Ensemble la France est En marche vers les affaires douteuses avec les turpitudes de Richard Ferrand un habitué des crachats contre les Français d'Algérie et les Harkis en signant un projet de loi pour le FLN et refusant de signer un projet de loi pour reconnaître les 150.000 victimes après le 19 mars et en soutenant les propos de son complice Emmanuel Macron sur le génocide de la France en Algérie.

 

"Richard Ferrand piégé par une affaire immobilière et " familiale." C'est en ces termes que Le Canard enchaîné annonçait, mardi 23 mai 2017, les révélations à paraître dans son numéro du mercredi 24 mai 2017concernant le ministre de la Cohésion des territoires et candidat de La République en marche aux législatives.

Alors que le gouvernement s'apprête à mettre sur la table sa loi sur la moralisation de la vie politique, cette affaire ouvre, selon l'hebdomadaire satirique, " la saga des locations familiales ".

 



Richard spécialiste des opérations immobilières et des crachats contre la France

L'affaire commence en 2011. Richard Ferrand est à l'époque directeur général des Mutuelles de Bretagne, un organisme à but non lucratif. Selon Le Canard enchaîné, le bureau du conseil d'administration des Mutuelles se réunit en janvier 2011 pour choisir un nouveau local destiné à un centre de soins à Brest.

C'est une société civile immobilière (SCI), nommée Saca, qui est choisie "à l'unanimité", pour un loyer annuel de 42 000 euros. Celle-ci n'existe pas encore légalement, "n'est même pas encore propriétaire des surfaces qu'elle propose à la location", et sa future gérante n'est autre que… Sandrine Doucen, l'épouse de Richard Ferrand.

"Fort de [cet] accord financier, Sandrine Doucen peut passer la vitesse supérieure", ajoute l'hebdomadaire.

Elle enregistre sa SCI au capital de 100 euros avec un ami de Richard Ferrand (une SCI doit compter au moins deux associés) qui investit "un euro pour acheter une action, pendant que Sandrine Doucen s'offre les 99 autres". Quelques mois plus tard, elle achète les locaux brestois et obtient un prêt "d'un peu plus de 402 000 euros", soit 100% du prix d'achat ainsi que les frais de notaire : un "traitement réservé aux acquéreurs qui disposent d'un locataire dont les revenus sont garantis, précise Le Canard.

La décision des Mutuelles va permettre à la compagne du directeur général de rembourser, à terme, la totalité de son emprunt bancaire."


En outre, " les lieux seront entièrement rénovés – et sans contrepartie – aux frais des Mutuelles, pour un montant de 184 000 euros", poursuit l'hebdomadaire.

Que répond le ministre ?

L'opération n'a rien d'illégale, elle n'utilise pas l'argent public et n'a débouché sur aucune plainte. Aussi Richard Ferrand, sollicité par Le Canard enchaîné, ne dément pas les faits et assure qu'il ne s'agit pas d'un arrangement : " C'était la solution la moins chère, plaide-t-il. Le prix était conforme au marché, et rien n’a été caché : tout le monde savait que cette SCI était la propriété de ma compagne. "


Et d'ajouter : "Cette décision a été prise dans la pleine connaissance des liens qui unissaient Richard Ferrand et la propriétaire des locaux, dans le respect de toutes les règles en vigueur par le conseil d'administration, seul décisionnaire, et dont Richard Ferrand n'a jamais été membre."


Que disent les Mutuelles de Bretagne ?


Le président des Mutuelles de Bretagne à cette époque savait-il que la SCI retenue allait appartenir à l'épouse du directeur général d'alors, demande Le Canard ?

Interrogé, Michel Buriens assure n'avoir "aucun souvenir" de cette information.

Michel Buriens le complice de Richard Ferrand


L'actuel président des Mutuelles prend, lui, la défense du ministre. Dans une lettre jointe par le ministère à son communiqué, Rémi Salaün assure : "Nous savions que parmi les hypothèses, ce local appartenait à la compagne de Monsieur Ferrand." Et de préciser que ce local "correspond, en tous points, à nos besoins".


A droite, en revanche, certains demandent l'ouverture d'une enquête, comme le président (LR) des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti.


Idem à gauche, où le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a demandé "solennellement" au Premier ministre, Edouard Philippe, et au ministre de la Justice, François Bayrou, de s'exprimer au sujet des révélations du Canard enchaîné concernant Richard Ferrand.

A l'extrême droite, Marine Le Pen, présidente du Front national, dénonce un "enrichissement personnel parfaitement immoral" et estime que le ministre devrait "poser sa démission".


En résulte un bénéfice de 586 000 € pour cette dernière.

Richard Ferrand, premier député PS à avoir rejoint les rangs d’En Marche, aurait profité de ses responsabilités à la tête des mutuelles de Bretagne en 2011 pour gonfler le patrimoine familial.

Alors que l’organisation à but non lucratif qu’il dirige est à la recherche de nouveaux locaux à Brest, une offre parmi trois, retient l’attention du conseil d’administration.

Celle d’une société civile immobilière du nom de Saca, bien qu’elle n’ait à cet instant ni existence légale, ni le titre de propriété du bien qu’elle propose.

Et pour cause. Ce n’est qu’une fois le choix acté par les Mutuelles bretonnes, que la femme de Richard Ferrand a déposé à son nom les statuts de cette société en préfecture, puis acheté le bien immobilier 100% à crédit grâce à un emprunt au Crédit agricole du Finistère...

Sans avancer un centime, la femme du conseiller régional de Bretagne s’est ainsi constituée un patrimoine de 402 000 euros, intégralement financé grâce aux loyers de la mutuelle de son mari. «Les lieux seront intégralement rénovés – et sans contrepartie – aux frais des Mutuelles, pour un montant de 184 000 euros», ajoute le Canard enchaîné.

Un constat qui porte à 586 000 euros le bénéfice de l’opération pour la SCI familiale.

       

Éliane Houlette est une magistrate elle occupe le poste de procureur de la République financier, en janvier 2017, elle est chargée des investigations sur l'affaire Fillon.

     
 
A l'heure qu'il est, il semblerait que le parquet national financier ne se soit pas encore autosaisi...lui si prompt à réagir dans les 48 heures !
 
     


Sous le feu des critiques pour l'affaire immobilière dont il a fait bénéficier sa femme alors qu'il était directeur général des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand, doit également faire face à des soupçons concernant l'emploi de son fils en tant que collaborateur parlementaire en 2014.

Pendant 5 mois, Emile Ferrand avait tenu la page Facebook de son père à jour, alimenté son blog et écrit quelques lignes dans sa lettre d'information. Un travail pour lequel il avait obtenu 6.800 euros de salaire.

Ce n'est pas simple de trouver un jeune (…) qui sait lire et écrire correctement en Bretagne.

Que cet emploi ait été fictif ou non, on aurait pu imaginer que Richard Ferrand trouve quelqu'un d'autre que son propre fils pour le faire.

Contacté par France Info, son cabinet a donc tenté de déminer le dossier mercredi.

Mais n'a pas trouvé d'autre moyen de l'expliquer que d'insulter toute la jeunesse de Bretagne : “Je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne. Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, aller sur internet.

Ce n'est pas la première fois que la majorité présidentielle humilie la Bretagne.

En 2014, déjà, Emmanuel Macron avait fait une remarque pour le moins maladroite sur les salariés de l'abattoir de Gad, dans le Morbihan, expliquant qu'“il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées.

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