Le maire de Condom PS Bernard Gallardo
Gisèle Biémouret député PS
   
   

Condom une place du 19 mars 1962

Malgré la pluie , quelques personnes ont entouré les officiels pour l’inauguration de la Place-du-19-mars 1962, à Condom.
Pour le maire PS "falso" de Condom : " Une commémoration permet de se projeter, de regarder devant soi et de jeter des ponts vers l’avenir " il faut souhaiter qu'aux prochaines élections les électeurs se souviendrons de lui qui oublie volontairement les victimes d'après le pseudo cessez le feu.
Il était accompagné par André Casabonne, président cantonal de la FNACA l'association d'anciens combattants qui comme le FLN fête le 19 mars 1962.
Il était aussi accompagné par la député(e) Gisèle Biémouret PS dont le candidat aux présidentielles François Hollande pour sa première sortie de manifester avec le FLN le 17 octobre 2011 au pont de Neuilly.
La députée Gisèle Biémouret souligna également que « baptiser une place ou une rue, c’est inscrire les repères de l’histoire ». Sacré repère, en effet, le signal du début du massacre de masse des Harkis notamment. Est-elle allée verser des larmes de crocodile le 25 septembre dernier, journée nationale d'hommage de la Nation qui leur est dédiée, pour ensuite se réjouir du baptême d'une place du 19 mars qui offense leur mémoire et célèbre le début de leur calvaire ?
Pour la député (e) de la honte pas un mot pour 87 militaires morts après le cessez le feu. Heureusement, tout cela s'est terminé par une collation, aux frais des contribuables de Condom.

   
     

La cérémonie d’inauguration de la place du 19 Mars 1962 a donné lieu à une manifestation silencieuse de protestation, à laquelle a participé une soixantaine de personnes.
À cette occasion, un groupe d’une soixantaine de personnes avait pris place et déployé une banderole, montrant son opposition à l’appellation du 19 Mars. Parmi les manifestants, on notait la présence du vice-président national des Cercles algérianistes, du président de la section des Landes, celui du centre de Pau, une délégation de Pieds-Noirs 47 et du Cercle algérianiste du Gers.
La présidente gersoise, Marie-Paule Garcia, avait appelé à une manifestation « silencieuse » contre l’intitulé : « Il eut suffi d’inaugurer une place en enlevant ‘‘19 Mars’’ et nous aurions tous été réunis autour des victimes civiles et militaires. Les discours se sont voulus rassembleurs mais finalement, ils ont au contraire divisé encore plus ».
Une position que la Condomoise regrettait déjà lors du dernier conseil municipal où avait été faite l’annonce de cette dénomination. « Il n’était pas question de perturber la cérémonie, mais de rappeler notre position et notre refus de cette date qui est une offense à la mémoire des victimes ».