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Mur des disparus d'Algérie de Perpignan
Le Cercle algérianiste poursuit un Pied-noir en diffamation
   
         
 
 

Le lundi 2 février 2008, un Pied-noir de 62 ans comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Perpignan. Il est poursuivi pour une phrase sur Internet à propos du Mur des disparus.


La guerre, celle des mots aujourd'hui, continue entre Pieds-noirs. On se souvient du combat autour du futur musée de l'Algérie française en construction au couvent Sainte-Claire de Perpignan. Des affrontements autour de la stèle de l'OAS au cimetière du Haut-Vernet.
Des polémiques autour du " Mur des disparus " inauguré en grandes pompes par la présidente du Cercle algérianiste, Suzie Simon-Nicaise, le 25 novembre 2007.

En juin 2008, cette dernière a porté plainte contre Jean-Pierre Bartolini, Français né en Algérie en 1947 et résidant dans les P.-O., pour diffamation.
Mme Simon-Nicaise, le Cercle algérianiste national et le Cercle algérianiste des P.-O. qu'elle préside reprochent à M. Bartolini un écrit, le 22 mars 2008 sur le site Internet notrejournal.info, à propos de ce fameux Mur des disparus. Pour Me Pierre Parrat, son avocat, " Mme Simon-Nicaise est bien victime de diffamation, M. Bartolini ayant laissé entendre que la gestion du mur était opaque . Diffamation aussi dans l'utilisation par M. Bartolini du mot "fatwa" qui aurait été jetée à son encontre " , poursuit le conseil.
Pour Me Jean Codognès, avocat de Jean-Pierre Bartolini, " l'expression d'une opinion ne constitue pas une diffamation, aussi déplaisante soit cette opinion " . Par ailleurs, le conseil pointera un problème de date entre la publication du supposé délit et la signification de la plainte à son client, le délit de diffamation étant prescrit 3 mois après la publication incriminée.
Me Parrat demandera 1 euro de dommages et intérêts. " Il n'est pas question de battre monnaie avec ce procès , dit-il. L'objectif est que les esprits se calment " .
I. G.
SOURCE : IN - http://www.lindependant.com/articles/2009/01/31/20090131-Perpignan-Le-Cercle-algerianiste-poursuit-un-Pied-noir-en-diffamation.php5
   
       
     

La justice annule la procédure en diffamation du Cercle Algérianiste


TRIBUNAL. Le tribunal correctionnel, retenant l'exception de nullité et jugeant la procédure hors délai, a prononcé l'extinction de l'action publique hier à l'encontre de Jean-François Bartolini.

Ce dernier, Français né en Algérie en 1947 et résidant dans les P.-O., avait été assigné pour diffamation en juin 2008 par Suzie Simon-Nicaise, au nom du Cercle algérianiste national et du Cercle algérianiste des P.-O. Tous reprochaient à Jean-François Bartolini, défendu par M e Jean Codognès, un écrit, diffusé le 22 mars 2008 sur le site Internet notrejournal.info, à propos du Mur des disparus.
Les propos étaient considérés comme diffamatoires par Mme Simon-Nicaise, représentée par M e Pierre Parrat, "car laissant supposer d'une gestion du mur opaque" mais également dans l'utilisation du mot "fatwa" qui, selon J.-F. Bartolini, aurait été jeté à son encontre. La procédure a finalement eu raison de la polémique. La. M.

IN L Indépendant du 3 février 2009 - http://www.lindependant.com/articles/2009/02/03/20090203-Perpignan-La-justice-annule-la-procedure-en-diffamation-du-Cercle-Algerianiste.php5