La cérémonie du souvenir, au cimetière, de Trèbes c'est le devoir de mémoire de la Toussaint. Les Français d’Algérie de Trèbes ne manquent jamais cet hommage.
Pour les victimes Françaises du FLN du 1er novembre 1954 en Algérie,

 
       

Pour tous les défunts qui se trouvent dans les cimetières en Algérie, très souvent abandonnés, ils sont souvent profanés, et dans un état déplorable malgré l’effort de quelques associations méritantes.
1er novembre est chaque année la date d'une fête religieuse mais aussi l'un des jours fériés les plus connus en France, mais qui est terrible pour la communauté des Français d’Algérie.

Les chrétiens y trouvent l'un des moments clés de la liturgie où l'on célèbre l'exemple donné par les saints. Le grand public y voit l'un des moments où l'on se souvient des proches disparus et où l'on se rend dans les cimetières. La tradition vieille de plusieurs siècles se perpétue cette année en semant des milliers de fleurs de chrysanthème dans les cimetières comme celui de Trèbes.
C'est un hommage en deux temps qui a été rendu en mémoire de «La Toussaint rouge» en ce dimanche 1er novembre 2015.

Le lundi 1er Novembre 1954  jour de la Toussaint, ont marqué le commencement des actions meurtrières des rebelles en ALGERIE.


En effet, une vague de terrorisme s'abat soudainement sur le pays, plongeant les populations dans l'étonnement, l'inquiétude et la réprobation. Trente attentats sont signalés dans le Constantinois, en Grande -Kabylie, en Oranie et dans la ville d'ALGER (plusieurs bombes sans victimes).
On signale 8 morts et de nombreux blessés.

Un communiqué du Ministère de l'intérieur déclare: " Un certain nombre d'attentats ont eu lieu cette nuit en plusieurs points de l'Algérie. Ils sont le fait d'individus ou de petits groupes."

Des mesures immédiates ont été prises par le Gouverneur général de l'Algérie et le Ministère de l'intérieur a mis à sa disposition des forces de police supplémentaires. Le calme le plus complet règne dans l'ensemble des populations."

Les premières victimes sont: MM. Hamed Harouk , agent de police et son collégue Ahmed Ben Amar, gardien ) du dépôt de liège à Dra – El - Mizan; Ben Hadj Saddok caïd de M'Chouneche; Guy Monnerot , instituteur à Tifelfel , originaire du Limousin; le lieutenant Darnault qui commandait une section de spahis au poste de Khenchela, dans l'Aurès, deux canonniers, Pierre Audat du 9ème RCA et Eugène Cochet, brigadier-chef du 4éme RA, sentinelles de garde, fusils sans munitions, à la caserne de Batna et Laurent François, à Cassaigne en Oranie. Mme. MONNEROT est violée puis grièvement blessée aux côtés de son mari.

Soit un premier bilan de trois militaires, un policier, un garde, trois civils, aussi trois musulmans, un pied noir, quatre métropolitains, étrange bilan pour une insurrection qui devait être le soulèvement d'un peuple entier contre l'oppression armée dont il serait opprimé.


Mais les dirigeants de la rébellion, sont découragés. Ila avaient prévu beaucoup plus, de véritables combats, la prise d'armes dans les casernes, la capture du stock d'explosif de la mine de plomb d'Ichmoul. La plupart des hommes ont eu peur devant l'énormité de la tâche, ils se sont débandés, ou ont dérisoirement tiré quelques coups de feu de loin vers des cibles secondaires, station-service, poste de garde.


Certains affirment qu'à ce bilan officiel il convient d'ajouter un chauffeur de taxi juif assassiné à Oran quelques minutes avant minuit, ce qui ferait de lui le premier mort de cette guerre, Laurent François ayant lui été assassiné quelques minutes après minuit. Le canonnier André MARQUET, originaire du Nord, est mort à l'hôpital de Batna où il a été transporté après avoir été blessé à Kenchela.


Il y a quand même une action qui ne relève pas du petit coup de main, elle concerne la petite bourgade d'Arris, dans les Aurès, où un groupe de plusieurs centaines d'hommes armés assiège la bourgade, qui ne sera dégagée que le lendemain par des renforts de troupe.

Des incendiaires posent une bombe devant les studios de Radio Alger rue Hoche et tentent de mettre le feu, au central téléphonique d’Alger du champ de manœuvres, au dépôt des pétroles Maury, tout ça à Alger, mais ils sont peu expérimentés, ils ont peur, ils bâclent, les explosifs sont de mauvaises qualité, ils ont des mèches lentes anciennes, pas une de ces tentatives n'aboutit.

       
 
Jean-Claude Lobello
 
 

A Trèbes le maire Éric Ménassi, entouré d'une partie de son conseil municipal, parlait de «moment symbolique et solennel devant la stèle du Souvenir français» où les avaient rejoints Jean-Claude Lobello, Raymond Garcia et des membres de leurs associations. «Qu'ils soient pieds-noirs, harkis, anciens combattants d'Algérie, tous ont été victimes du conflit algérien… ni haine, ni oubli», expliquait le maire. Il ne s'agit pas d'oublier le massacre du 26 mars 1962 de la rue d'Isly à Alger, ni les harkis, ni les jeunes du contingent tués dans les Aurès, ni les familles contraintes à l'exil, mais dans un souci d'apaisement et au nom du devoir de mémoire.


Tous les 1er novembre, les pieds-noirs se réunissent devant la stèle des rapatriés en souvenir de tous ceux qui reposent dans des cimetières en Algérie… en fleurissant la stèle, dans un geste symbolique ils fleurissent toutes les tombes laissées en Algérie.
Puis, cette année encore, les deux associations locales ont rendu leur hommage l'une après l'autre…aux victimes du FLN du 1er novembre 1954, et toutes les victimes Françaises d’Algérie.

 
       
 


Agnès Rampal célèbre le FLN
"la révolution du 1er novembre 1954"
au consulat d'Algérie de Nice
 

Félicitations aux Français d’Algérie de Trèbes, et au Maire de cette ville, cela change de la municipalité de Nice de Christian Estrosi qui célèbre la révolution FLN du 1er novembre 1954.


Il s'agit d'une adjointe au Maire de Nice Christian Estrosi, Agnès Rampal une Française d'Algérie elle est déléguée aux Rapatriés d'Algérie, elle est candidate aux élections régionales sur la liste nauséabonde LR, le matin à ND Afrique à  Théoule sur Mer le soir chez les fellaghas. | lire la suite |