais pour ses passions privées, la voile et l’aviation, Claude Perdriel a pourtant choisi deux paradis fiscaux. Son yacht est détenu et mis en location par une société luxembourgeoise. Tandis que sa compagnie aérienne Skyfirst, qui exploite ses jets privés, est immatriculée à Malte », Mediapart,

https://www.ojim.fr/portraits/claude-perdriel/

 

Président-directeur générai et directeur de la publication : Claude Perdriel.
Directeur général : Philippe Menât.
Directeur éditorial: Maurice Szafran.
Directeur éditorial adjoint: Guillaume Malaurie.
Directeur délégué : Jean-Claude Rossignol.

DOSSIER
LA SECONDE VIE DES PIEDS-NOIRS EN FRANCE, DE 1962 À NOS JOURS

Les accords d'Évian marquent la fin de la guerre d'Algérie et le début de l'errance pour ces rapatriés qui, le cœur gros, devront repartir de zéro.

Par Tramor Quemeneur

21 L'arrivée, une formalité pas si simple
24 Liberté, Égalité... Animosité
26 L'association fait la force
30 Les indemnisations: un casse-tête au long cours
32 D'Alger à Paris, ils tiennent le haut de l'affiche
42 De l'Algérie au reste du monde
44 J’y suis, j'y reste...
46 Un État à construire
48 La couleur politique des pieds-noirs
50 La mémoire dans la peau
53 La tentation du retour
56 Le choc des générations
58 Bouillon de culture

TRAMOR QUEMENEUR Historien spécialiste des décolonisations, chargé de cours aux universités de Paris VIII et de Cergy. Il est l'auteur, entre autres, de Mémoires d'Algérie, cosigné avec Benjamin Stora (éditions Librio, 2014), et a codirigé La Guerre d'Algérie revisitée (Karthala, 2015).

 fuir impérativement

Alger conférence de Tramor Quemeneur le 5 juillet 2012 pour le 50ème anniversaire de la glorieuse révolution Algérienne.

http://www.algerie1.com/actualite/tramor-quemeneur-le-refus-de-la-guerre-parmi-les-francais-etait-important/

Tramor Quemeneur : Le refus de la guerre d’Algérie parmi les Français était important

Par Kaci Haider | 06/07/2012 | 19:52

« Contrairement à ce que l’on croyait, le refus (de cette guerre) au sein des soldats et des civils français était très important », a affirmé vendredi l’historien français Tramor Quemeneur dans une intervention au colloque organisé par le quotidien El Watan, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.

Pour lui, « nombreux parmi eux ont risqué leur vie à cause de leur position », précisant encore que « parmi 12 000 français ayant refusé la guerre contre l’Algérie, 900 étaient des déserteurs.

Durant la décennie cinquante, particulièrement durant les premiers mois de la guerre de libération nationale, la France a connu des dizaines de manifestations hostiles à la guerre coloniale, selon Tramor Quemeneur qui rappelle que les manifestants tentaient d’empêcher le départ des trains réquisitionnés pour le transport des troupes envoyées pour renforcer les effectifs de l’armée d’occupation en Algérie.

Quelque neuf cents (900) soldats Français ont déserté l’armée d’occupation française en Algérie entre 1954 et 1962 (guerre de libération nationale) pour refuser de prendre part aux exactions contre le peuple algérien en lutte pour son indépendance, a indiqué vendredi à Alger l’historien français M. Tramor Quemeneur.

Des dizaines d’émeutes avaient éclaté devant des casernes, durant le seul mois d’octobre 1955, en signe d’opposition à l’envoi des soldats en Algérie, a encore affirmé l’historien, avant de rappeler que des soldats distribuaient des tracts appelant à la désobéissance lors de certains manifestations, notamment celle du quartier Saint Michel à Paris où a eu lieu une manifestation que ses initiateurs ont baptisée « Lutte contre le mal ».

Comment parler des soldats français déserteurs sans évoquer le Chahid Maurice Audin
Lui que l’administration et la presse coloniales avaient surnommé « l’officier félon » a été mobilisé avec le grade d’aspirant en 1956 et c’est en avril de la même année qu’il désertera à Meliana avec un camion d’armes qui ira sans détour vers les maquis de l’ALN.

Article amateur Maurice Audin en lieu et place de Henri Maillot dit l'aspirant Maillot qui était  un militant communiste et anticolonialiste français

 

Historia le Directeur éditorial : Maurice Szafran, le nauséabond organisateur du colloque sur la guerre d’Algérie avec le nauséabond Benjamin Stora à la Criée de  Marseille en mars 2012.

 Maurice Szafran directeur Editorial nauséabond de Historia

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/manifestation-devant-la-criee-contre-le-colloque-sur-la-guerre-dalgerie

Manifestation devant la Criée contre le colloque sur la Guerre d'Algérie

Publié le vendredi 30 mars 2012 à 10H49

Une petite centaine de personnes ont manifesté devant le théâtre

Une manifestation a eu lieu devant la Criée.
Photo Guillaume RUOPPOLO

Une petite centaine de personnes ont manifesté devant la Criée à Marseille, où doit avoir lieu, à partir d'aujourd'hui, un colloque sur la Guerre d'Algérie. A l'appel de Francis Agostini, le président du Comité départemental des Anciens combattants, ils ont protesté contre la tenue de cet événement. "Ce colloque est une insulte à nos morts et il est inadmissible d'inviter des anciens terroristes du FLN", disent les manifestants.

Parmi les protestataires, on a noté la présence d'élus du FN et celle de Lionel Royer-Perreaut (UMP), député suppléant de Guy Teissier, maire de secteur à Marseille. "Aujourd'hui, donner la parole à des terroristes c'est de la provocation", a-t-il commenté.

Les manifestants ont chanté la Marseillaise et crié "FLN assassin". Certains ont tenu des propos hostiles au maire de Marseille, lui reprochant d'avoir autorisé l'organisation dans sa ville de ce colloque. Des œufs ont même été lancés sur les participants au colloque. La porte principale de la Criée a finalement été fermée et les intervenants et le public sont entrés par l'entrée des artistes. Les manifestants s'y sont eux aussi rendus afin de maintenir la pression.
Maurice Szafran, PDG de l'hebdomadaire Marianne et organisateur du colloque, affirme que, bien qu'il ait alerté le préfet Gardère après avoir vu des communiqués sur internet appelant à la mobilisation, les services de police n'ont pas été assez mobilisés.

Avant le début du colloque, Francis Agostini a pu s'exprimer à l'intérieur de la Criée. Il a redit que ce colloque était malvenu et ajouté : "Il faut cesser de jeter l'anathème sur les appelés du contingent. Nous adorons quand même ce pays algérien."