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Une question qui fait honneur au député Jean-Pierre Le Ridant cela change avec le député Christian Kert qui refuse d'interroger son employeur de France Télévisions Patrick de Carolis au sujet des documentaires sur l'Algérie.
 
     
Reconnaissance du massacre des Français d'Algérie de la villed'Oran le 5 juillet 1962 , et la plaque scandaleuse du monument du quai de Branly
 

Question (n°106845) de Jean-Pierre LE RIDANT (UMP, Loire-Atlantique) publiée au Journal officiel le 10 octobre 2006 avec une réponse du ministre délégué aux Anciens combattants publiée au JO le 16 janvier 2007.

 

Jean-Pierre Le Ridant appelle l'attention du ministre délégué aux Anciens combattants sur les perspectives de reconnaissance du massacre d'Oran qui eut lieu le 5 juillet 1962. En effet, cette journée fut marquée par des atrocités
perpétrées par des foules extrémistes, avides de sang, de revanche et voulant en découdre avec des populations sans défense. Ce jour-là, le général Katz, au nom de la raison d'État, a donné l'ordre de ne pas bouger aux 18 000 soldats
français qui se trouvaient cantonnés dans leurs casernes. Le résultat ne se fit pas attendre. Dans cette terrible tragédie, plus de 3 000 personnes ont étéassassinées. C'est pourquoi M. Le Ridant demande au ministre délégué de bien vouloir lui préciser ce qu'il envisage afin que la mémoire de ces milliers de
victimes françaises innocentes puisse être commémorée. De plus, il souhaiterait savoir pour quelles raisons la cérémonie, qui était prévue à l'Arc de triomphe en mémoire des Oranais disparus le 5 juillet 1962, a été suspendue.

       
 

Hamlaoui Mekachera : Je tiens à rappeler que la République rend solennellement hommage aux combattants « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie le 5 décembre de chaque année. Conformément aux dispositions de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, les victimes civiles et les disparus en Afrique du Nord sont
désormais associés à cet hommage national. À ce titre, dans le cadre de la cérémonie nationale du 5 décembre 2006, une plaque a été inaugurée par le Premier ministre, en présence du ministre de la défense et du ministre délégué aux anciens combattants, quai Branly, près du mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la
Tunisie, pour rappeler la souffrance des familles confrontées aux violences, aux massacres ou aux disparitions.
S'agissant de la cérémonie associative du ravivage de la flamme, qui devait avoir lieu le 5 juillet dernier à l'Arc de Triomphe, elle a fait l'objet d'un arrêté d'interdiction du préfet de police de Paris afin de préserver l'ordre, la sécurité et la tranquillité publique, compte tenu des risques de troubles annoncés.