Réunion
Usdifra (Union syndicale de défense des intérêts des Français repliés d'Algérie à Montauban
 
       
 
 
Gabriel Mène en a fait son combat unique. Et quotidien. Président national de l'Usdifra (Union syndicale de défense des intérêts des Français repliés d'Algérie) il est bien déterminé « à se battre jusqu'au bout afin de faire reconnaître tous nos droits ». à ce jour, ils sont près de 4 000 dans le même cas en France et une bonne centaine en Tarn-et-Garonne. le samedi 26 mars 20011, dans les locaux de « La Table du Maroc » de Montauban, une nouvelle réunion publique d'information était organisée comme c'est le cas une fois tous les mois et demi dans différentes villes du Grand Sud. « Notre rôle est apolitique, a tenu à
   
 
préciser d'entrée le responsable national, nous sommes là pour défendre essentiellement les droits des Rapatriés et Repliés d'Algérie car il y aura un demi-siècle en 2012 qu'ils attendent leurs indemnisations ». Gabriel Mène et ses amis ont attaqué l'Algérie et l'état français pour obtenir réparation du préjudice subi. à ce jour bon nombre de procédures sont toujours pendantes auprès de plusieurs tribunaux administratifs mais aucune décision n'a encore été rendue. La toute première pourrait bien l'être au mois de septembre prochain. Inutile de dire qu'elle est attendue avec beaucoup d'impatience et d'intérêt par les principaux intéressés.
Evoquant le chapitre sensible de la réinstallation qui lui tient également beaucoup à cœur, Gabriel Mène relevait : « Il y a des dettes qui auraient pu être remboursées avec l'indemnisation qui n'est jamais arrivée. L'état a réglé une cinquantaine de dossiers sur un total de trois cents. Aujourd'hui encore, il y a des gens qui sont placés dans des situations difficiles à cause de cela ». Par ailleurs, l'Usdifra réclame toujours le remboursement des intérêts sur les sommes indûment prélevées par l'état au titre de l'article 46 sur les indemnisations et restituées une trentaine d'années plus tard. Pour ce qui est de l'avenir Gabriel Mène insiste sur un point. « Un demi-siècle plus tard, on voudrait montrer ce que fut notre exil, souligne-t-il, en février 2012 on espère pouvoir lancer ainsi notre Bateau de l'exil et retracer les grands moments de ce qui fut un véritable drame pour de très nombreuses de familles. On se doit à se devoir de mémoire ».
   
       
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/27/1044712-Replies-d-Algerie-Nous-nous-battrons-jusqu-au-bout.html