Après que Macron a qualifié la colonisation de crime contre l’humanité: Bouteflika veut des actes de repentance pour son prochain voyage en Algérie.

 

A la veille de la visite en Algérie du président français, Emmanuel Macron, Abdelaziz Bouteflika a saisi l'opportunité de la célébration du 55e anniversaire du 5 juillet 1962 pour rappeler les lourds sacrifices consentis pour la libération du pays du joug colonial.


 «A travers l'évocation du passé dramatique à la suite de l'invasion française, nous exerçons notre devoir de mémoire envers nos ancêtres dont des millions sont tombés en résistants, des centaines de milliers d'autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d'Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens», souligne Abdelaziz Bouteflika.

Un devoir de mémoire envers le peuple qui a sacrifié un million et demi de martyrs, ajoute le président de la République, qui a tenu à préciser que «de tels rappels ne sont porteurs d'aucune haine, même si notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier…».

Cette France avec laquelle l'Algérie a engagé la construction d'un partenariat d'exception qui se doit d'être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire. Il s'agit aussi d'imprégner les nouvelles générations de cet esprit de sacrifice “qui constituera un ressourcement précieux de leur patriotisme face aux défis et aux épreuves, ainsi qu'un motif de fierté nationale pérenne.»

Cet attachement à la patrie a été illustré par la sanctuarisation dans la Constitution, de l'Hymne et de l'Emblème nationaux. «C'est dans cette même vision que la Constitution fait notamment devoir à l'Etat de garantir le respect des symboles de la Révolution, ainsi que de la mémoire des chouhada et de la dignité des moudjahidine.»

Après avoir rappelé le devoir de mémoire et le respect des lourds sacrifices consentis, Bouteflika s'est attardé sur les métamorphoses de la société sur les plans politique, économique et social. « Nos compatriotes témoigneront combien l'Algérie d'aujourd'hui est différente de celle qui a recouvré son indépendance voilà 55 ans ».

Ils témoigneront aussi des efforts du jeune Etat indépendant durant ses premières années, « pour assurer la scolarisation de ses enfants et la relance d'une économie limitée, et pour alléger les affres du dénuement dont souffraient alors des millions de familles algériennes.»

Il y a aussi «cette belle aventure du développement» marquée notamment par une industrialisation prometteuse, un renouveau de l'agriculture, et une propagation de l'enseignement…Un parcours fort prometteur qui aurait fait de l'Algérie un pays émergent n'était « l'érosion de sa souveraineté économique » et une tragédie nationale « qui a consumé des dizaines de milliers de victimes et qui était porteuse de graves périls pour la survie de la Patrie. »


Enfin, au plan politique et institutionnel, Abdelaziz Bouteflika ; un vibrant hommage mérité est rendu à l'Armée Nationale Populaire, digne héritière de l'Armée de Libération Nationale, pour le courage, le professionnalisme, et le sens du sacrifice par lesquels elle a réussi à prendre largement le dessus sur les derniers groupuscules terroristes qui sévissent à travers notre vaste pays, avec le concours des différents services de sécurité.


Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a de nouveau demandé à la France d'admettre officiellement les "souffrances" infligées au peuple algérien sous la colonisation, dans un message à l'occasion des 55 ans, aujourd'hui, de l'indépendance de l'Algérie.


"Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France", a affirmé M. Bouteflika dans ce message diffusé par l'agence de presse officielle APS.

"Le partenariat d'exception" dont l'Algérie et la France ont engagé la construction depuis la visite à Alger fin 2012 du président français François Hollande, "gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire", a poursuivi le chef de l'Etat algérien.

L'Algérie a par le passé réclamé que la France reconnaisse officiellement ses "crimes" en Algérie et s'en excuse, après 132 ans de colonisation française et une guerre d'indépendance sanglante.


Cette question avait très rarement été soulevée ces dernières années, notamment depuis que le président Hollande avait le 20 décembre 2012, solennellement reconnu devant le Parlement algérien "les souffrances" infligées par "la colonisation française", sans toutefois formuler d'excuses ou de repentance.


Bouteflika veut plus !

Bouteflika, qui hait la France, sauf quand il peut profiter gratuitement des soins des meilleurs médecins militaires français du Val de Grâce, exige des excuses de notre pays pour la colonisation de l’Algérie.

Pourquoi se gênerait-il depuis que Macron lui a donné les fouets pour nous rouer de coups jusqu’à l’os ?