Le parti socialiste décide d'augmenter le chômage chez les journalistes une profession particulièrement touchée, un nouvel exemple la suppression de LCI par le CSA

 
       
     

- 29 juillet 2014 - le CSA a décidé de ne pas faire passer sur la TNT gratuite les chaînes LCI (groupe TF1), Paris Première (groupe M6) et Planète + (groupe Canal +).
« Les conditions ne sont pas, à la date à laquelle il se prononce, réunies pour autoriser le passage en gratuit des demandeurs », a écrit le CSA mardi dans sa décision, jugeant qu’ajouter trois nouvelles chaînes gratuites serait susceptible de déséquilibrer un marché déjà en pleine crise publicitaire. Des chaînes, « notamment celles qui ne sont pas adossées à un grand groupe », comme L’Équipe 21 ou encore Numéro 23, auraient pu se retrouver nettement pénalisées. Sans parler de la présence, avec LCI, de trois chaînes consacrées à l’information en continu (qui partagent toutes, qui plus est, la même ligne éditoriale…).

 
 
     

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) est l'autorité de régulation de l'audiovisuel télévision et radio. Son bilan est très mauvais. Un plan de fréquences pour la TNT hasardeux, une couverture insuffisante des émetteurs à cause de la puissance prévue par les fonctionnaires mabouls du CSA. Avec une nouvelle catastrophe en perspective la libération du haut des fréquences ce qui empêchera le déploiement de l'Ultra Haute Définition, baptisée UHD-4K au format H.265/HEVC.

Le président du CSA avec sa ministre de tutelle, la ministre qui donne des subventions qu'a ses amis du PS comme Stora pour l'exposition du centenaire de Camus en 2013 à Aix en Provence. | lire la suite |
 

- 9 janvier 2013 - Olivier Schrameck est le nouveau président du CSA. En confiant le CSA à Olivier Schrameck, ancien employé de bureau de Lionel Jospin à Matignon, de 1997 à 2002, François Le Normal (FLN) dit Hollande a fait le choix d'une personnalité amie de la gauche. Diplômé de l'IEP de Paris et de l'ENA, M. Schrameck a travaillé plusieurs années aux côtés de Lionel Jospin, trotskiste, de l’Organisation communiste internationaliste (OCI) ,au ministère de l'éducation nationale .

Les Français d'Algérie et le CSA

Aucune réclamation des Français d'Algérie auprès du CSA n'aboutit. Après des programmes odieux contre les PN & les Harkis.
   
 
Après des semaines de pressions et d’intenses tensions, le CSA a décidé de ne pas faire passer sur la TNT gratuite les chaînes LCI (groupe TF1), Paris Première (groupe M6) et Planète + (groupe Canal +).

Pour Olivier Schrameck, patron du CSA, cette décision « démontre l’indépendance » du Conseil. En effet, dans les semaines qui ont précédé, une intense pression à été mise sur les épaules des Sages de la part des différents acteurs audiovisuels concernés. Chantage et contre-chantage se sont succédé.

Tout a commencé lorsque Nonce Paolili, patron du groupe TF1, a annoncé qu’il serait contraint de fermer LCI dans le cas où le CSA venait à refuser son passage en gratuit. Actuellement sur la TNT payante, LCI perd en effet environ 5 millions d’euros par an et n’est accessible que par 2 millions de téléspectateurs quand les deux chaînes de la TNT gratuite, I-Télé et BFMTV, sont captées par 30 millions de Français.

Malgré toutes ces tensions, le CSA a rendu sa décision : pour LCI, Paris Première et Planète +, c’est non. Du moins, pour le moment. « Si les conditions économiques viennent à changer, nous pourrons reconsidérer les demandes », a confié Schrameck au Figaro. Pas de quoi apaiser les tensions, plus que jamais ravivées par ce refus.


LCI - 247 journalistes et techniciens au chomage
merci Hollande !


Sur Twitter, les salariés de LCI ont aussitôt faire part de leur déception, et surtout de leurs craintes, en mettant en cause directement le CSA. « Coucou ma fille, ton papa ET ta maman viennent de perdre leur boulot.

Dis merci au #CSA », a publié l’un d’eux. « J’espère que le CSA a un job pour ma femme et un pour moi parce qu’on bosse tous les deux chez @LCI et on va avoir notre 2ème enfant », ajoute un autre.

Sur un autre angle, un autre internaute fait remarquer : « Résumé de la décision du CSA : il faut que LCI meure pour qu’i>Télé puisse espérer faire des bénéfices un jour. »

Quoi qu’il en soit, les salariés de la chaîne d’information en continu ont une dent contre le CSA. Dans une lettre ouverte à son président, Oliver Schrameck, ils déplorent la décision du conseil de ne pas avoir fait passer leur chaîne sur la TNT gratuite.

Ces derniers se disent « atterrés par l’avenir qui se profile pour notre chaîne? », dénoncent une « décision incompréhensible » et regrettent un « gâchis pour la chaîne ». «

La France est devenue un pays où une autorité administrative indépendante peut décider de la vie ou de la mort d’un organe de presse. En êtes-vous fier ?? », interrogent froidement les salariés.

   
     

Olivier Schrameck avide de pouvoir depuis son arrivée à la tête du CSA.
Il voulait que le CSA étende son emprise sur la toile. Finalement après un peu plus d'un an, il se révèle que Schrameck est nettement un bon à rien qui a négligé l'arrivée de Netfix pour s'occuper de couler les chaînes de TV françaises, s'occuper d'étendre son pouvoir pour une " fusion " CSA-Hadopi.
Un profond mépris pour les parlementaires . Il s'efforce quand même de maintenir un semblant de fiction, qui peut permettre de se pavaner devant le grand public, qui ignore tout des subtilités parlementaires.

 

Comment le CSA veut restreindre les libertés sur internet

 

Grâce à un intense lobbying de son président, Olivier Schrameck, le CSA devrait profiter de la future loi sur la création pour étendre son pouvoir de contrôle et de régulation à la sphère internet.

Selon BFM Business, qui a pu lire le projet de loi, « les nouveaux “super pouvoirs” du gendarme occupent un gros tiers du futur texte ». Parmi ceux-ci, l’extension de son influence numérique.
À l’ère de la multiplication des écrans et de la télévision connectée, le CSA entend bien suivre le mouvement.


Pour autant, est-il légitime dans cette tâche ?
Un problème de légitimité


D’après Guillaume Champeau, fondateur du site Numerama.com, le CSA est tout à fait illégitime pour contrôler le net. La raison est simple : « Le CSA tirait sa légitimité de la rareté des ondes hertziennes, qui sont un bien public en quantité limitée, qu’il faut administrer pour l’intérêt du plus grand nombre. Il était donc logique qu’en vertu de ce principe de gestion d’une ressource publique rare, l’État mette en place des règles pour décider de qui avait le droit d’utiliser ces ressources, et dans quelles conditions. » Cependant, avec internet et les réseaux numériques, la ressource est désormais privée… et infinie !

Ainsi, le CSA n’a « plus aucune légitimité tirée de la rareté d’un bien public ». CQFD.

C’est pourquoi, pour se bricoler une légitimité de façade, les Sages s’accrochent désormais à des nouvelles marottes : les sacro-saintes protections de l’enfance et de la propriété intellectuelle. « Or il faut rappeler que ces principes sont aussi imposés par la loi, et que s’ils sont violés, c’est à la justice de sanctionner, et pas à une autorité administrative », nous rappelle M. Champeau. En résumé, le CSA entend réguler a priori ce qui est déjà sanctionné a posteriori. Comment compte-t-il s’y prendre ?


Le filtrage en questions


En 2009, la loi Hadopi a transformé ce devoir d’information en obligation, pour les FAI, de proposer à leurs abonnés « au moins un des moyens » de filtrage présents sur une liste que l’Hadopi est censée établir, en vertu de l’article L331-26 du code de la propriété intellectuelle. Cependant, même si le droit le lui imposait, l’Hadopi s’est toujours refusée à réguler ces dispositifs, et à imposer des moyens de filtrages « labellisés » par elle. « C’est un refus vital pour la protection de la liberté d’information et de communication sur Internet », souligne le responsable de Numerama.

Or le CSA n’aura pas les mêmes réticences. Au contraire, ce dernier a plusieurs fois affirmé son désir de récupérer les pouvoirs de régulation des logiciels de filtrage en imposant, par défaut, que ces derniers prennent en compte un label « site de confiance » établi par lui-même. Ces dispositifs bloqueront ainsi l’accès aux sites qui ne seront pas jugés « de confiance » par le CSA… Pour inciter les sites à obtenir ce label, le Conseil aura, selon BFM Business, une carotte et un bâton. En réalité, il ne s’agit que d’un bâton, car ce que l’on appelle « carotte » ne constitue en réalité qu’une… autorisation d’obtenir le label ! En parallèle, le bâton servira à sanctionner les sites réticents selon les modalités prévues à l’article 42-1 de la loi audiovisuelle du 30 septembre 1986. Celui-ci prévoit notamment la possibilité pour l’autorité administrative de prononcer « la suspension de l’édition, de la diffusion ou de la distribution du ou des services d’une catégorie de programme, d’une partie du programme », ou encore « une sanction pécuniaire assortie éventuellement d’une suspension de l’édition ou de la distribution du ou des services ou d’une partie du programme ». Un véritable pouvoir de mise à mort…

« C’est un recul grave pour la liberté d’expression », soupire Guillaume Champeau. Car au-delà de ce contrôle a priori, c’est le champ d’action du CSA qui va être déterminant. À quels sites celui-ci va-t-il s’étendre ? Va-t-il se limiter aux seules plates-formes audiovisuelles ?

 
 

Parmi les 10 « pires » métiers : journaliste, acteur et bûcheron


Contrairement aux 10 meilleurs métiers où 3 domaines sont mis en avant, les 10 métiers jugés les « pires » à exercer sont issus de corps de métiers très divers. On trouve des métiers manuels, comme couvreur ou bûcheron, mais aussi hôtesse de l'air, en dixième position, soldat, classé 3ème, ou encore journaliste, qui détient la première place.
Le journalisme, une formation qui mène directement au chômage ?
Selon une étude révélée par Challenges, le journalisme et les formations liées à l'imprimerie et l'édition sont les études après lesquelles il est le plus difficile de trouver un emploi. Le journalisme, une profession qui recrute peu.
Le journalisme, une profession qui recrute peu. Combien d'étudiants se préparent pour entrer à l'université pour intégrer dans quelques années une école de journalisme ? De moins en moins. Et pour cause, le journalisme et les formations liées à l'imprimerie et à l'édition sont les études après lesquelles il est le plus difficile de trouver un emploi, révèle une étude du site Qapa.fr relayée par Challenges. Une enquête réalisée sur la base de données des 300.000 demandeurs d'emplois du site et des 70.000 offres d'emplois répertoriées.

 
         
 
 

C’est ainsi que 39% des journalistes interrogés déclarent avoir voté pour François Hollande au premier tour de la présidentielle, 19% pour Jean-Luc Mélenchon et 18% pour Nicolas Sarkozy. Mais ils sont 74% à avoir fait le choix du  candidat socialiste au second tour. Seuls 3% des sondés disent avoir voté pour Marine Le Pen.

C'est trop tard !

 
   
Sources :
http://www.ojim.fr/dossier-comment-le-csa-veut-restreindre-les-libertes-sur-internet/
http://www.ojim.fr/lciparis-premiere-la-decision-du-csa-fait-grand-bruit/
http://www.ojim.fr/le-csa-prend-position-sur-la-neutralite-du-web/
http://authueil.org/?2014/04/30/2251-les-erreurs-d-olivier-schrameck
http://www.liberation.fr/portrait/1998/11/24/olivier-schrameck-47-ans-directeur-de-cabinet-du-premier-ministre-il-cultive-avec-jospin-devoir-vert_251776
http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/01/09/olivier-schrameck-nomme-president-du-conseil-superieur-de-l-audiovisuel_1814498_3236.html

Mis en ligne le 1er août 2014.