Le Conseil d’Etat a tranché le 29 novembre 2012 : la proposition de loi instaurant le 19 mars « journée nationale du souvenir et de recueillement », validée par le Sénat le 8 novembre dernier, est reconnue « conforme à la Constitution »… Ce texte est en cours de promulgation.
Une bataille a donc été perdue… L’avoir menée avec foi nous dispense du regret de ne rien avoir tenté. L’enjeu en valait la chandelle, même si la flamme vacille aujourd’hui … Reste un goût d’amertume, voire un dégoût, face à l’incompréhension ou à l’hostilité des auteurs de cette mauvaise action, de leurs inspirateurs et de leurs complices gouvernementaux.

« La loi est dure… », certes, particulièrement celle-ci !

Mais ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire : l’exemple vient d’en être donné.
Patience et longueur de temps – qui ne dispensent pas des sentiments de rage qui nous animent – ménageront aux Français rapatriés d’autres rendez-vous, devant les urnes.
Le 5 décembre est tout proche.

Un peu partout en France, Anciens Combattants et Français rapatriés se retrouveront au coude à coude, face à leurs drapeaux, que nous pourrons imaginer voilés de crêpe en cette circonstance.

A Paris, le 30 novembre 2012

La Vice-Présidente Chargée de la Mémoire
Le Président