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LA FNACA S'OPPOSE A L'INSCRIPTION DES NOMS DES VICTIMES CIVILES DU 26 MARS 1962 SUR LE MONUMENT DU QUAI BRANLY A PARIS.

 
     
 
 

Le Comité National de la FNACA s’élève avec force contre le projet annoncé par M. Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, lors de la cérémonie du 5 décembre dernier, visant à faire inscrire les noms des victimes civiles du drame de la rue d’Isly le 26 mars 1962, sur la colonne centrale du Mémorial National de la guerre d’Algérie.

Cette initiative serait ressentie comme une véritable insulte à l’Armée Française, restée loyale à l’égard des Institutions Républicaines dans cette période perturbée par les exactions de l’OAS.

La FNACA rappelle que le Mémorial National de la guerre d’Algérie, érigé quai Branly après de nombreuses années de démarches, est dédié aux seuls militaires et supplétifs Morts pour la France” durant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.

Les réactions
Association des Familles des Victimes
26 mars 1962
L’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés dénonce l’agression de la F.N.A.C.A. contre ses Martyrs.
Par communiqué de presse, le comité national de la F.N.A.C.A. s’ élève contre l’ inscription des noms des « victimes civiles du drame de la rue d’Isly le 26 mars 1962 sur la colonne centrale du Mémorial national de la guerre d’Algérie », initiative qu ’elle qualifie de « véritable insulte à l’Armée Française restée loyale à l’ égard des Institutions Républicaines dans cette période perturbée par les exactions de l’O.A.S. ».
L’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés rappelle que cette tragédie n’ a frappé que des civils qui aspiraient à vivre Français sur une terre française et voulaient témoigner leur solidarité aux habitants affamés du quartier de Bab-el-Oued. Avec pour seule arme le drapeau tricolore à la main, ils ne menaçaient assurément pas les « Institutions Républicaines » ! Elle s’indigne de voir encore, 48 ans après ce drame, les responsables de cette seule association d’ anciens combattants tenter de légitimer ce massacre et poursuivre de leur vindicte ces victimes innocentes.
Cet acharnement lui semble dicté par la fiction d’ un cessez-le-feu jamais appliqué dont cette association a fait son étendard et qu ’elle entend imposer par tous moyens, jusqu’au mépris des Morts tombés après le 19 mars 1962.
L’Association des Familles des Victimes remercie toutes les autres associations d’Anciens Combattants pour leur compréhension et leur soutien.
- Nicole Ferrandis / Association des Familles des Victimes du 26 Mars 1962 / BP 20027 / 95321 ST LEU LA FORET CEDEX
 
La FNACA S'attaque aujourd'hui
AUX MORTS DU 26 MARS 1962

Non content de tenter d'imposer la commémoration d'un cessez-le-feu virtuel, source des pires affrontements et de l'exode de plus d'un million de nos compatriotes, le Comité Directeur de cette association d'Anciens Combattants en Algérie-Tunisie-Maroc, voudrait aujourd'hui s'opposer à une mesure d'apaisement que nous attendions depuis 48 ans.
Que les civils assassinés, cibles privilégiées des affrontements sanglants qui ont endeuillé notre terre d'Algérie pendant huit longues années, aient été associés par une loi votée en 2005 à l'hommage national rendu chaque année aux combattants morts pour la France n'indigne que les dirigeants de la FNACA. Pour justifier cette position méprisable, elle utilise sans vergogne la vieille technique de la diabolisation et de l'amalgame, réveillant les vieux démons de la menace contre les « Institutions Républicaines ». Elle n'hésite pas, ce faisant, à gommer les victimes tombées après le pseudo cessez-le-feu et à condamner une population innocente exclusivement soucieuse de porter secours à un quartier populaire d'Alger assiégé.
L'ANFANOMA prend acte de cette nouvelle agression contre la communauté des Français d'Algérie rapatriés, d'autant plus ignoble qu'elle touche au souvenir et au respect dû aux Morts. Elle remercie les nombreuses autres associations d'Anciens Combattants pour leur compréhension et leur soutien.

Association Nationale des Français d'Afrique du Nord, d'Outre-Mer et de leurs Amis 23, rue Poliveau - 75005 PARIS - Tél. 01 45 74 09 91

 




MAFA
 
CLAN-R
"Le CLAN R - s'élève avec force contre les propos profondément indignes tenus dans le communiqué ci-dessous par une association d'anciens combattants à l'égard des victimes du terrible drame de la rue d'Isly et des victimes civiles en général . Notre fédération est solidaire de l' Associations des familles des victimes du 26 mars 1962 .
Le Comité National de la FNACA s’élève avec force contre le projet annoncé par M. Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, lors de la cérémonie du 5 décembre dernier, visant à faire inscrire les noms des victimes civiles du drame de la rue d’Isly le 26 mars 1962, sur la colonne centrale du Mémorial National de la guerre d’Algérie.Cette initiative serait ressentie comme une véritable insulte à l’Armée Française, restée loyale à l’égard des Institutions Républicaines dans cette période perturbée par les exactions de l’OAS.La FNACA rappelle que le Mémorial National de la guerre d’Algérie, érigé quai Branly après de nombreuses années de démarches, est dédié aux seuls militaires et supplétifs “Morts pour la France” durant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.
Le Comité national, en plein accord avec cette position, réaffirme à cette occasion son attachement indéfectible à une journée du souvenir et du recueillement à la mémoire des 30 000 militaires tombés en Afrique du Nord, à la date anniversaire du cessez-le-feu officiel du 19 mars 1962, seule date historique, “digne de commémoration”
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La FNACA n’a peut être rien oublié mais elle n’a rien appris…..
La MAFA a pris connaissance avec indignation et tristesse du communiqué de presse publié le 14 janvier par la FNACA, en réaction aux déclarations officielles de M. Hubert FALCO lors de la cérémonie du 5 décembre 2009.
Rien n’interdit à la FNACA, association d’anciens combattants ayant payé comme d’autres un lourd tribut aux opérations en Algérie, de considérer le 19 mars 1962 comme seule date historique « digne de commémoration » alors que cette date est fêtée comme une victoire sur la France de l’autre côté de la Méditerranée.
La MAFA n’a pas le même sens de la dignité puisqu’une autre date, le 5 décembre, a été officiellement choisie qui ne prête à aucune controverse.
Le 19 mars ne sera jamais le 11 novembre.
Rien ne saurait justifier en revanche les propos agressifs contre les victimes de la fusillade de la rue d’Isly le 26 mars 1962, tombées sous des balles françaises juste une semaine après un cessez le feu qui n’en eût que le nom, commémoré « dignement » par la FNACA !
Le temps est venu de reconnaître la spécificité de la guerre d’Algérie parmi toutes les guerres que notre pays a connu tout au long de son histoire. Cette guerre a en effet mêlé civils et militaires de façon dramatique. Le 26 mars en est une illustration, comme d’autres tragédies antérieures et postérieures au 19 mars. Toutes ces victimes ne sont mortes ni pour l’Algérie ni pour rien. Elles sont bien mortes pour la France, pour une certaine idée qu’elles en avaient, avant et après un cessez le feu virtuel. Elles ont droit au respect et à la mémoire nationale d’un conflit qui fut souvent inextricable pour toutes les populations vivant sur le sol algérien.
 
 

      
 
LA FNACA AFFICHE SON MÉPRIS POUR LES VICTIMES PIEDS - NOIRES

    

 

La FNACA vient de s’élever avec force contre la décision du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, visant à inscrire les noms des victimes de la fusillade de la rue d’Isly du 26 mars 1962, sur le mémorial national de la guerre d’Algérie du quai Branly. Cette initiative serait ressentie selon elle comme « une véritable insulte à l’armée française ».

 La FNACA affiche ainsi, à nouveau, son mépris pour les drames et les souffrances des Français d’Algérie.
Pour cette association il y aurait parmi nos compatriotes, des victimes acceptables et d’autres qui ne le seraient pas, en particulier les femmes, les enfants et les vieillards assassinés le 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger. 

Le Cercle algérianiste condamne le dogmatisme d’une association qui prétend parler au nom de tous les Anciens combattants et qui entend diviser les morts.
  Il rappelle aux côtés de la quasi totalité  des associations d’Anciens combattants ainsi que de l’ensemble des associations de Français d’Algérie Pieds-Noirs et Harkis confondues, sa totale opposition à l’officialisation de la sinistre date du 19 mars qui marque le début du calvaire, pour des dizaines de milliers de nos compatriotes.
 Le Cercle algérianiste appelle les adhérents de la FNACA à la lucidité, à oeuvrer sans sectarisme à un véritable rassemblement de la Nation autour du souvenir de toutes les victimes françaises de la guerre d’Algérie sans exception aucune.                                                                          
 Thierry Rolando -  Président national du Cercle Algérianiste