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  Plaque commémorative du quai Branly
Malgré des engagements formels, nos morts du 26 mars 1962 (Alger) et du 5 juillet 1962 (Oran) passent à la trappe
 
     
     
 


Le 5 décembre 2006 sera inauguré, quai Branly une plaque à la mémoire des victimes civiles de l'Algérie Française une plaque au texte flou
 
     
 

Le 5 décembre 2006 sera inauguré, quai Branly; une plaque à la mémoire des victimes civiles de l'Algérie Française.
A l'origine, le texte devait, parait-il, être ainsi conçu (et j'entends encore certains représentants d'associations de rapatriés d'Algérie, qui ne répugnent pas à frayer avec le gouvernement, m'annoncer cette plaque comme "UNE GRANDE VICTOIRE" :
- La Nation associe les populations les populations civiles, les familles des Harkis massacrées victimes d'enlèvements ou d'exactions durant la guerre d'Algérie et après le cessez-le-feu, ainsi que les victimes civiles des combats de la Tunisie et du Maroc, à l'hommage rendu aux combattants morts

 
     
 
pour la France en Afrique du Nord. Elle s'incline devant celles et ceux qui trouvèrent tragiquement la mort le 26 mars 1962 à Alger et le 5 juillet 1962 à Oran. Elle se souvient des disparus.

Lamentions des victimes du 26 mars et du 5 juillet restait certes dans le flou allusif, voire énigmatiques (tuées par celles du 26 mars à Alger et livrées par qui au FLN celles du 5 juillet à Oran ? Motus et bouche cousue....), mais elle aurait eu le mérite d'exister. Gravée dans le marbre.
Mais même cette allusion gazée, édulcorée, évasive, c'était - comme nous l’avions annoncé aux Pieds Noirs alimentaires qui s'entremettent avec Mekachera et autres gardiens de la croix de Lorraine - encore trop.
Parce que la simple mention de ces deux dates résume la tragédie de ces événements survenus après le prétendu cessez-le-feu et qu'elle accuse De Gaulle, ses complices d'hier et ses partisans d'aujourd'hui : le 26 mars, à Alger, ce sont des soldats français qui ont abandonné - et sur ordre - des milliers de malheureux aux tueurs fellouzes.
Sur la plaque qui sera dévoilée, le 5 décembre prochain quai Branly, on pourra lire :


" La nation associe les personnes disparues et les populations civiles, victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962, en fonction des accords d'Evian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à l'hommage rendu aux combattants morts pour la France en AFN."


Et passez muscade ! Signé Furax, signé Chirac, signé Mekachera : emballé, c'est pesé, circulez y'a pas grande chose à voir.
Les mêmes qui sont allés serrer la louche du diable et se plaignent aujourd'hui de se retrouver en enfer, nous font part de leurs regrets, de leur indignation, de leur colère, et patin couffin. Et ils nous invitent à nous "mobiliser" (sic) pour signifier notre mécontentement à nos gouvernants. Comme si depuis 45 ans, ces gouvernants ne s'asseyaient allègrement sur la mémoire de notre communauté. Alors, amusez vous à écrire, à pétitionner. Mais ce sera sans moi.
IN PRESENT ALAIN SANDERS