le rapporteur Alain Néri se félicite du vote de cette loi nauséabonde qui piétine la mémoire des dizaines de milliers de civils, Harkis et Pieds noirs, comme des centaines de militaires, assassinés après 19 mars 1962, date du prétendu cessez le feu.Quel mépris en outre pour les combattants Morts pour la France et les victimes civiles des deux autres conflits, de Tunisie et du Maroc, pour lesquels cette date est sans signification.

"Commentant la décision du maire de Béziers de débaptiser une rue du 19 mars 1962 et de lui donner le nom de commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, le Premier ministre en campagne électorale a déclaré le 14 mars 2015 : " la nostalgie de l'Algérie française n'apporte rien de bon… "
" Le FN n'aime pas la France, c'est rance, c'est triste". Pourtant, il ne s'agit pas plus de FN, que de nostalgie l'Algérie française.

C'est autre chose dont il s'agit.

On a souvent argué des responsabilités de Maurice Papon mais aussi se pose aussi des questions sur une personnalité, présente le 20 juin 2014, à savoir Monsieur Ali Haroun, membre de l’exécutif de la fédération de France du FLN et décisionnaire du lancement de la guerre civile algérienne en métropole.
Ce conflit aurait fait 3 957 tués, 7745 blessés pour un total de 10 223 attentats pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962 sur le sol national, selon les statistiques officielles. Pour le seul département de la Seine, 1 433 tués et 1 726 blessés entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962.
Il ne faut pas oublier aussi son implication dans la région de Marseille dans des opérations Mourepiane menées, dans la nuit du 24 au 25 juillet 1958, si aujourd’hui, on n’évoque généralement que Mourepiane c’est parce qu’il s’agit d’une opération d’envergure du fait que les bombes placées par les militants avaient dévasté les réservoirs de pétrole et cela avait fait un grand bruit par rapport à la série d’opérations qui avaient été menées en même temps, dans le reste des villes françaises.
Bilan à Mourepianne 17 disparus, pendant que le camarade de Mennucci Jean-Michel Du Plaa s’époumonait dans des « OAS assassin » à Béziers il est donc possible de dire « Ali Haroun assassin » au regard de son bilan à Paris.
Une délégation de députés algériens était,  l'invitée de Patrick Mennucci, député (PS) de Marseille et président du groupe d'amitié parlementaire France-Algérie à l'Assemblée nationale.
Les parlementaires algériens se sont retrouvés en fin d'après-midi à la Maison de la Région, sur la Canebière, pour une réception offerte par Patrick Mennucci en présence des représentants de la communauté algérienne de Marseille.
À l'issue de cette réception, Patrick Mennucci et les parlementaires algériens sont allés ensemble déposer une gerbe au pied de la plaque commémorative de la répression meurtrière des manifestations nationalistes à Sétif, Guelma et Kherrata, le 8 mai 1945.