Regroupement 22 cimetières situés dans des régions de l'ouest l'Algérie en mars 2011
 
   
       
 
 
 

Paris a assuré lundi 7 mars 2011 que l'effort de l'Etat concernant les sépultures françaises d'Algérie se poursuivait avec le regroupement prochain de 22 cimetières de l'ouest de l'Algérie, alors que l'association France-Maghreb déplore la baisse de moyens pour les réhabiliter.
" Le regroupement de 22 cimetières situés dans quatre régions de l'ouest de l'Algérie (dont l'arrêté a été publié vendredi 4 mars 2011 au Journal Officiel français) témoigne de la continuité de l'effort de l'Etat", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay, Pascale Andréani. Elle a souligné que l'Etat français assumait " l'essentiel du coût de la mise en oeuvre du plan" lancé en 2003 par le président de l'époque, Jacques Chirac, soit "près de 1,4 million d'euros" à ce jour. Cet effort comporte "trois volets : entretien, rénovation et, lorsqu'une rénovation n'est plus possible, regroupement de sépultures", a rappelé la porte-parole.

L'arrêté publié le 2 novembre 2011 "prévoit un délai de quatre mois" permettant aux familles pouvant localiser les tombes de leurs défunts d'informer le consul de France à Oran de leur souhait d'effectuer le transfert en France, a précisé Mme Andréani, précisant que ces transferts se feraient "à leurs frais".L'association France-Maghreb, créée en septembre 2004, a décidé d'arrêter en septembre ses travaux de réhabilitation face au manque de moyens et notamment à la baisse des subventions reçues des collectivités locales. En 2007, les crédits publics ont atteint 350.000 euros, provenant majoritairement du ministère des Affaires étrangères, mais celui-ci "ne pourra continuer longtemps à financer de cette manière", avait souligné en octobre le consul de France à Alger, Francis Heude.
520 cimetières français représentant 400.000 sépultures avaient été recensés en 2003, dont 80% en mauvais état. France-Maghreb craint qu'en définitive seuls une vingtaine demeurent, dans les grandes villes.

 
 
 
Arrêté ministériel
 

La France poursuit activement la mise en oeuvre du plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles françaises en Algérie.

Ce plan comporte trois volets : entretien, rénovation et, lorsqu’une rénovation n’est plus possible, regroupement de sépultures. Dans ce cadre, un arrêté du ministre des Affaires étrangères et européennes du 9 octobre 2007, publié au Journal officiel du 2 novembre 2007, prévoit le regroupement de 22 cimetières situés dans quatre wilayas (provinces) de l’ouest de l’Algérie. Il complète le premier arrêté concernant des regroupements de sépultures civiles françaises, pris le 7 décembre 2004. Ce deuxième arrêté témoigne de la continuité de l’effort de l’Etat qui assume l’essentiel du coût de la mise en oeuvre du plan, près de 1 400 000 euros de 2003 à ce jour.

Il convient de noter que deux regroupements, celui du grand cimetière d’Oran, Tamashouet, et celui de Relizane ne concerneront qu’une partie de ces sites et seront effectués sur place.

Comme le premier arrêté, celui publié le 2 novembre 2007 prévoit un délai de quatre mois permettant aux familles pouvant localiser les tombes de leurs défunts dans les cimetières concernés par ces regroupements d’informer, le cas échéant, le consul général de France à Oran, territorialement compétent, de leur souhait d’effectuer le transfert en France, à leurs frais, des restes mortels de leurs défunts.

Source : http://consulatoran.ambafrance.org/site/spip.php?article1