Le rapporteur de la loi nauséabonde du 19 mars Alain Néri dépose une proposition de loi pour l’attribution de la carte de combattant à ceux qui sont arrivés en Algérie après 2 juillet 1962. Une manière de reconnaître que le cessez le feu du 19 mars 1962 cher au FLN au Parti Communiste , au Parti Socialiste et de la FNACA n'était pas la fin du conflit.

         
 
Alain Néri, sénateur du Puy-de-Dôme et rapporteur de la loi scélérate pour la reconnaissance du 19 Mars 1962 comme date du cessez-le-feu en Algérie, a rencontré des adhérents de la Fnaca 71, le 26 février 2013 à Cluny.
Qu’est-ce qui a animé ce combat en vous ?
C’était la volonté de dire que tous ces jeunes partis en Algérie avaient le droit au même hommage que les autres. Il fallait leur rendre justice, honneur et dignité. C’était un devoir. Vous savez, je n’y étais pas.
La vie continuait en métropole ; et quand je rentrais, tôt le matin, du bal, je devais traverser la chambre de ma grand-mère pour aller me coucher. Elle me disait : “Ça y est, je suis rassurée tu es rentré”. Mais elle mentait. Je savais qu’elle pensait à mon cousin qui lui était en Algérie…
 
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Depuis 1999, je continue ce combat avec François Hollande et Jean-Marc Ayrault , cette guerre avait un nom mais pas de date. Nous avons donc redéposé une proposition de loi pour que le cessez-le-feu devienne la date officielle. C’est chose faite. Il fallait marquer la reconnaissance, mais pas n’importe quel jour. À une date historique et symbolique. C’est aujourd’hui une guerre avec un nom et une date.

C’est une victoire

Je suis justement venu leur dire que je viens de déposer, ces jours-ci, deux propositions de loi, qui ne sont pas encore inscrites à l’ordre du jour. La première concerne l’attribution de la carte des combattants à ceux qui sont arrivés à la fin de la guerre et sont à cheval sur le 2 juillet. La deuxième concerne la campagne double : la bonification de campagne attribuée aux fonctionnaires.