Le maire de Perpignan refuse de commémorer le cessez-le-feu en Algérie.
Le maire de Perpignan, lui-même "Français d'Algérie", "mettra en berne le drapeau national de la mairie le 19 mars", jour anniversaire du pseudo cessez-le-feu de la guerre d'Algérie en 1962, au lieu de "pavoiser comme le demande le ministre des bobards et des associations d'anciens combattants de gauche.

 

   
 
 
 

Perpignan le 4 mars 2013

Monsieur le Ministre,

Vous comprendrez aisément que je ne souscrirai pas à votre demande de pavoiser la Mairie de Perpignan le 19 mars 2013.

Cette date qui est celle du cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962, ne respecte en rien la mémoire des victimes et encore moins la vérité historique.

Vous êtes mieux placé que d'autres pour savoir qu'après le 19 mars 1962, les exactions du FLN ont continué et que les harkis, abandonnés par la République Française, ont été massacrés.

Vous savez très bien que le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger, une manifestation publique de Français d'Algérie, a été réprimée par l'armée, causant plus de 60 morts et 180 blessés.
Vous savez très bien que le 5 juillet 1962 à Oran, des centaines de français ont été enlevés, torturés, assassinés.

 
       
 

Vous savez très bien que plus d'un million de Français d'Algérie a dû partir de son pays en quelques jours sans aucun mot de compassion du gouvernement d'alors.

Le gouvernement auquel vous appartenez a préféré suivre un choix politique plutôt que le chemin de la vérité et de l'honneur.

L'honneur de reconnaître la responsabilité de la France dans le massacre des harkis, le malheur des disparus et de leurs familles et l'abandon des Pieds Noirs obligés de fuir leur terre natale.

Mais, Monsieur le Ministre, la vérité surgira, au milieu de cet océan de mauvaise foi d'un groupe sectaire et partisan, pour rappeler que c'est après le 19 mars 1962 que le pire est arrivé pour les Français d'Algérie de toutes confessions.

Alors, comme cette majorité du Front Populaire issue des élections du 3 mai 1936 qui a voté les pleins pouvoirs à PETAIN le 10 juillet 1940, ils mesureront plus tard quelle fût leur erreur.
Pour ma part, Monsieur le Ministre, je choisirai le mot d'ordre de la Résistance Française : « OBEIR C'EST TRAHIR, DESOBEIR C'EST SERVIR ».

Je désobéirai en mettant en berne le drapeau de notre pays sur la façade de la Mairie de Perpignan pour respecter la mémoire de tous ceux qui sont morts après le 19 mars 1962.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sincères salutations.

Le Maire Jean Marc PUJOL

 
         
 
  La circulaire du ministre Kader Arif , des anciens combattants de gauche et d' extrême gauche FNACA et ARAC Association Républicaine des Anciens Combattants et victimes de guerre, pour l'amitié, la solidarité, la mémoire, l'antifascisme et la paix, il demande aux préfets de faire pavoiser pour un jour de deuil . - la honte -  

RÉPUBLIQUE FRANÇAISEMINISTÈRE DE LA DÉFENSE

Paris, le 13 FEV 2013

CIRCULAIRE № 121 /MINDAC

Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants
Mesdames et Messieurs les Préfets et Hauts-commissaires

OBJET : Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie ci des combats en Tunisie et au Maroc.

REFERENCE
Loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 (J.O. du 7 décembre 2012).
 
La loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 a institué le 19 mars, "Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc".

 

Cette date correspond à un hommage officiel de la Nation, désormais rendu tous les ans dans chacun de vos départements ou chacune de vos collectivités d'Outre-mer.

Aussi, il m'appartient de vous demander de bien vouloir veiller au déroulement dans de bonnes conditions d'ordre et de sécurité de cette manifestation qui doit être organisée dans des conditions analogues à celle du 5 décembre.

Une cérémonie officielle se déroulera à Paris (quai Branly), le 19 mars 2013.

Une cérémonie doit être organisée au chef-lieu de votre département, ou au monument ÀFN départemental, le cas échéant. L'ensemble des anciens combattants y sera invité.

Comme pour toutes tes journées nationales, les bâtiments publics doivent être pavoises.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir relayer ces informations auprès des maires de votre département.

37 rue de Bellechasse- 75700 Paris- tél. .01 44.42.10.02- Fax . 01 44.42.11.55