Le musée de l'Algérie en France
de Montpellier dans la TSF.

 
     
 

Le site du CDDFA Le premier  Centre de Documentation des Français d'Algérie (CDDFA) a ouvert ses portes à Perpignan en 2012.

L'association Coup de soleil Coup de soleil aspire à "rassembler les gens du Maghreb et leurs amis", quelles que soient leurs origines géographiques, culturelles (arabo-berbère, juive ou européenne), ou historique (immigrés ou rapatriés).


Où va l'Algérie ?

Sous la direction de Ahmed Mahiou et Jean-Robert Henry.


L'Algérie est en crise. Il s'agit ici de dresser le bilan des années 90 et de s'interroger sur les perspectives qui s'ouvrent à la société algérienne.

L'Algérie dépassionnée. Au-delà du tumulte des mémoires

Sous la direction d'Eric Savarese chef pétitionnaire contre le centre de documentation.

Au-delà des polémiques qui se multiplient dans un contexte marqué par les guerres de mémoires algériennes, un collectif d'universitaires a fait le pari de produire un travail de recherche destiné à devenir un outil de médiation scientifique.

Dans quelle mesure est-il possible de produire un récit historique à la fois juste sur le plan factuel et construit pour ne point arbitrer entre des mémoires concurrentes ? Comment s'articulent l'histoire et les mémoires qui s'affrontent ? Quel peut être le rôle des chercheurs pour proposer une alternative à la guerre des mémoires algériennes ?

Autant de questions ici évoquées à la fois dans le cadre de travaux individuels et dans un rapport de recherche pensé par ce collectif d'universitaires (Raphaëlle Branche, Jean-Robert Henry, Jean-Charles Jauffret, Claude Liauzu, Gilbert Meynier, Valérie Morin, * Guy Pervillé, Yann Scioldo-Zücher, Benjamin Stora, Sylvie Thénault) et rédigé par Éric Savarèse.

Si nul ne saurait prévoir l'issue des querelles mémorielles en matière algérienne, les chercheurs investis dans ce projet ont souhaité fournir les arguments susceptibles d'impulser un dialogue entre des groupes qui entretiennent des rapports conflictuels au regard du passé colonial. C'est bien un enjeu national qui se trouve ici analysé : comment aborder les guerres de mémoires algériennes, et quelles sont les solutions à proposer ?
(4ème de couverture)

* Ce qui est très amusant c’est de trouver Guy Pervillé dans cet ouvrage, chez le chef de la contestation contre le mur des disparus et du Centre de Documentation des Français d’Algérie, il est vrai qu’il signera aussi la pétition pour le musée de l’Algérie en France des historiens fellaghas, des historiens où se trouvaient des gauchistes, qui ne voulaient aucun Français d’Algérie dans le comité du musée de Montpellier, (voir revue de presse N° 170 du 19 juin 2014.)

Retour sur la revue de presse du 14 décembre 2009 sur l’ouvrage d’Éric Savarese

« En 2006, le conseil municipal de Perpignan a décidé de créer un centre de documentation sur la présence française en Algérie, projet municipal associant le Cercle algérianiste fondé en 1973. La controverse qui a suivi, avec la rédaction d’une pétition contre « un musée à la gloire de la colonisation », a constitué, selon Éric Savarese, « une application locale de la guerre des mémoires algériennes » (p. 9). Le projet prévoyait une exposition permanente, un centre de documentation, une salle de conférences et l’érection d’un « mur des disparus ».

Dans sa conception, l’ensemble n’est pas sans évoquer le Mémorial de la Shoah inauguré en 1956 dans le quartier du Marais à Paris [6], dont l’un des aspects novateurs fut de réunir, dans un même bâtiment, des dispositifs didactiques et commémoratifs [7].

Le projet perpignanais d’érection d’un « mur des disparus », en particulier, fait écho au « mur des noms » inauguré par le Mémorial en 2005.

Il s’agit, selon ses concepteurs, de recueillir les noms de l’ensemble des Français d’Algérie disparus pendant la guerre d’indépendance algérienne, ce qui n’est pas sans poser de très nombreux problèmes. »

« De ce mur seraient en effet exclus les noms des Algériens torturés, disparus, et des Français ayant combattu du côté nationaliste tel Maurice Audin. »


Centre de Documentation des Français d'Algérie (CDDFA)

 


Le premier Centre National de Documentation des Français d’Algérie a ouvert ses portes à Perpignan.
Ses objectifs sont de transmettre, explorer, enrichir et analyser le patrimoine matériel et immatériel des Français d’Algérie par la création, à Perpignan, dans un haut lieu historique et spirituel, d’une structure originale, à la fois centre de documentation, vitrine d’une civilisation et laboratoire de pensée autour des exils.
Pour les Français d’Algérie qui sont arrivés en 1962 à Perpignan, l’accueil que leur réservaient le maire Paul Alduy et ses collaborateurs restera dans les mémoires tant il était chaleureux contrairement à ce qui se passait quasiment partout ailleurs. Paul Alduy eut à coeur de réduire les nombreux traumatismes liés à l'exil des populations françaises au moment de la déclaration d'indépendance de l'ALGERIE, en s'attachant à la création de la Ville Nouvelle du "Moulin à Vent", qui fête cette année ses 50 ans. Cet ensemble urbanistique réalisé à partir de 1962 s'attachait à préserver le concept d'une architecture méditerranéenne harmonieuse, et fut destiné en priorité à ces populations. Il contribuait ainsi à apaiser les souffrances et à inaugurer une longue politique de consolidation de la mixité sociale.


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Ces populations de toutes origines qui s’installent à Perpignan trouvent une oreille attentive, un soutien moral et matériel en la personne de son premier magistrat et de nombreux catalans qui comprennent le désarroi de ces familles arrachées brutalement à leur terre natale. Marquée par cette page sombre de l’Histoire de la France, Perpignan terre d’accueil, aux portes du bassin méditerranéen oeuvre depuis de nombreuses années pour l’ouverture du premier Centre de Documentation des Français d’Algérie en France.
Le Centre de Documentation des Français d’Algérie a pour vocation de laisser une trace de ces générations qui, pendant cent trente-deux ans, ont été liée à l’histoire de la France et de l’Algérie. Il est le reflet d’une grande ouverture sur les autres, d’une compréhension de leurs blessures et de l’acceptation de l’Histoire telle qu’elle s’est déroulée. La mémoire doit être partagée d’un côté et de l’autre de la Méditerranée.

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La mémoire partagée ne peut se faire que dans la vérité historique. Ce centre sera un endroit où l’on trouvera tous les documents permettant de comprendre. Ce projet a été possible grâce à la volonté et l’étroite collaboration entre le Cercle algérianiste et la Ville de Perpignan. Le Cercle algérianiste a trouvé à Perpignan, l’écoute et les moyens qui vont lui permettre de poser les bases de ses actions. Né en 1973, à Toulouse de la volonté d’une poignée d’étudiants originaires d’Algérie, de faire survivre une province française disparue géographiquement mais toujours vivante dans le coeur d’un million d’âmes, le Cercle algérianiste, dès sa création, publie son Manifeste destiné à faire connaître ses objectifs et l'esprit dans lequel il entend les poursuivre. A Perpignan, la ‘section catalane’ du Cercle voit le jour en 1976. Depuis 1980, la Ville de Perpignan met à disposition de cette association des locaux qui lui ont permis de rassembler de nombreux témoignages matériels et immatériels qui constituent aujourd’hui un fonds documentaire d’exception.
La Ville a financé la rénovation d’un bâtiment emblématique le Couvent Sainte-Claire, qui fut aussi une ancienne prison, en vue de l’installation du Centre de Documentation. Une convention de partenariat a été passée avec le Cercle algérianiste pour la mise à disposition de l’ensemble de son fonds documentaire (archives, livres, objets, films…).
Le Centre de Documentation des Français d’Algérie est l’une des parties de l’ensemble du Pôle Muséal de la Ville de Perpignan, en cours de réalisation.


Sur la route... d'un malentendu : le musée France-Algérie à Montpellier.

Les employés de bureau de France Culture : La Productrice Olivia Gesbert, elle a également été Reporter chez (Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet) l’extrémiste de gauche viré de France Inter, Sophie Bober la chauffeuse, Julie Gagon dans une tentative de présentation, et Yvon Croizier comme perchman.

Déroulé du programme de France Culture du 10 octobre 2014 17h- 17h54

 - Un ReTourneur et une ReTourneuse Arlette et Jean Domon membres de l’association  de la repentance «  coup de soleil »
« Ils rêvaient du musée de l’Algérie en France » un vrai gâchis, ils se félicitent de l’accueil des Algériens pendant leur voyage en Algérie en 1972.

Description, habituelle du retour dans son quartier de Constantine, et d’Alger avec la visite de sa chambre de naissance,  dans le bien vacant.

 - Jean Robert Henry, ex président du comité clanique du "musée de l'Histoire de la France et de l'Algérie", ancien coopérant en Algérie  de 1963 à 1977.


Spécialiste des pétitions contre les français d’Algérie en 2007pour le mur des disparus, et en 2014 pour le musée de l’Algérie en France.

Retrace l’historique du musée depuis l’idée de Georges Frêche. Il reprend la direction du comité scientifique en 2009, après la disparition * du professeur Charles-Olivier Carbonell, un pied noir (péjoratif) !

* -Sauf que Monsieur Charles-Olivier Carbonell est mort en 2013, (Pézenas, le 20 avril 1930 – Montpellier, le 2 janvier 2013),  Mr Carbonel passe son enfance et son adolescence en Algérie, où son père, remarié, est professeur. De retour en France, il fait ses études supérieures à Toulouse. Agrégé d'histoire, il enseigne à Dax puis à Toulouse, à l'université Toulouse II-Le Mirail à l'université Montpellier III où il reste jusqu'à sa retraite, en 1998.

Pour le comparse de Stora, Carbonel « n’était pas qualifié au vu des sujets de son enseignement pour diriger le comité scientifique du musée sur l’Algérie ».

En 2010 Georges Frêche juste avant sa mort nomme le 2 juillet 2010 Florence Hudowicz comme conservatrice du musée de l’Algérie en France.
En 2012 durant le voyage de Hollande en Algérie le « falso »de Benjamin Stora, emmènera Florence Hudowicz dans son camion de « voyagiste », pour rencontrer les autorités du FLN et les historiens Algériens pour leur entrée dans le comité scientifique.


Le camion de Stora pour les journalistes, pendant le voyage de François Le Normal (FLN) le 19 et 20 décembre 2012 en Algérie, il voulait rédiger chaque article des journalistes présents.
Dans ses bagages aussi Florence Hudowicz la conservatrice de l’ex musée nauséabond.

 - Jean Robert Henry veut reproduire au musée de Montpellier son parcours personnel c'est-à-dire sa coopération avec le FLN entre 1963 et 1977, en décidant de ne  pas se limiter aux acteurs Français, mais aussi à l’Algérie actuelle pour placer son travail d’universitaire.
Le comité de parrainage du musée comptait six personnes dont trois algériens, et le comité scientifique 12 personnes.

Les membres des conseils scientifiques :
Jean-Robert HENRY, Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT, Emmanuel BLANCHARD, Pierre BOUTAN, François BUTON, Omar CARLIER, Dominique CASAJUS, Sébastien DENIS, Ahmed DJEBBAR, Marc FERRO, Julien FROMAGE, Didier GUIGNARD, Nadjet KHADDA, André LOEZ, Ahmed MAHIOU, Gilbert MEYNIER, Georges MORIN, Philippe OLIVERA, Paul PANDOLFI, Michel PIERRE, François POUILLON, Tramor QUEMENEUR, Frédéric ROUSSEAU, Ouanassa SIARI TENGOUR, Paul SIBLOT, Benjamin STORA, Sylvie THÉNAULT.
Le 14 mai 2014, le courageux maire de Montpellier Philippe Saurel arrête tout après les dérives de cette aventure nauséabonde.

Une pétition est organisée par Paul Siblot qui recueille 4256 signatures, l’origine des signataires à 78% des Algériens.

EXTRAIT
NON A L’ABANDON DU MUSÉE DE L’HISTOIRE DE LA FRANCE ET DE L’ALGÉRIE
Quelques noms parmi les milliers de signataires du texte ci-dessous :
Des personnalités emblématiques de la diversité : Josette AUDIN: Veuve de M. Audin ; Etienne BALIBAR: Philosophe ; Guy BEDOS: Artiste ; Hélène CIXOUS: Écrivaine ; Jérôme CLÉMENT: Écrivain, fondateur d’Arte, président du Théâtre du Châtelet ; Didier DAENINCKX: Écrivain ; Jean DANIEL: Écrivain et journaliste ; FELLAG: Comédien ; Jacques FERRANDEZ: Auteur de bande dessinée ; Hugues R. GALL: Directeur d’opéra, Académie des Beaux-Arts ;  Christian LACROIX: Grand couturier et designer ; Albert MEMMI: Écrivain ; Louis MERMAZ: Ancien sénateur, président de l'Assemblée nationale et ministre ; Gérard MORDILLAT: Romancier et cinéaste ; Edgard MORIN: Sociologue et philosophe ; Erik ORSENNA: Romancier et membre de l’Académie française ; Boualem SANSAL: Écrivain ; Leila SEBBAR: Romancière ; Didier SICARD: Ancien président du Comité consultatif national d’éthique ; Jean-Claude SOMMAIRE: Ancien Secrétaire général du Haut Conseil à l'intégration ; Alain VIRCONDELET: Écrivain et biographe…
Pour le monde universitaire, sur les deux rives de la Méditerranée : Sabeha BENMANSOUR: Prof. Univ. de Tlemcen ; Afifa BERERHI: Prof. Univ. d'Alger ; Malika EL CORSO: Historienne, Prof. Univ. d’Alger ; Nacer Eddine GHOZALI: Juriste ; Mohammed HARBI: Historien ; Joëlle HUREAU: Historienne ; Philippe JOUTARD: Historien ; Michel LEVALLOIS: Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-mer ; Gilles MANCERON: Historien, vice-président de la LDH ; Pierre NORA: Historien, membre de l’Académie française ; Daniel NORDMAN: Géographe ; Guy PERVILLÉ: Historien ; Jean-Pierre RIOUX: Historien ; Daniel RIVET: Historien ; Roland RECHT: Président de l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; Alain SCHNAPP: Historien de l’art et archéologue ; Agnès SPIQUEL: Présidente de la Société des études camusiennes ; Pierre-André TAGUIEFF: Philosophe et politiste ; Khaoula TALEB IBRAHIMI: Linguiste, Prof. Univ. Alger 2 ; Hubert TISON: Secrétaire général de l'Association française des professeurs d'histoire géographie ; Maurice VAISSE: Historien ; Lucette VALENSI: Historienne ; Pierre VERMEREN: Historien ; Catherine WIHTOL de WENDEN: Politologue et sociologie ;  Patrick WEIL: Historien et politologue ; Annette WIEVIORKA: Historienne…
Pour le monde des musées : Eric BLANCHEGORGE: président de l’AGCCPF ; Michel LACLOTTE: ancien directeur du Louvre ; Pierre ROSENBERG: Membre de l'Académie française, ancien président du Louvre ; Jean CLAIR: Membre de l'Académie française, ancien directeur du Musée Picasso ;  Werner SPIES: ancien directeur du Musée national d'art moderne ; Nadir TAZDAIT: Architecte en charge du Grand musée de l'Afrique à Alger ; Marie-Paule VIAL: ancienne directrice du musée de l’Orangerie ; Germain VIATTE: ancien directeur du Musée national d'art moderne…
Pour le monde de l’art contemporain : Marie-Claude BEAUD: Directrice du Musée national de Monaco ; Christian BERNARD: Directeur du MAMCO, Genève ; Laurent BUSINE: Directeur du Grand-Hornu, Belgique ; Henry-Claude COUSSEAU: Ancien directeur de l’ENSBA ; Xavier DOUROUX: Directeur du Consortium, Dijon ; Rachid KORAICHI: Artiste ; Jean de LOISY: président du Palais de Tokyo ; François MORELLET: Artiste ; François ROUAN: Artiste ;  Djamel TATAH: Artiste ; Pierre WAT: critique d'art et prof. à Paris I…
- Pour Monsieur Jean Robert Henry la pétition est plus importante que « l’opinion »  que le maire Philippe Saurel défend,  et qui est contre le musée de la repentance à Montpellier.

 - Bachir Dahak  - Puis le déroulé du programme continue avec un entretien avec Bachir Dahak d’une famille de militants du FLN qui a assisté au lynchage d’un harki, sa famille a été victime de torture de tortures de harkis, mais jamais de la part d’appelés (ouf).

 - Coup de soleil - Pour le représentant de l’association « coup de soleil » l’ex musée de l’Algérie en France de Montpellier devait être un musée du Maghreb.

 - Éric Savarese - Pour le complice de Jean Robert Henry monsieur Éric Savarese, le musée était juste avec la bonne proportion d’étrangers au sein du comité scientifique. (En oubliant les Français d’Algérie !).

Pour lui il existe entre 278  ou 178 associations ( ?) de Harkis pour lui le bon exemple (la bonne association, la seule association c’est « Harkis et droits de l’Homme » dirigée par * Fatima Besnaci-Lancou), pas favorable à la loi du 23 février 2005, et de son article 4.


* En France seulement deux personnes se sont prononcées parmi les associations d’enfants de Harkis pour le défilé des fellaghas le 14 juillet 2014 sur les champs Elysées,  Fatima Besnaci-Lancou présidente l’association Harkis et droits de l’Homme et Mohamed Otsmani.


   Fatima Besnaci-Lancou & Mohamed Otsmani

Pour Mohamed Otsmani, délégué de la Liaison nationale des harkis pour la région PACA, « c’est une grande fierté que les Algériens défilent le 14 juillet, pour la France et pour les harkis (…), on est dans un souci d’apaisement entre la France et l’Algérie ».


 - Pour le NostAlgéria Jean Robert Henry c’était normal d’évincer les Algérianistes du musée de la première version, pour le changer d’orientation « de la nostalgie de l’Algérie Française » vers l’Algérie des fellaghas.

 - Ensuite Éric Savarese présente d’une manière particulièrement tendancieuse «  le code de l’indigénat », en responsabilisant les Français d’Algérie sur ce sujet.
Avec un mélange habile entre le code de l’indigénat et le droit de vote des musulmans

* Sénatus-consulte de 1865

En effet, le sénatus-consulte reconnaît certes la « qualité de Français » aux indigènes, mais leur dénie toujours la jouissance des droits de citoyen, association des droits civils et des droits politiques ; de fait, ils héritent d'une nationalité par défaut, celle de sujets qui ne peuvent revendiquer une autre nationalité du fait de leur soumission à la France : autrement dit, une nationalité dénaturée.

Pour la première fois, un texte prévoit une voie d'accès des indigènes au bénéfice de la pleine citoyenneté française, mais il leur impose en contrepartie de renoncer à leur statut personnel. Cette voie d'accès à la citoyenneté (comprenant les droits politiques et le droit civil) est précisée par le décret d’application qui complète le sénatus-consulte.

Formalité strictement individuelle, la procédure d'accès à la citoyenneté est avant tout une faveur octroyée par l'État. Accessible aux seuls indigènes âgés de plus de vingt et un ans, elle passe par une déclaration faite auprès du maire ou de l'administrateur de la commune (accompagnée d'un dossier comprenant notamment une preuve d'état civil ou d'un acte de notoriété établi auprès du juge de paix ou du cadi, et d’un extrait de son casier judiciaire, sur laquelle vont successivement se prononcer la préfecture, le gouvernement général puis le ministère de la Justice pour être enfin « conférée par décret impérial rendu en Conseil d’État »

 - Jean Robert Henry – Le contenu de l’ex musée de Montpellier ne devait pas s’arrêter pas en 1962.

 - Ecoute de l’enregistrement sonore, effectué  par Yvon Croizier sur place à Perpignan.

Entretien avec Madame Suzy Simon-Nicaise du Centre de documentation des Français d’Algérie, à Perpignan.

Visite de l’exposition du moment, par Julie Gacon de France Culture dans l’ancien couvent Sainte Claire : «  l’exil des Français d’Algérie et des Harkis, avec  des photos de disparus civils et militaires »

La grosse question de Julie Gacon, suggérée par les organisateurs de la pétition contre les victimes françaises du mur des disparus de Perpignan les falsos ‘Savarese & Henry.’

Julie Gacon : « En 2007 pour l’édification du mur des disparus vous avez omis de mettre des Algériens , la mémoire commune n’existe pas ?»

Pôvre Julie, vite Monsieur Olivier Poivre d'Arvor, directeur de France Culture une lettre de licenciement pour les quatre comparses, spécialistes de la désinformation.

En 2008, des membres du PCA s’aperçoivent que leur nom figure sur le mur des disparus, « c’est une honte » figurer avec des Français d’Algérie « sur le mur de la honte » selon leur expression nauséabonde.

Menace de procès finalement les plaques de bronzes sont échangées contre des plaques sans le nom des fellouzes.

Pôvre Julie, les fellouzes ne veulent pas figurer sur le mur des disparus de Perpignan.

Dans les bonnes âmes contre le mur des disparus de Perpignan, on y retrouve tous les porteurs de valises comme Hervé Bourges, Eddy Plenel qui est le fils d’un vice-recteur qui soutenait une poignée d’indépendantistes martiniquais. Il est l’héritier de ceux qui se vantent d’avoir été des porteurs de valises du FLN en Algérie.
Hostiles à l’Algérie française, ils réclamaient l’Algérie algérienne, finalement aucune récompense après le coup d’état du 19 juin 1965 en Algérie le « redressement révolutionnaire » qui est un putsch militaire animé par le colonel Houari Boumédiène, tout ce beau monde est foutu dehors d’Algérie.

Le DRS, le service de renseignement algérien expédie dehors d’Algérie la famille de julien Dray, la Autiquet, le fellagha Mohammed Larbi un lâche qui abandonne son pays après avoir combattu la France chez les assassins du FLN etc….

Finalement c’est curieux que le coopérant Jean Robert Henry soit resté en Algérie après les grosses purges des Français porteur de valises après 1967 par Boumédiène ?

En 1967 il ne reste plus de porteurs de valises en Algérie, ils auraient peut-être pu protester contre l’enfouissement de tous les noms de Français d’Algérie et d’Algériens victimes de la grande guerre de 1914 – 1918 sur le monument aux morts d’Alger en 1978.

Le pavois est le monument aux morts d’Alger, une immense sculpture, commandé par la ville d’Alger, au Sculpteur français Paul Landowski qui cherchait à l’époque de montrer l’étroite relation qui unissait les populations d’Europe et d’Afrique : ce qui est particulièrement visible dans le groupe qui s’inscrit dans le dos du monument, « les deux femmes, les deux vieillards, l’Européen et l’Arabe s’appuie l’un sur l’autre ».
L’unité de sentiment a conduit à l’heureux effet plastique », écrit Landowski dans son journal en 1921.
La suppression des signes de l'Ancien « colonisateur », la dictature des Talibans en Afghanistan sont marqués par le pillage des musées, la destruction des mausolées et monuments... pour les Algériens  il s’agissait d’effacer le nom des  Français.

  - Jean Robert Henry – (Question pourquoi le Cercle Algérianiste n’a pas été consulté pour le musée de Montpellier ?)
- « L’objectif n’était pas de réaliser une mémoire commune, l’objectif était de rapprocher des mémoires différentes, et légitimes » «  la date fondatrice de la mémoire des Algériens c’est le 17 octobre 1961 » pour les PN (péjoratif) «  de la même façon plusieurs centaines de morts le 5 juillet 1962 à Oran, c’est une mémoire fondatrice pour les pieds noirs », « faut-il opposer, jouer l’antagonisme de ces mémoires, font elles parties d’un même parcours historique ? Essayons de le comprendre ».


 - Éric Savarese – « j’avais organisé en 2007 un colloque au départ contre le centre de documentation sur la présence Française en Algérie, cela a déclenché à Perpignan une opposition, le projet s’appelle maintenant centre de documentation sur les Français d’Algérie avec très peu sur les harkis et rien sur les autres », « je comprends la souffrance des français d’Algérie et de leur exil, la mobilisation restera tant qu’il y aura des PN (péjoratif) et des harkis et des anciens combattants. »

 - Jean Robert Henry –  Pendant ma coopération de 12 ans en Algérie j’ai travaillé avec des Algériens du FLN, sur l’histoire dans une approche plus globale et pas centrée sur l’Algérie.

 - Éric Savarese – « Il est injuste de faire porter la charge du pêché colonial sur les PN » (péjoratif).

CONCLUSION : Une émission de plus de France-Culture fellaghas, avec la logorrhée habituelle des farouches opposants aux Français d’Algérie, rien de manque l’apologie du lynchage d’un harki, la loi du 23 février 2005 et son article 4 , le regret de ne pas trouver sur le mur des disparus de Perpignan les noms des Algériens torturés, disparus, et des Français ayant combattu du côté nationaliste tel Maurice Audin, la glorification personnelle d’un coopérant avec le FLN, la seule opposante au programme est enregistrée avec un beau charcutage propre à la désinformation, pendant que les autres se pavanent en direct avec leurs comparses de France Culture.

 
     
 

sources :
- http://www.franceculture.fr/emission-sur-la-route-sur-la-route-d-un-malentendu-le-musee-france-algerie-a-montpellier-2014-10-10
- http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=1&rub=comptes-rendus&item=203
- https://fr-fr.facebook.com/pages/Centre-de-Documentation-des-Fran%C3%A7ais-dAlg%C3%A9rie-Cddfa/205647719523959

- http://www.mairie-perpignan.fr/culture/cddfa
- http://www.coupdesoleil.net/