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NIMES, 17 avr 2007
Un collectif " pour la sauvegarde des cimetières français d'Oranie" a demandé mardi 17 avril 2007 à Nîmes que l'on "réhabilite" les sépultures des 150 cimetières français de cette région d'Algérie, "au titre du devoir de mémoire". "Il faut réhabiliter ces sépultures pour en assurer la pérennisation", a indiqué le président de ce collectif, Antoine Candela,
lors d'une conférence de presse visant à attirer l'attention de la classe politique et notamment des candidats à l'élection présidentielle sur cette question. Des opérations de réhabilitation ont déjà été menées dans l'Algérois et le Constantinois, ainsi qu'au cimetière Tamazhouet d'Oran sur une soixantaine de tombes, en novembre 2006, avec l'accord du maire de cette ville, a souligné M. Candela. Le collectif s'interroge cependant sur l'utilisation de sommes gérées par le ministère français des Affaires étrangères et versées par les villes de Bordeaux, Béziers, Nîmes et Marseille pour la réhabilitation de ces cimetières, a déclaré M. Candela. Il a également demandé des précisions au ministère des Affaires étrangères sur l'affectation de 50.000 euros débloqués en juin par la mission interministérielle aux rapatriés pour que des travaux soient lancés en Oranie. En l'absence de réponse, M. Candela a indiqué que le collectif exigera "un audit". Une délégation du collectif, créé en novembre 2004 et qui revendique 500 adhérents dans toute la France, doit être reçue mercredi soir à
Nîmes par un conseiller du ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy. Le ministre est à Nîmes pour un meeting de soutien au candidat UMP à la présidentielle, Nicolas Sarkozy
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