Le parti politique LR se moque de la repentance sur l'Algérie Française des autres partis sans regarder les turpitudes des siens.

Exemple avec les voeux 2016 de la maire d'Aix en Provence qui insiste chaque année sur la repentance c'est oublier la visite nauséabonde de la colistiere de sa fille aux Régionales 2015 en PACA pour le 1er novembre 1954 au Consulat d'Algérie il s'agit de Madame Agnès Rampal, candidate sur la liste UMPS de Christian Estrosi.




Chaque année, il me dit que, cette fois, il n'y arrivera pas, sourit Maryse Joissains. Chaque année, je lui demande d'essayer tout de même..." Et chaque année, dans une maison du Maréchal-Juin entière acquise à son émotion, Robert Perez s'emploie à présenter ses voeux aux rapatriés.

Avec des sanglots dans la voix.

"Les années précédentes étaient l'occasion pour nous de rappeler les légitimes revendications des Français d'Algérie et de leurs frères harkis, souligne le président du collectif aixois des rapatriés.

C'était l'occasion de dire leur espoir de reconnaissance. Le vent mauvais de l'histoire nous a fait quitter ces départements où nos pères, par leur travail, avaient construit un pays à l'image de la France.

Ce vent mauvais et ceux qui l'entretiennent, nous obligent à dire à certains de nos représentants politiques, aujourd'hui : réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard.

Votre laxisme, votre aveuglement, votre angélisme suicidaire, vos désamours de la France finiront par provoquer, sur le sol de notre pays, ce qui s'est passé en terre française d'Algérie il y a bientôt soixante ans."

À ce pays, héritier "d'un grand passé", Robert Perez livre un message : "Nous, Français d'Algérie, nous voulons avec vous tous, continuer à être les gardiens de cet héritage." Ce n'est certainement pas Gérard Bramoullé qui va s'y opposer.

Et dans cette métropole dont il va nous parler, chacun devra comprendre au moins deux sens... "J'aimerais parler ici de la dignité dont les rapatriés ont besoin. Il y a bientôt soixante ans, le retour en métropole a été une catastrophe. Il faut que vous sachiez que c'est le cas encore aujourd'hui. Le retour en métropole, il n'est pas fait pour nous..."

"Reveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard"


Besoin de dignité, encore, lorsque l'adjoint au maire évoque cette "confusion que l'on a faite" entre les rapatriés et les migrants.", " Lorsque j'ai entendu les plus hautes autorités du gouvernement, des maires, des représentants d'associations de rapatriés faire ce rapprochement, je n'ai pas compris... La différence est majeure : les Français d'Algérie sont français, tout simplement."

Applaudissements nourris dans cette maison du Maréchal-Juin mise à disposition par la mairie aux associations de rapatriés. " Ce qu'ils ont vécu, je ne l'ai pas vécu si ce n'est familialement, avec un mari engagé là-bas", rappelle le maire d'Aix, Maryse Joissains qui a grandi "dans le culte de ce qu'avait été cette Algérie formidable. Cette émotion que je sens aujourd'hui, je la partage car je vois renaître les mêmes causes qui produisent les mêmes effets. J'ai le courage de le dire : ce laxisme, ce désamour de la France depuis trente ans est responsable des événements d'aujourd'hui. "

Nous avons eu des dirigeants peureux à droite et à gauche.


Si on veut préserver la France, il va falloir se bouger, dire qu'on en a marre d'être dans la repentance. Je suis inquiète car ces événements qu'on a vus de l'autre côté de la Méditerranée sont peut-être en train de se reproduire chez nous.

Ceux qui viennent de l'extérieur apporter l'insécurité dans notre pays, il ne faut pas avoir à leur égard la moindre tolérance. Ne soyons pas laxistes mais restons humanistes !

Parce ce sont deux notions différentes. Et puis, représentons ce devoir de mémoire.

Demain, si vous n'êtes plus là pour le faire, on racontera l'histoire d'Algérie comme une vulgaire histoire de colonialisme.

L'Algérie, ce n'est pas ça. Les pieds-noirs et les harkis s'entendaient très bien et on a essayé de nous vendre une Algérie qui n'était pas la vraie ; restons debout et sachons transmettre cette mémoire, sans état d'âme
."

Nadia Tighidet

       

Sophie Joissains

Les exigences de souveraineté et d’identité nationales abandonnées par les partis traditionnels de l’UMPS convertis à la mystique de la repentance.

Elle constitue avant tout le symptôme de l’épuisement du clivage droite-gauche et du rejet de ses partis, perçus comme confisquant la démocratie comprise au sens fort du terme, à savoir l’expression de la volonté populaire.

L’offre idéologique de ces partis est de plus en plus indifférenciée, ce que les citoyens perçoivent de plus en plus, en même temps qu’ils sont scandalisés par le fait que ceux-ci

se montrent sourds à leurs aspirations ou à leurs revendications, qui tournent autour de la reconnaissance des disparus de l’après 19 mars 1962, des victimes du général de Gaulle pour la fusillade du 26 mars 1962 à Alger

.
Le clivage sépare UMPS  et les patriotes. Les UMPS «  militent pour la dilution de la France et de son peuple », la vie politique concernant les Français d’Algérie est-ainsi scindée en une opposition entre les tenants de la Repentance et les défenseurs de la véritable France.


Les habillages idéologiques, reste le principe organisateur de la compétition politique.
Mais l’opposition entre les repentants et patriotes n’est que l’un des multiples clivages qui émergent depuis des années, cela débute avec Sarkozy.

Le sentiment d’aliénation affecte particulièrement les Français d’Algérie qui se perçoivent avant tout comme des Français. Ils se sentent méprisés par les élites nomades vivant dans un monde post national, abandonnés ou négligés par la classe politique, tournée vers l’extérieur, et en situation de concurrence avec les immigrés venus du Maghreb. Perçus par certains comme une menace. Ce sentiment d’aliénation constitue l’une des plus fortes motivations du vote contre l’UMPS.…

Notre époque abuse des analogies historiques, et la mémoire militante, qui n’a rien à voir avec l’histoire savante, passe allègrement du relevé de ressemblances, souvent douteuses, à des assimilations confuses.
D’abord, l’enfermement de l’individu dans l’actualité immédiate, qui revient à le couper autant de son passé familial, régional, national ou civilisationnel que d’un avenir imaginable, susceptible de prendre la forme d’un projet fortement attractif.

Des  cyniques, des nihilistes et des relativistes satisfaits, ou encore des pénitents saisis par la honte de soi, voire la haine de soi, entonnant le triste refrain de la repentance.


- Le 1er novembre 2015 une élue de la liste UMPS (Christian Estrosi) aux élections régionales en PACA, et aussi élue comme adjointe pour les Rapatriés d’Algérie dans la municipalité de Nice, participe avec Dominique Sassone-Estrosi, à la cérémonie de la glorieuse insurrection du 1er novembre 1954 au consulat d’Algérie de Nice, il s’agit de Madame Agnès Rampal. | lire la suite |

- Commémoration de la glorieuse insurrection du 8 mai 1945, version fellagha par la maire PS de Rennes Nathalie Appéré. | lire la suite |

Pour mémoire la repentance de l’UMPS des verts et du PCF pour le 8 mai 1945 au conseil de Paris.
- | lire la suite |



“Ce qui reste de l’identité française fait obstacle à la mise en place d’un monde sans passé et sans mémoire, soumis aux impératifs de la mondialisation.

Un monde abstrait, affranchi des particularités, régi par l’idéologie

Je reste attaché à l’histoire de mon pays, aux grandes heures, heureuses ou malheureuses, qui ont jalonné son destin, à ses paysages, à son architecture, à la civilisation qu’il a inspirée, aux arts, à la littérature qu’il a produits, mais je suis au regret de constater que l’esprit qui était à la source de tout cela a changé ou disparu.

La situation politique me paraît pire encore : fragilité de la démocratie, impuissance de l’État, avilissement de la souveraineté, dégradation de l’autorité, corruption, perte de confiance dans les élus, de quelque parti qu’ils soient.

Le progrès technique, ce cache-misère, nous masque la réalité : l’asservissement du citoyen, l’amenuisement des libertés publiques, le risque croissant de révolte contre le système...
Ce n’est pas faire preuve de pessimisme ou de “déclinisme” que penser que la France porte le deuil d’une grandeur défunte, qu’elle n’est plus que l’ombre de la grande puissance qu’elle fut durant tant de siècles, et que son destin est davantage derrière elle que devant elle.

Comment expliquer la volonté, évidente chez nos gouvernants et une partie de ceux qui font l’opinion, de détruire ce qui reste de l’identité de l’Algérie française à l’école et à l’université ?
À cette blessure s’est ajouté le drame algérien, drame politique et humain.  Nos gouvernants, à commencer par de Gaulle, ne connaissaient pas la situation sur le terrain, et leurs palinodies à propos du devenir de l’Algérie ont abouti à la catastrophe que l’on sait : le départ forcé des pieds noirs, le massacre des harkis et des Algériens fidèles à la France.

Je ne suis pas un adepte de la repentance historique et j’estime que nous n’avons pas à avoir honte, globalement, de ce que la France a accompli en Algérie depuis le XIXe siècle.

Surtout, lorsqu’on voit comment a évolué l’Algérie depuis son indépendance. | BeO-Story |

     
Les repentants sur l'Algérie de l'UMPS
Agnès Rampal des LR & Nathalie Appéré
du PS
Mise en ligne le 19 janvier 2016 18h00 CET