La présidente s'est adressée à l'assemblée, lorsque tout le monde fut réuni, présentant ses voeux à tous les adhérents. Elle rendait compte également du fait que la communauté des Pieds-noirs de Port-La Nouvelle s'amenuise jour après jour et rendait de fait hommage à ceux qui ont disparu cette année.
Un voyage au Portugal est envisagé et Josette Agullo a pressé tous ses adhérents vers les inscriptions qui se doivent d'être honorées.
Patrice Ménard, adjoint chargé des associations, était également présent à cette manifestation, toujours très assidu dans ce qu'il considère comme son devoir envers le milieu associatif de la ville. "J'ai tenu à être avec vous aujourd'hui, car je sais que l'AFAN est une association toujours présente et disponible dès que l'on doit participer à des actions caritatives comme la "Lutte contre le cancer" ou encore le Téléthon. Je vous souhaite à tous une excellente année 2010". Ainsi l'Association des Français d'Afrique du Nord et sympathisants est un club dynamique et incontournable de la vie associative nouvelloise.
Bientôt s'annonce l'année qui mettra à l'honneur cette communauté qui s'est osmosée avec la population nouvelloise dans les années 1962.
Le maire de Port-La Nouvelle, lors de différentes manifestations a d'ailleurs déjà intégré l'année 2012 comme "l'année des Rapatriés d'Algérie" pour le cinquantenaire de leur arrivée dans notre ville dans les conditions effroyables que nous connaissons tous.
Pied-noir ou Rapatrié d'Algérie ?
Le terme Pied-noir désigne plus précisément un habitant des départements français d'Algérie, des descendants d'Européens jusqu'aux rapatriés en métropole de 1962, date de l'indépendance de l'Algérie.
Dans l'usage courant, "pied-noir" est un quasi synonyme de rapatrié d'Algérie qui fait plutôt référence à un statut administratif.
Ce sont essentiellement les Français venus d'Algérie au moment de l'indépendance mais aussi étendu à d'autres populations venant du Maroc de Tunisie voire d'anciennes colonies françaises.
N'oublions pas que sont également "rapatriés" les Arabes et les Berbères, plus souvent désignés par le terme de harkis, les anciens supplétifs de l'Armée française. |