STELE DE BEZIERS DES MORTS CIVILS ET MILITAIRES D'ALGERIE MENACEE PAR LE PC
Le communiqué du cercle algérianiste

 
         
 
 


Le Cercle algérianiste réaffirme le droit légitime des français d’Algérie,à Béziers, à honorer leurs morts
Quarante-six ans après le dramatique exode des Français d'Algérie, alors que ceux-ci n'aspirent qu'à honorer leurs morts dans la dignité et le recueillement, c'est
aujourd'hui à Béziers que des mouvements extrémistes au premier rang desquels le parti communiste veulent interdire toute expression de la mémoire douloureuse des Pieds-Noirs.

 
 
Ceux-là même qui honorent les terroristes du FLN, comme cela a été le cas dans la commune communiste de St Ouen tout récemment, qui organisent des cérémonies d'hommage aux porteurs de valises de sinistres mémoires, ou qui, plus récemment encore, ont approuvé le projet d'installation à Montpellier d'une statue de Lénine, voudraient imposer leur vision idéologique et sectaire de l'histoire.
Au nom de cette vision, les Français d'Algérie n'auraient aucun droit à honorer leurs morts et leurs martyrs.
La Fédération nationale des Cercles algérianistes apporte son total soutien à la communauté rapatriée du Biterrois et appelle tous nos compatriotes à faire respecter le droit légitime de chaque communauté, éprouvée par la guerre
d'Algérie, à exprimer dans la sérénité sa mémoire douloureuse. Elle demande à tous nos compatriotes de demeurer vigilants à l'égard des dérives totalitaires de certains groupes qui n'ont pas encore renoncé à leur funeste idéologie.
Thierry Rolando Président national
 
 

Béziers L'affaire de la stèle réapparaît devant la justice


La stèle au coeur d'un bras de fer juridique
Reprise sans illusion des procédures judiciaires à GuantanamoUne plaque commémorative du cimetière neuf, dédiée à l'OAS, a alimenté une vive polémique.

D'après nos informations, André Troise, délégué de la Coordination nationale des Français d'Algérie, devrait se voir notifier, dans les jours qui viennent, son assignation devant le tribunal correctionnel de Béziers. Ce Biterrois, ancien membre revendiqué de l'OAS (Organisation armée secrète), est poursuivi pour "diffamation" par Jean-Louis Bousquet, conseiller municipal d'opposition de Béziers et patron du groupe communiste et citoyen à la Région.

Le dépôt de plainte de l'élu PCF, qui avait lancé l'affaire de la stèle, vise des attaques verbales proférées à son encontre le 2 novembre dernier lors d'une prise parole devant la fameuse plaque commémorative dédiée à l'OAS. Mais aussi un support papier, reprenant l'essentiel de l'allocution prononcée ce jour-là, qui avait été distribué sur place.

André Troise avait notamment qualifié l'intervention de Jean-Louis Bousquet en vue d'obtenir l'enlèvement de la plaque de l'OAS de « cri perçant de charognard », en accusant l'élu de poursuivre le travail « du pouvoir dictatorial gaulliste », ayant « pourchassé, arrêté, torturé (...), exécuté les partisans patriotes de l'Algérie française » (Midi Libre du 3 novembre dernier).

Ce rassemblement, frappé d'interdiction par la municipalité de Béziers, avait tout de même été maintenu. Aucun incident n'avait été recensé. Mais André Troise a-t-il, oui ou non, à cette occasion, diffamé Jean-Louis Bousquet ? La justice tranchera.

Elle devrait même être amenée à se pencher sur le statut juridique de la stèle. L'élu communiste avait annoncé sa volonté de saisir la justice dans ce dossier. Il ne pourra pas rééditer la procédure qui avait conduit, à l'enlèvement d'un monument similaire à Marignagne, en raison des délais de prescription.

Ses avocats pourraient donc choisir un autre angle d'attaque : celui de la légalité de l'accrochage de la plaque de l'OAS sur une stèle existante. Deux ténors du barreau planchent sur les deux affaires. Me Josy-Jean Bousquet, ancien responsable de la Ligue des Droits de l'Homme. Et Me Jean-Louis Pelletier, l'une des figures du barreau de Paris, qui était, entre autres, l'avocat préféré de Jacques Mesrine.

IN - 21 janvier 2009 _Manuel CUDEL

IN http://www.midilibre.com/articles/2009/01/21/20090121-GRAND-SUD-L-39-affaire-de-la-stele-reapparait-devant-la-justice.php5